À 14 h 0, la ventilation est remise en fonction pour éliminer le bouchon de vapeur. Oscar Mauroy cesse de se préoccuper, dès cet instant, du niveau 975 et travaille avec le niveau 765. « pour avoir “(...) par défaut de prévoyance ou de précaution, mais sans intention d’attenter à la personne d’autrui, involontairement causé la mort de 262 personnes (...), [et] porté des coups ou fait des blessures à 6 autres (...)”[63]. Le tireur de surface communique également mais de vive voix via un tuyau acoustique avec le machiniste pour effectuer les opérations demandées[8]. Jean-Louis Delaet, Alain Forti, Francis Groff. [41] ». Ils descendent à 1035 et 1175 mètres. Le 8 août 1956 à eu lieu la catastrophe du Bois-du-Cazier à Marcinelle, Charleroi, Belgique. Un incendie se déclare aussitôt. La température a augmenté immédiatement de manière extrême (1 100 °C) et les fumées toxiques et les flammes se sont propagées très rapidement tant vers le haut que vers le bas en raison de l'aérage des deux puits. La presse internationale couvrira la catastrophe durant de nombreuses semaines. Les cordons de sonnettes ayant été détruits lors de l'accident, les hommes dans la cage ne peuvent prévenir la surface pour les remonter. Pour la translation des cages, la communication avec la surface se fait au moyen de cordon de sonnette et d'un code : quatre coups signalant, par exemple, que la cage est prête à être remontée en surface[5]. Entretien avec le professeur Stassen », Revue du Nord, mars 2012, Marcel Leroy mentionne 5 000 francs belges (, Réalisée en 2006 à l'initiative du Patronato INCA-CGIL, à l'occassion du 50. Il faudra 4 h 30 pour augmenter le diamètre du pertuis. Antonio Ianetta, dès qu’il arrive en surface rencontre l'ingénieur Adolphe Calicis, l'informant qu'il y a un incendie à l'envoyage du 975[15]. Ce matin-là, peu avant 8 h, Oscar Mauroy est informé que trois hommes de l'équipe de nuit ont été retardés et qu'ils doivent être récupérés au niveau 835. Communauté européenne du charbon et de l'acier, Festival international des programmes audiovisuels de Biarritz, Hommage aux mineurs décédés le 08 août 1956 dans la catastrophe du Bois du Cazier, Rapport de la commission d’enquête chargée de rechercher les causes de la catastrophe du Bois-de Cazier le 8 août 1956, Il y a 55 ans, le drame du Bois du Cazier en images. Cloche Maria Mater Orphanorum offerte par l'Italie pour la commémoration du drame. La catastrophe de Marcinelle sera à l'origine d'un blocage des relations diplomatiques entre les deux pays et mit un terme définitif à l' accord charbon[49],[50]. On organise une infirmerie dans la salle des douches pour accueillir les blessés[26]. Merci. il prévient deux mineurs[f] qui se trouvent là de remonter en surface parce qu'il y a un incendie, il est environ 8 h 10[12]. Il y avait beaucoup d'attente par rapport à ce procès qui devait être, sur fond de lutte syndicale et de prise de conscience de la condition des ouvriers miniers, non seulement celui d'individus, mais également celui d'un système. À peine sorti, la cage est rappelée scellant ainsi son destin[6],[17]. À son retour, il n'y a pas de cage à l'envoyage mais une cage vient rapidement se poser sur le berceau mobile de la balance hydraulique. C'est chose faite à 8 h 45[19], les hommes descendent dans le puits mais, sans équipement respiratoire, ils doivent remonter une fois 835 mètres atteints en raison des fumées. Après 40 minutes, les 275 hommes sont répartis aux différents niveaux: le pompiste est déposé au niveau 170, c'est-à-dire à 170 mètres, 27 descendent aux niveaux 715 et 765, 89 à 835 et 907 mètres et le gros du contingent, 149 hommes sont descendus à 975 et 1035 mètres. La catastrophe minière du Bois du Cazier Le matin du 8 août 1956, la plus grande catastrophe minière de l'histoire de la Belgique se produisait au Bois du Cazier à Marcinelle, faisant 262 morts de 12 nationalités différentes, principalement d'origine italienne (136) et belge (95) et laissant derrière eux des centaines de veuves et d'orphelins. Willy Bourgeois, Serge Mayence (recueil des documents) et. Marcinelle 56 , une œuvre de plus sur la catastrophe du Bois du Cazier? Une tragédie, la plus grosse catastrophe minière de Belgique, a eu lieu ce 8 août 1956 à Marcinelle. La S.A. des charbonnages du Bois du Cazier est également condamnée à supporter les frais de justice et à une amende de 2000 francs belges[60]. L'ingénieur Calicis tente de remettre en fonction la dernière des cages restée en surface. Le tribut payé par Le wagonnet heurte la poutrelle métallique (fragilisée par un premier incident) qui pénètre dans le puits et arrache des conduites d'électricité, d'huile et d'air (ainsi que les cordons de sonnette et les câbles téléphoniques). Le rapport des experts judiciaires s'oppose quasiment en tout point aux conclusions des deux enquêtes (administrative et parlementaire). Le 17 août 1956 se déroulèrent les funérailles de 37 autres victimes[46]. La catastrophe … Le gouvernement belge conclut alors un accord avec l'Italie qui lui fournirait de la main-d'œuvre en échange de cinq tonnes de charbon par travailleur et par mois. Le port du masque fut rendu obligatoire et des recherches scientifiques furent menées pour réduire le risque d'incendie lié aux bandes transporteuses. Il prend la cage descendante pour rejoindre ses hommes. Un agrandir. Le 8 … Ces experts judiciaires ont pour mission de, « suivre l’instruction ouverte à charge de X du chef d’homicide par imprudence dans l’affaire de la catastrophe minière du Charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle, de prendre connaissance des dossiers et de donner leur avis motivé sur les circonstances et causes de la catastrophe et sur les responsabilités éventuellement encourues[58]. Ce dernier contre l'avis de ses camarades décide de ressortir de la cage pour redonner le signal de départ. L'industrie belge, au sortir de la seconde guerre mondiale avait été relativement bien préservée contrairement aux ravages que connurent l'Allemagne et le Nord de la France. À sa sortie, il est à nouveau contraint de faire son service militaire. Il remettra ses conclusions au procureur du Roi. [...] L'explication de l'attitude des prévenus est à trouver dans un état d'esprit, l'état d'esprit trop intéressé de celui qui s'obstine à se servir d'un objet usé pour en retirer encore quelques bénéfices, malgré les dangers dont il menace autrui et qui, pour atteindre ce but, commet les pires imprudences. Avant que l'unique disjoncteur en surface puisse faire son office, un arc électrique a enflammé l'huile déclenchant un déluge de flammes attisé par l'air sous pression. Les seuls villages italiens de Manoppello et Lettomanoppello[j] eurent à pleurer la disparition de vingt-neuf des leurs. Les deux cages sont reliées entre elles pour constituer un contrepoids. Par ailleurs, la création, en 1952, de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), lors du Traité de Paris, permit aux charbonnages belges de disposer de moyens additionnels importants. À chaque niveau et autour de chaque puits se trouve un « envoyage ». Le guidonnage du puits étant détruit, il faudra attendre le 18 août pour atteindre cette cote. Elle causa la mort de 262 mineurs. Oscar Mauroy informe Gaston Vausort, l'adjoint de l'envoyeur, Antonio Ianetta, au 975 des deux translations durant lesquelles ils devront laisser les cages libres[6]. Les dirigeants de la mine, souhaitant mettre un terme aux poursuites judiciaires, transigent et règlent à l'amiable leur différend avec les parties civiles en octroyant 3 000 francs belges par victime[60],[k]. L’« encageur » les réceptionne et lorsqu'il en a le signal peut commencer à les pousser dans la cage, qui est descendue étage par étage pour permettre l'encagement des huit logettes, un wagonnet rempli chassant un vide de l'autre côté de l’« envoyage »[7]. À 8 h 30, Pierre Votquenne, ingénieur des mines, accompagné du conducteur de nuit, Gustave Matton, souhaite descendre pour se rendre compte de la situation mais il faut attendre que la pression de l'air comprimé soit rétablie pour libérer les freins de la cage. Le matin du 8 août 1956, Oscar Mauroy, est le « tireur de surface »[b] et Henri Antignac est le machiniste. Si l'industrie minière belge avait été préservée durant la guerre, en corollaire, elle était vétuste contrairement à celle de leur voisins qui durent reconstruire et qui, par conséquent, se dotèrent d'outils d'exploitation plus modernes. Ceci s'explique par les accords qui avaient été conclus entre la Belgique et l'Italie, le 23 juin 1946 : les accords charbon[48]. Le passé, présent pour le futur Au sud de Charleroi, aux portes de l’Entre-Sambre-et-Meuse, le Bois du Cazier est devenu un lieu de vie et de rencontres sur fond de patrimoine industriel. Le Bois du Cazier reste avant tout un lieu de mémoire. Oscar Mauroy informe le niveau 975 qu'ils doivent laisser la dernière logette vide pour récupérer les trois hommes. Les parties civiles, soutenues par les communistes se pourvoient en cassation qui rend son arrêt le 26 février 1962. Seul un « trou d'homme » a été aménagé mais il ne permet pas le passage d'hommes équipés d'un Dräger (18 kg). Le ministre de la justice, Albert Lilar, le fait expulser du pays au motif de « nuisance à l'économie du pays »[65]. Depuis, des cérémonies commémoratives rappellent le souvenir des 262 mineurs qui ont péri dans cette terrible tragédie. La cage descend à 1 035 mètres avant de remonter en surface [12]. » œuvre d'Antonio Nocera[l]. Trente ans après cette tragédie, je tiens encore à remercier ces hommes qui ont risqué leur vie pour tenter de sauver leurs camarades et je leur dis toute la fierté que j’ai d’avoir travaillé avec eux. La catastrophe du Bois du Cazier ou catastrophe de Marcinelle est la plus importante La Belgique ne permettant pas à cette époque de faire objection de conscience, il est emprisonné. Antonio Ianetta n'est pas là à cet instant ; il est en train de déplacer une berline de bois qui gêne la collecte des wagonnets pleins. La catastrophe du Bois du Cazier ou catastrophe de Marcinelle est la plus importante catastrophe minière survenue en Belgique1 au charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi), le 8août1956. Le Bois du Cazier comporte deux puits surmontés de châssis à molette distants de 27 mètres et communiquant entre eux, l'un permet l'admission de l'air et l'autre son évacuation. Ce jour-là, 262 mineurs, dont plus de la moitié d'Italiens, allait perdre la vie. Les hommes arrivés à leur niveau se rendent ensuite à leur poste de travail qui peut parfois être distant de deux kilomètres. Jean Stromme, l'ingénieur hollandais chargé de l'approfondissement du puits d'extraction est le 275e homme à être descendu dans la mine ce jour-là. Il n'y eut dès lors pas d'investissement pour augmenter la sécurité ou pour moderniser les infrastructures[51]. Le ministère public et les parties civiles interjettèrent un appel devant la cour d'appel de Bruxelles. Le 8 août 1956, 275 mineurs sont descendus au fond de la mine et seulement 13 sont remontés vivants, 262 camarades ont perdu la vie. Mais personne n'est plus en mesure d'actionner la balance hydraulique pas plus que de monter dans la logette arrêtée au niveau de l'envoyage[6],[20]. Vous souhaitez nous envoyer une information?Utilisez le formulaire de contact pour nous envoyer vos scoops! Les documents apparaissant dans le rapport de la commission d'enquête identiques à ceux produits par l'enquête administrative ne laissent aucun doute quant au fait que les deux enquêtes, sous l'action de Roger Lefebvre, ont été menées de concert[57]. L'opération technique qui prend d'ordinaire six heures est effectuée en moitié moins de temps et permet de disposer à nouveau d'un ascenseur[24],[21]. Le wagonnet plein à peine engagé retombe dans la galerie. Antonio Ianetta constate alors un déluge de flammes, prend peur et s'enfuit vers l'autre puits tandis que Vausort s'échappe par une autre voie[12]. Une épaisse fumée noire s'échappe des deux puits, elle est visible à des kilomètres à la ronde.