L’Irak continuait à être approvisionné par la France (y compris en missiles antichars), par l'Union soviétique, la Corée du Nord, le Viêt Nam et l'Égypte, essentiellement en munitions de char T-54 et T-55, que les livraisons en matériel américain rendirent rapidement inutiles. L'unité est composée essentiellement d'anciens militaires issus de l'ensemble des armées françaises : Armée de terre, Marine nationale, Armée de l'air et Légion étrangère[8]. Les deux belligérants s'échangèrent même une cinquantaine de chars capturés l'un par l'autre en 1985, ce qui fut un des événements parmi les plus inhabituels de cette guerre. Les membres français n'ont, de leur propre aveu, pas de contacts avec les autorités françaises, et le groupe n'a pas d'existence officielle[5],[7]. L'Iran acquit également de manière légale ou non des armements venus de nombreux pays, par exemple des canons automoteurs nord-coréens Koksan. Le groupe est actif dans le Kurdistan irakien aux côtés des Peshmergas, notamment dans les villes de Dahuk et Kirkouk[5]. En effet d'après un document Le nombre de blessés approchait également 500 000 pour chacun des deux camps. Prétendument « préventive », la guerre d’Irak n’aura été ni légale ni légitime. Selon l'Iranien Hooshang Amirahmadi, fondateur du think tank Conseil Américano-Iranien, les dégâts causés aux habitations iraniennes furent considérables. La France avait également conclu un contrat pour la vente de trente-six Mirage à l'Irak en 1977, à l'occasion d'une visite du Premier ministre Raymond Barre à Bagdad. Ces gens sont trop tribaux pour être contrôlés par une démocratie.L’Amérique ne peut pas imposer ses façons de faire à l’Irak et ce fut une erreur que de l’attaquer unilatéralement. Prétendument « préventive », la guerre d’Irak n’aura été ni légale ni légitime. Il est à souligner en revanche que l'URSS ne semble avoir fourni aucune aide à l'Irak dans ce programme[24]. La réinsertion, défi des anciens combattants d'Irak. Cette version fut démentie par la marine italienne, et par la frégate américaine Sides, qui confirmèrent que l'avion était en montée. D'ailleurs, la démoralisation des soldats iraniens du fait des attaques chimiques de l'armée irakienne, l'impossibilité pour l'Iran de pouvoir riposter de la même manière et la peur d'une attaque chimique sur Téhéran, qui aurait eu des conséquences désastreuses, expliquent en partie la volonté de Khomeini d'accepter le cessez-le-feu du 18 juillet 1988[19]. La dernière modification de cette page a été faite le 20 décembre 2020 à 18:31. Avant la guerre, l'Iran et l'Irak comptaient sur leurs revenus pétroliers pour subvenir à leurs besoins militaires : 3,5 millions de barils par jour exportés par l'Irak et 1,6 million par l'Iran. L'objectif est de proposer à de jeunes Français, Belges ou Suisses d'aller combattre les djihadistes, en particulier ceux de l'État islamique, sur leurs terres[5]. La poursuite de l'utilisation des armes chimiques dans la guerre est énergiquement condamnée par la Communauté européenne le 25 mai 1987 et par le Conseil de sécurité de l'ONU le 9 mai 1988[17]. Le conflit se conclut de fait par un statu quo ante bellum, les deux pays acceptant de revenir aux accords territoriaux d'Alger de 1975. En outre, nous avons vu les effets extrêmement nocifs de l'ypérite sur la jeune mère qui était enceinte de quatre mois »[14]. Aucune excuse ne fut adressée aux proches des victimes du vol 655 Iran Air. La Royal Navy et la Marine nationale française entre autres dépêchèrent des navires de guerre dans l'océan Indien pour surveiller les voies de navigation et neutraliser les champs de mines pouvant gêner l'approvisionnement pétrolier de l'Occident et du Japon. Qui sont les combattants étrangers qui s’attaquent à l’Etat islamique ? Selon les déclarations écrites de l'Irak à l'ONU en 2002 sur son programme chimique, tout le matériel et les connaissances ayant pour but de mettre au point ce programme viennent des pays suivants : Singapour, Pays-Bas, Égypte, Inde, RFA, Luxembourg, Brésil, France[23], Autriche, Italie et États-Unis. Plusieurs combattants étrangers ont rejoint le Dwekh Nawsha, dont des Occidentaux américains[3], australiens, et même des Français[4]. Je vous ai déjà dit que les terroristes peuvent aller à leur gré dans n’importe quel pays, même en … En mars 1988 l'armée Irakienne subit une défaite locale limitée à Halabja, contre les Peshmergas kurdes aidés des Iraniens. Il évoque également les motifs de cette attaque à un moment où les États-Unis soutiennent l'Irak. Même 40 ans après la fin de la guerre au Vietnam, les anciens soldats américains souffrent actuellement du syndrome de stress post-traumatique (TSPT) ou d’autres problèmes de santé mentale, selon une étude publiée dans JAMA Psychiatrie. Il s'avéra que la libération des otages (ainsi que le financement occulte d'opposants proches des États-Unis au Nicaragua, les Contras) fut négociée contre la livraison à l'Iran d'armes américaines (2 008 missiles TOW, des pièces détachées de systèmes Hawks pour une valeur réelle de 12,2 millions de dollars)[62] et de rapports secrets sur les troupes irakiennes. Bien que leurs relations diplomatiques soient gelées durant cette période, l'affaire Iran-Contra prouve que des contacts et des rencontres eurent tout de même lieu entre les gouvernements de ces nations quand leurs intérêts étaient convergents. En juin 1982, l'Iran parvient à regagner le territoire perdu après l'attaque irakienne, et adopte une posture offensive pour le reste du conflit. L'Irak espérait qu'un tel mouvement entraînerait rapidement la chute du nouveau régime. Le Bataillon International de Libération est une unité militaire constituée de combattants étrangers se battant avec les Unités de protection du peuple pour défendre le Rojava contre l'État islamique[15],[16],[17]. Guerre d'Irak : comment tout a commencé il y a dix ans. La manœuvre échoue, et entraîna une violente répression de Téhéran. En 1988, l'armée irakienne reprend le dessus, avant d'être vaincue lors de l'opération Mersad (26 – 30 juillet 1988) qui est la dernière grande bataille de la guerre[réf. ... et parmi les combattants irakiens (armée irakienne et insurgés). Moscou livrant plusieurs centaines de millions de dollars de matériel militaire à l'Iran directement ou en passant par des pays tiers dont des obusiers M1954 envoyés dès l'ouverture du conflit, un contingent de conseillers militaires vient en Iran, 3 000 hommes mi-1983, et 4 200 en mars 1987, une station d'écoute soviétique fut installée dans ce pays, des officiers iraniens entrèrent dans des écoles militaires et il y eut coopération entre les services de sécurité[56]. Du côté irakien, on bénéficie de techniciens professionnels formés à l'occidentale (Garde républicaine). Selon une source officielle iranienne chargée du traitement des blessés chimiques, les pertes iraniennes par armes chimiques pendant la guerre seraient même de 100 000 blessés ou tués[11]. L'armée iranienne livra au nord et au centre des contre-attaques peu importantes, en général à l'aide d'un léger support de blindés et d'artillerie. Cependant, en dépit de la puissance de l'armée irakienne, le conflit s'enlise rapidement. Le sort des 175 plongeurs provoqua une vague de sympathie dans les réseaux sociaux iraniens[69]. … Un total de 546 navires de commerces étrangers furent attaqués par les deux belligérants, causant la mort de 430 marins civils[9]. Ancien général quatre étoiles, le plus haut grade aux Etats-Unis, Lloyd Austin a servi plus de quarante ans au sein de l'armée. Pascal BURESI, « GUERRE IRAK-IRAN, en bref », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 17 avril 2019. À partir de 1984, l'IRIAF est confrontée à l'usure du matériel face à un adversaire de mieux en mieux équipé. L'Arabie saoudite a ainsi déboursé entre 1980 et 1988 près de 25 milliards de dollars pour financer l'armée irakienne[46]. Un rapport d'experts de l'ONU envoyés par le secrétaire général de l'ONU pour enquêter en Iran sur les allégations d'utilisation d'armes chimiques daté du 8 mai 1987 confirme que des militaires et des civils de la région de Baneh ont été blessés au gaz moutarde. Le 18 juillet, Khomeini accepte le cessez-le-feu exigé par la résolution 598 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (en) et le secrétaire général de l'Organisation peut annoncer la fin des hostilités actives pour le 20 août à 03 h 00 GMT. La population civile est fortement mise à contribution, pour compenser les graves carences (dues aux purges khomeinistes) de l'armée régulière. La plupart de ces corps avaient les mains liées avec du fil de fer, ce qui semble indiquer qu'ils avaient été faits prisonniers par l'armée Irakienne et exécutés ensuite. Pour Bagdad, il s’agissait d’en rajouter pour prouver aux monarchies du Golfe que l’Irak avait vaillamment joué son rôle de bouclier contre l’expansionnisme révolutionnaire iranien, de manière à les convaincre de renoncer à leurs créances pour prix du sang versé »[1]. La première attaque menée par des Mig-25 avec des FAB-500T sur une cible dans une ville Iranienne a lieu à Ispahan, le 10 mars 1985[55]. Lorgnant depuis longtemps plusieurs territoires iraniens, il espère ainsi faire disparaître le régime fondamentaliste et réduire son influence sur le mouvement islamique, souhaitant lui-même prendre la gouvernance dans le monde arabe. Le 17 mai 1987, deux missiles Exocet lancés par un Mirage F1[28] irakien touchèrent la frégate USS Stark tuant trente-sept marins et blessant vingt-et-un autres. L'Encyclopædia Universalis avance le nombre d'1,2 million de morts[2]. nécessaire]. L'unité est fondée et dirigée par un ancien militaire qui se présente sous le pseudonyme de « Gekko », spécialiste du renseignement militaire[12], né à la fin des années 1980 ou au début des années 1990 dans l'est de la France, vétéran de la guerre d'Afghanistan et lui-même ancien membre de la brigade La Fayette[10]. Un film relatant ces évènements fut tourné [71]. Cette situation se ressentira particulièrement pour l'armée de l'air dont les échecs initiaux (bombardements peu précis, problèmes de logistique) faciliteront grandement la contre-offensive iranienne. Le budget militaire irakien atteignait 2,8 milliards de dollars et le budget iranien 4,5 milliards en 1980. C'est pourquoi Saddam Hussein, redoutant l'ascension de Khomeini et son regain de popularité dans le monde musulman, attaque l'Iran le 22 septembre 1980, sous le motif du désaccord frontalier. C'est en particulier le cas de l'URSS, de la France et des États-Unis. Elle regagna ainsi quelques territoires perdus. Le 2 août 1988 a lieu la dernière attaque chimique irakienne de la guerre : la ville d'Oshnaviyeh est bombardée par un avion irakien et au moins un millier de personnes sont blessées[22]. Du côté iranien, l'enrôlement de masse, y compris de très jeunes garçons, s'accompagne d'une exaltation des martyrs. Wesley Clark: Le plan US post 11/9: envahir 7 pays dont l’Irak, la Lybie, la Syrie et l’Iran Il n’y avait pas d’armes de destruction massive en Irak, et ce ne fut pas une question de mauvaises informations. Le groupe Australie estime à 70 000 le nombre de victimes iraniennes, dont 10 000 morts (dans leur très grande majorité des soldats) à la suite de l'emploi de ces armes[10]. Le conflit se caractérise par une forme de guerre de tranchées, du fait des grandes armées dont disposaient les deux belligérants, contrastant avec le peu de blindés, d'aviation, et d'aptitude pour des opérations combinées. Ces milices sortiront, pour une grande partie, largement affaiblies à l'issue du conflit. Pour Bagdad, il s’agissait d’en rajouter pour prouver aux monarchies du Golfe que l’Irak avait vaillamment joué son rôle de bouclier contre l’expansionnisme révolutionnaire iranien, de manière à les convaincre de renoncer à leurs créances pour prix du sang versé ». Il cite le quotidien Haaretz, « Mieux vaut pour Israël que cette guerre continue le plus longtemps possible », pour illustrer l'opinion des dirigeants israéliens [49]. Des entreprises d'Allemagne de l'Ouest fournirent de la technologie militaire à l'Irak pour l'aider à allonger la portée de ses missiles balistiques SCUD de 280 km à 600 km. Le 19 octobre 1987 quatre destroyers américains attaquèrent et détruisirent presque totalement au canon naval les deux plates-formes pétrolières iraniennes de Reshadat et Resalat. En juin de cette même année, l'Irak décrète un cessez-le-feu, mais voit son territoire envahi à son tour le mois suivant. Il est arrivé que les jeunes volontaires endoctrinés se précipitent sur les champs de mines. Les forces irakiennes avançaient le long de trois axes : vers Qasr-e Chirin au nord, Mehran au centre, et surtout Susangard et Khorramchahr dans le sud. Lorsque le Chah était au pouvoir, des dissensions existaient déjà entre l'Iran et l'Irak. Israël, ancien allié de l'Iran du chah, avait des raisons de redouter le panislamisme de la République iranienne et le panarabisme de l'Irak. Défiler vers le bas. Le 18 juillet 1988, Téhéran accepta le cessez-le-feu, qui prit effet le 22 du même mois. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». La guerre d’Irak est une guerre pour l’expansion territoriale d’Israël. Des entreprises françaises livrèrent aussi clandestinement du matériel à l'Iran (obus d'artillerie entre autres), que ce soit avec l'accord du gouvernement français dans le cadre du règlement des affaires des otages français au Liban et du contentieux financier franco-iranien Eurodif ou non avec l'aide de sociétés écran en Espagne ou au Portugal[63]. L'Arabie saoudite, le Koweit et les autres monarchies de la péninsule Arabique ont largement financé l'effort de guerre irakien, par crainte d'une contagion révolutionnaire vers leurs propres populations chiites. En 1980, ses 300 avions sont majoritairement de fabrication soviétique (MiG, Sukhoi) qui se révéleront inefficaces face aux chasseurs iraniens (de fabrication américaine). Cela entraîna le 18 avril 1988, une opération de grande envergure nommée Praying Mantis lancée par les États-Unis qui neutralisa le tiers de la flotte iranienne. » Le système de défense antiaérien intégré irakien « KARI », en partie de conception française, fut complété en 1986-1987[65]. Le 20 mars 2003, l'armée américaine intervient en Irak. La guerre Iran-Irak a souvent été comparée à la Première Guerre mondiale du fait de la nature des tactiques militaires employées par les deux camps. Certains corps n'avaient aucune blessure apparente, ce qui indique qu'ils furent enterrés vivants[67],[68]. L'ayatollah Rouhollah Khomeini proclame la république islamique après le départ forcé du souverain déchu, en février 1979. Le ministre des Affaires étrangères soviétique Édouard Chevardnadze se rendit à Qom rencontrer en mars 1989 l'ayatollah Khomeiny. Selon cette émission l'attaque a été perpétrée par un Falcon modifié et non par un Mirage F1. La guerre voit ainsi l'utilisation de fils de barbelés s'étendant le long des tranchées, de postes de mitrailleuse, de charges à la baïonnette, ainsi que d'attaques par vagues humaines, tactiques militaires induisant un nombre considérable de pertes pour les armées des deux camps. Une frégate iranienne (le Sahand de type Vosper Mk5) fut coulée ; une autre, le Sabaland (même type) gravement endommagée, un patrouilleur type Combattante II[34] et cinq vedettes furent envoyés par le fond, 87 militaires iraniens furent tués et plus de trois cents blessés[35], des plates-formes de forage reconverties en base pour les vedettes rapides furent investies par l'US Navy qui perdit un hélicoptère et ses deux pilotes. Nous avons eu une expérience bouleversante ayant assisté aux souffrances endurées par la fillette de quatre ans moins de deux heures avant sa mort. Des entreprises yougoslaves et britanniques construisirent cinq grands aéroports militaires entre 1975 et 1987, pour un montant de 4,3 milliards de dollars. En pratique : Quelles sources sont attendues ? Analyse militaire par l'USAF des capacités et des méthodes de l'armée de l'air irakienne pendant la guerre. Traduction : [JFG-QuestionsCritiques] Le rapport de l'ONU, réalisé par un colonel de l'armée espagnole, notait seulement que « des armes chimiques ont de nouveau été employées tant en Irak qu'en Iran » et que « le nombre de victimes civiles augmente ». Le président américain George H. W. Bush s'opposa à des sanctions contre l'Irak et lui accorda au contraire un prêt de un milliard de dollars[45]. Selon l'historien Pierre Razoux : « Pendant toute la durée de la guerre, la France va s’imposer comme le second pourvoyeur d’armes de l’Irak, derrière l’Union soviétique, en lui livrant 121 Mirage F-1, 56 hélicoptères de combat, 300 véhicules blindés, 80 canons automoteurs GCT-AUF1, du matériel antiaérien et antichar de dernière génération, des milliers de missiles et des millions d’obus et munitions diverses[64]. Le 16 avril 1987, l'Iran accuse l'Irak d'avoir utilisé l'arme chimique sur les villages frontaliers d'Alout et de Kandar près de la ville de Baneh, affirmant également que 10 villageois sont blessés lors de ces attaques[12] et accusant ensuite l'Irak d'avoir utilisé l'arme chimique le 21 avril 1987 dans la région de Baneh et Sardasht et d'y avoir blessé 60 personnes[13]. Entre 1970 et 1990, ses achats furent de 31,5 milliards de dollars (valeur 1985) et l'Union soviétique fut de très loin le principal fournisseur. Le lieutenant-général John F. Sattler et le major-général Richard F. Natonski ont dirigé 15 000 soldats américains et de la coalition contre environ 5 000 combattants insurgés dirigés par Abdullah al-Janabi et Omar Hussein Hadid. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_Iran-Irak&oldid=177851960, Pages avec des arguments non numériques dans formatnum, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page du modèle Lien web comportant une erreur, Article contenant un appel à traduction en allemand, Article manquant de références depuis août 2017, Article manquant de références/Liste complète, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Échec de l'offensive irakienne aboutissant à un, provoquer éventuellement un soulèvement dans la province iranienne du. La guerre Iran-Irak fut en effet le théâtre d'un scandale de trafic d'armes : l'affaire dite « Iran-Contra », également connue sous le nom de l'Irangate. Le conflit s'explique également par la volonté de l'Irak de remplacer l'Iran en tant que puissance dominante du golfe Persique. Le 22 juillet 1988 l'aviation irakienne utilise les armes chimiques sur le village iranien de Zarde : 275 habitants sont tués et des centaines blessés[21]. Certains seraient d'anciens membres des forces spéciales françaises[11], des commandos marine ou encore de l'ECTLO et du RAID[10]. Le commandant de l'unité, Gekko, affirme au Figaro que le groupe est en contact informel avec la Direction générale de la Sécurité intérieure[8],[13]. Elle est également due aux appréhensions des conséquences de la révolution iranienne de 1979 qui porte l'ayatollah Khomeini au pouvoir, le gouvernement sunnite irakien de Saddam Hussein craignant que cette dernière n'attise les desseins révolutionnaires de la majorité chiite longuement réprimée. Les associations d'anciens combattants sont très nombreuses, chaque cimetière Iranien à son carré pour les "martyrs" ou combattants de ce conflit, et à Isfahan, on trouve le cimetière des martyrs, entièrement consacré à ce conflit. Après le succès du référendum sur l'installation d'un régime islamique en Iran, remporté officiellement à 98 % par le « oui », il appelle dès 1980 les Irakiens à renverser le régime de Saddam Hussein arrivé au pouvoir un an plus tôt. À la suite de ces ventes, l'Irak a commencé à produire lui-même des mines du même modèle[58]. La force aérienne irakienne (acronyme anglais : IQAF) a joué un rôle important dans ce conflit. SSPT affectant «un quart de million» d'anciens combattants de la guerre du Vietnam. Le scandale ébranla la Maison-Blanche, qui avait elle-même placé l'Iran sous embargo militaire après l'arrivée au pouvoir de l'ayatollah Khomeyni. La ligne de front se stabilisa à la frontière commune, malgré de nombreuses offensives de part et d'autre, il n'y eut pas de percée majeure pendant plus de six ans. L'Irak compte sur la puissance et la modernité de son aviation, alors très largement supérieure à l'aviation iranienne (très affaiblie par les purges et l'embargo économique) et l'armée iranienne sur l'enrôlement de masse de sa population dans ses milices. Pour contrer les vedettes rapides des Gardiens de la Révolution (Pasdarans), le 160th SOAR (A), une unité composée d'hélicoptères légers AH-6/MH-6 Little Bird des forces spéciales des États-Unis ainsi que de vedettes Sea Spectre fut engagée à partir de 1987 pour lutter contre cette guérilla maritime : il y eut une centaine d'accrochages[27]. Le régime irakien a expliqué que c'était l'œuvre de l'armée iranienne. Début 1981, l'armée iranienne contre-attaque et parvient à libérer l'essentiel de son territoire début 1982. À partir de 1987, la confrontation avec les forces aéronavales américaines constitue une épreuve supplémentaire pour l'IRIAF. Le scandale était lié au sort d'otages américains retenus au Liban par le Hezbollah. Considérée comme l'un des conflits les plus importants du XXe siècle, la guerre Iran-Irak ne donnera lieu à aucune réparation, et n'induit pas de changements territoriaux. Au moment ou les derniers soldats américains vont quitter l’Irak, après la perte de près de 5000 de leurs camarades, le communiqué officiel de l’organisation des« vétérans d’Irak contre la guerre » (IVAW) témoigne d’une prise de conscience politique qui est un exemple pour tous les anciens combattants. La plupart d'entre eux se battent aux côtés du gouvernement syrien ou des djihadistes de l'État islamique, tandis que d'autres combattent avec les milices kurdes, en particulier contre l'État islamique. L'offensive irakienne de 1980 est baptisée Kadisiyya, en référence à la conquête de l'Iran par les Arabes au VIIe siècle. Dans ces combats, l'Irak a probablement perdu une cinquantaine de chars T-62 et l'Iran une centaine de chars Chieftain et de M-60A1. En janvier 1987, l'Iran lança deux grandes offensives : Kerbala 5, à l'est de Bassorah, où Téhéran voulait établir un gouvernement provisoire d'une République islamique irakienne, constitué avec les chefs des opposants chi'ites irakiens réfugiés en Iran ; et Kerbala 6, offensive à 150 km au nord de Bagdad, en direction des grands barrages de l'Euphrate. Il s'agit des « Boghammar » qui faisaient 13 m de long, filaient à 45 nœuds avec un équipage de six hommes. Les exportations irakiennes de pétrole auraient été ruinées sans l'ouverture d'une nouvelle ligne par la Turquie. L'Égypte a aidé indirectement l'Irak en lui fournissant deux millions de travailleurs pour remplacer ses hommes mobilisés et a collaboré activement dans le développement de matériel militaire. (Saddam Hussein — Wikipédia)Après l’invasion de l’Iraq par une coalitions a majorité Anglo-saxonne qui a duré 1 mois et 12 jours (et qui fut un succès du point de vue militaire), vint l’occupation et c’est là que de grosses erreurs ont été commises . Et à plus de 100 millions selon John Bulloch en 1983[48]. Des volontaires occidentaux sont aux côtés des Kurdes syriens des YPG, dans le Rojava où ils participent en 2016 à la bataille de Manbij et à l'offensive de Raqqa[14]. L'Irak réussit à franchir la frontière, mais la profondeur de pénétration variait considérablement d'une percée à l'autre. Le 3 juillet 1988, le croiseur USS Vincennes détruit le vol 655 Iran Air, un Airbus A300 commercial reliant Bandar Abbas à Dubaï, ce qui provoque la mort de 290 personnes, des pèlerins à destination de La Mecque[36]. Pour Margaret Thatcher, Première ministre britannique, l'attaque du vol IR655 était « compréhensible »[38]. Les États-Unis ont eu des contentieux avec l'Iran dès la proclamation de la République islamique. Le secrétaire général de l'ONU affirma que les nationalités « sont difficiles à déterminer, tant pour les armes que pour les utilisateurs de celles-ci ». Des antennes belge, suisse et dans l'outre-mer français suivent, respectivement en juillet, en août et en septembre de la même année[6]. Après huit années de guerre, la lassitude du conflit qui s'installe, associée à la dégradation rapide des relations entre les États-Unis et l'Iran, mais aussi au déclin du soutien de la communauté internationale pour l'Irak, mène à l'acceptation d'un cessez-le-feu négocié par l'ONU. semble-t-il marginal comme le retour de combattants afghans de Syrie, voire d’Irak. La Syrie, au contraire, a tenté d'affaiblir l'Irak en coupant l'oléoduc reliant Kirkouk au port syrien de Baniyas. L'affrontement militaire se double d'une guerre des symboles. Ainsi, ceux-ci purent atteindre Téhéran[57]. En 1979, le Shah d'Iran est renversé par la révolution islamique. Guerre d'Irak: Deuxième bataille de Falloujah La deuxième bataille de Falloujah a eu lieu du 7 au 16 novembre 2004 pendant la guerre en Irak (2003-2011). L'erreur initiale de Saddam Hussein est de croire que les importantes purges menées au sein des forces armées par Khomeini ont considérablement affaibli le potentiel militaire et défensif du pays (les forces armées iraniennes sont alors passées de 500 000 hommes en 1979 à 250 000 hommes à la veille de la guerre[4]). Pour l'historien Pierre Razoux, le nombre d'un million de morts est surévalué[1]. Selon l'analyse de Trita Parsi, Israël et l'Iran dépendait l'un de l'autre face à l'opposition de l'Irak et de l'Union soviétique[50]. Des aéroports militaires irakiens déjà existants ont également été modernisés dans le cadre de ces contrats[59]. Le 28 novembre 1980 se déroule une bataille navale près du port d'Umm Qasr : l'opération Morvarid durant laquelle des échanges de tirs de missiles Maverick et Silkworm ont lieu : six navires irakiens et un navire de la marine iranienne sont coulés[8]. Le 25 juillet, les moudjahidines du peuple, mouvement soutenu par Saddam Hussein, franchissent la frontière irako-iranienne pour tenter de renverser le régime iranien (opération Mersad). Le 18 mai 2015, les corps de 175 plongeurs militaires iraniens furent déterrés de la rive Irakienne du fleuve Chatt-el-Arab et rapatriés en Iran. Le meurtre par la police du vétéran de la guerre d’Irak Brian Easley. Son objectif est de promouvoir le mouvement islamique à travers tout le Proche-Orient. Le nombre des victimes du conflit n'est pas connu avec exactitude et varie selon les estimations de plusieurs centaines de milliers à plus d'un million de morts. Combattants étrangers pendant les guerres civiles syrienne et irakienne (Redirigé depuis Task force Lafayette (Guerre d'Irak)) De nombreux combattants étrangers ont rejoint les rangs des organisations militaires impliquées dans les guerres civiles syriennes et irakienne. Le groupe est composé de combattants turcs, kurdes, alevis, espagnols, grecs, allemands, albanais, circassiens, arabes, arméniens et Lazes[18].