Elle en actualisera les conclusions dès que de nouvelles connaissances scientifiques seront disponibles. Ces tests antigéniques, pour diagnostiquer le Covid-19 chez les personnes qui ont des symptômes, devraient permettre de "désengorger" les laboratoires. Coronavirus : les entreprises s'adaptent face à la crise. Si tous les tests sérologiques utilisés pour le diagnostic du COVID-19 reposent sur le même principe – la recherche dans le sang d’anticorps dirigés contre le virus – ils n’ont pas tous les mêmes caractéristiques et usages. Il conviendra de faire attention en cas de thérapie par transfert de plasma de personnes infectées et gueries (immunisation passive): dans ce cas le test sera positif, c'est-à-dire indiquera que la personne a au moment du test les anticorps recherchés, sans préciser que l'infection a été (déjà) jugulée, et si l'immunité n'est que brièvement apportée par le traitement ou acquise. Ainsi si le ministre de la santé a déclaré dans sa conférence de presse du 28/3/20: Le nombre de tests pratiqués (en) rapporté à la population (par million d'habitant), peut être un indicateur quantitatif de la capacité d'un état à repérer les malades contaminés, mais ne l'est pas systématiquement. Finalement, ces tests confortent la compréhension épidémiologique de Covid-19 apportées par des études étrangères sur des bases cliniques, et sont surtout un élément clé pour statuer de la réponse à la pandémie d'une population donnée[31]. La HAS préconise d’y recourir auprès des mêmes populations que les tests automatisables : en diagnostic de rattrapage de patients symptomatiques, en cas de test virologique négatif mais de symptômes évocateurs de COVID-19, et auprès des personnels soignants ou d’établissements d’hébergement collectif qui ont été en contact avec le virus et pour les enquêtes épidémiologiques. La sensibilité assez mauvaise des tests PCR, proche de 60 % dans la population générale, a semble-t-il contribué à rejeter un doute sur l'efficacité et donc l'utilité des tests pour le diagnostic dans la population générale même si une majorité de contaminés est asymptomatique[49]. Test de dépistage du coronavirus le 7 septembre 2020 à Rennes. Le test s'effectue en prélevant une goutte de sang, le plus souvent au bout d'un doigt, et en la mettant en contact avec un réactif[94]. L'étude a porté sur 83 patients La Haute autorité de santé (HAS) a donné ce vendredi son feu vert à un troisième type de tests plus rapides, les tests antigéniques, pour diagnostiquer le Covid-19 chez les personnes qui ont des symptômes, avec l'espoir de "désengorger" les laboratoires. L'avis général du corps médical est que le test du coronavirus à visée diagnostique est peu utile, que l'on peut se contenter d'une évaluation par les symptômes. quantité livrée ? La Pcr digitale, pratiquée sur un seul prélèvement, a une sensibilité meilleure pour la détection du virus que la PCR [201],[202], (contre par exemple 540[203],[204],[205] pour la Corée). [126], à un dépistage sur la base d'un traçage des contacts présumés des porteurs symptomatiques, détectés comme tels (hormis les cas de faux négatifs), et sur la base du volontariat {\displaystyle R_{0}} En effet il y a par exemple pour le Sars-Cov2 de nombreuses et constantes mutations du virus, qui peuvent le rendre moins détectable. Un million de morts : comment le Covid-19 a franchi cette barre symbolique, COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile, GUIDE DEFISCALISATION avec L'Express Votre Argent. SAGA. En mars et avril, il y a peu d'informations sur les nombres de kits de test disponibles, soit du côté des fabricants - capacité de production ? de l'épidémie[31]. Il y avait en effet à cette date une proportion[52] en moyenne d'au moins 1/2 de faux positif si le critère d'inclusion est uniquement basé sur un test Pcr. On pourra par contre évaluer avec plus de précision, du fait de la spécificité élevée, la part de la population qui n'a pas été contaminée. En particulier, la mortalité apparente dix fois plus élevée en France qu'en Allemagne (dont les capacités de dépistage sont 6 fois[191],[192] plus élevées qu'en France) est probablement liée en grande partie à une sous estimation du nombre de cas réels en France[193],[194]. En France, compte tenu début juin d'un nombre de décès journalier de 60, la maîtrise de l'épidémie se fait par la surveillance des clusters[120],[121] et le maintien des mesures barrières[122]. La courbe des décès laisse cependant espérer une stabilisation début mai[219]. Hong Kong a mis en place un système permettant aux patients suspects de rester à la maison : le service des urgences fournit un tube d'échantillon au patient, celui-ci crache dedans, le renvoie et obtient un résultat de test quelque temps après[140]. Au 17 avril, le site FINDDX[15] recense plus de 500 tests destinés au diagnostic du SARS-CoV-2, dont 428 commercialisés et 85 en développement. A l'inverse, les tests salivaires doivent bien être analysés en laboratoire. Les tests sérologiques présentent un taux de faux négatifs plus élevé[69] que les tests antigéniques, qui semblent les plus simples et les plus fiables d'utilisation, même si mi-avril ils ne sont pas produits en France. La politique, décidée mi-mai, consistant à faire bénéficier sur prescription le personnel médical d'un test sérologique[72], ne parait pas très cohérente car elle ne peut s'apparenter ni à une politique de dépistage, ni à un suivi épidémiologique (mais pourtant présenté comme tel), qui aurait pu être effectué par sondages. Le groupage parait pourtant d'autant plus justifié que mi-mai en moyenne moins de 4% des tests Pcr réalisés à l'hôpital sont positifs [117] et parfois beaucoup moins[118]. Le recours aux autotests pourrait également être envisagé en complément de l’offre de diagnostic existante, mais la HAS a identifié deux freins majeurs. Les TDR sont des examens de biologie médicale, réalisés en laboratoire. Les capacités Françaises de production de tests paraissent cependant insuffisantes mi-avril, pour cet objectif et les commandes de tests faites à l'étranger soumises aux alea résultants d'une demande mondiale importante. Avec ces différentes annonces, qui ouvrent la voie au remboursement et à l'utilisation de ces nouvelles techniques, la France élargit son arsenal de tests de diagnostic, alors que les laboratoires sont embouteillés et les délais trop longs. Erreur d'identification du patient, notamment lorsque la procédure n'assure pas une traçabilité automatique par code barre depuis le prélèvement jusqu'à la délivrance du résultat. Si vous voulez subir le test de dépistage anonymement, recherchez des cliniques publiques qui acceptent les patients sans demander d’informations personnelles . Le poolage pourrait être généralisé pour s'assurer de façon rapide la non contagion d'un groupe d'individus amenés à une certaine coexistence: patients de résidences pour personnes âgées (où 50 % des décès enregistrés ont eu lieu[103]), passagers embarquant sur un navire, détenus[104] après avoir fait une estimation de la prévalence[105] En effet, le dépistage de clusters en remontant les chaines de contacts de ceux qui sont détectés positifs se révèle en pratique inopérant dans de nombreux cas[106], tandis que le traçage numérique sur la base du volontariat reste en partie du domaine de l'expérimentation[107],[108]. Les tests sont fabriqués par l'entreprise pharmaceutique Vital Care, basée à Alger avec une capacité de production de 200 000 tests par semaine[136]. En rapportant le nombre de tests à la taille de la population nationale, soit le nombre de tests réalisés pour 10 000 habitants dans chaque pays, la France en réalise pour l'instant 15. quantité utilisée ? Cependant à partir de la fin juin le ministère de la Santé modifie sa politique pour autoriser le dépistage de toute personne le souhaitant dans les zones de clusters ou périphériques[130], puis le 25 juillet à toute personne le souhaitant. Un test diagnostique du SARS-CoV-2 peut être effectué en cas de suspicion de maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) à l'examen clinique et en complément à des examens approfondis (tomodensitométrie, etc.). [109],[110] Le risque de diffusion de l'épidémie augmente en effet avec le délai moyen de réalisation des tests. Les résultats des tests antigéniques sont "un petit peu moins bons" que ceux des RT-PCR, mais c'est "compensé par leur rapidité et par le fait qu'ils peuvent être déployés en dehors des laboratoires: en pharmacie ou dans les cabinets de médecine générale", a-t-elle souligné. L'infrastructure de recherche européenne EVA (European Virus Archive) s'est rapidement organisée pour fournir aux laboratoires de diagnostic du monde entier des éléments viraux destinés à servir de contrôles pour les tests basés sur l'ARN ou sur la protéine[1]. En pratique, ils sont quasiment inutilisables pour faire du dépistage. ,[161],[162],[163],[164], de réactifs[165], (comme de respirateurs[166] en réanimation) due en particulier à l'insuffisance de la production nationale[167],[168]. La valeur de 0,49 de la valeur prédictive positive, en prenant en compte la prévalence estimée début avril, montre l'importance des critères d'inclusion si on veut comparer l'efficacité des traitements de deux études, pour éviter un biais de sélection. R Le NHS britannique a annoncé lui aussi qu'il commencerait à tester les cas suspects à la maison, ce qui évite le risque d'infecter d'autres personnes à l'hôpital et de devoir désinfecter l'ambulance en cas d'utilisation[141]. Ces défauts de dépistage de mise à disposition du matériel de protection du personnel soignant[174],[175], subis ou résultants de négligence, seraient juridiquement de nature à engager la responsabilité de l'État, et de la direction de certaines maisons de retraite[176], dans le cadre du principe de précaution[177], de la non application du droit de retrait[178] ou de mise en danger de la vie d'autrui. En identifiant les personnes qui sont ou ont été contaminées par le virus, les tests sérologiques ont leur place d’une part dans la surveillance épidémiologique de la maladie ; et d’autre part dans la stratégie diagnostique, en complément du test virologique (par RT-PCR) qui reste le test de première intention pour le diagnostic de la phase aiguë du COVID-19 (voir avis de la HAS publié le 2 mai dernier). Au 4 mars 2020, l'OMS a répertorié les laboratoires de référence officiels et les protocoles de développement suivants[14] : Dès le mois de janvier, tous les fabricants potentiels se sont lancés dans une bataille pour produire les kits de tests RT-PCR : lutte contre le temps pour juguler l'épidémie et lutte commerciale pour ne pas rester à l'écart d'une demande explosive. En calculant la valeur prédictive d'un test sérologique sur la base d'une prévalence de 0,10 (valeur à retenir mi-avril selon le ministre de la santé)[73], on trouve une valeur prédictive négative de 0.97, ce qui montre qu'un tri devient moins efficace qu'au début de l'épidémie (3 % des testés étant des faux négatifs). Or le résultat positif d'un test sérologique signifie avec une probabilité probablement supérieure à 50 % que le patient a été contaminant mais ne l'est plus, qu'il n'a le plus souvent plus de charge virale, et il a donc peu d'intérêt en moyenne de le mettre à l'isolement (même si on ne peut parler pour le test de faux positif). Il peut être effectué par des tests de réaction en chaîne par polymérase après transcriptase inverse pour la détection de l'ARN viral (RT-PCR) ou par des tests à base d'anticorps ELISA pour la détection des protéines du virion. Il faut faire des prélèvements dans les voies respiratoires basses, ou dans les selles. La disponibilité effective des réactifs est un point critique dans la politique de dépistage mise en place dans chaque pays. Les tests antigéniques sont "rapides" et "donnent un résultat en 20 à 30 minutes", a-t-elle expliqué. t Le recul ne permet pas à ce jour de l’affirmer avec certitude. LIRE AUSSI >> Manque de personnel, files d'attente, résultats tardifs : le grand bazar des tests Covid. Le 9 juin 2020, le physicien David Mendels s'insurge contre la fiabilité désastreuse de 10 tests (sur les 11 testés par son entreprise, parmi les 21 ayant l'agrément du ministère) : « Sur les 11 tests sur lesquels a travaillé David Mendels, un seul a franchi la barre de la fiabilité selon les critères établis par la haute autorité de santé (HAS) en matière de spécificité et de sensibilité. 95% d'entre eux sont négatifs[20],[21]. Ainsi, il n'aurait pas beaucoup de sens de mettre à l'isolement pendant trois semaines, les 5 % de la population[70] qui sont immunisés contre le virus, et sont donc détectés positivement pour le test. Aujourd’hui, elle complète ces travaux en définissant les indications des tests unitaires : tests diagnostiques rapides (TDR), tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) et autotests. Par contre si la positivité vis-à-vis d'un test n'est pas par exemple assortie de mesures d'isolement (par exemple doit de retrait au niveau professionnel) le dépistage manquera ses objectifs. s Mauvais prélèvement ; le virus est présent mais le prélèvement a récolté trop peu de virus ; en particulier, on a vu des cas où le prélèvement est réalisé par le patient, ce qui risque d'être insuffisant car le prélèvement est très désagréable. Merci de renseigner votre adresse email afin de récupérer vos abonnements aux alertes emails. positifs Les tests peuvent être utilisés par différents intervenants: des médecins qui auront une optique de diagnostic ou de sa confirmation, des responsables sanitaires qui souhaitent mettre en œuvre une campagne de dépistage, des épidémiologistes qui souhaitent évaluer le niveau de dissémination de l'épidémie pour -. Les tests antigéniques "vont permettre de soulager, désengorger les laboratoires qui sont aujourd'hui complètement saturés par l'activité de RT-PCR", a estimé le Dr Cédric Carbonneil, chef du service d'évaluation des actes professionnels de la HAS. Le malade peut alors dans ce cas sortir de l'isolement 25 jours[25] après le début de la maladie. En effet, dans le cadre d'une politique de dépistage qui doit aussi intégrer une pénurie de tests, il est important d'essayer de maximiser, à un niveau de contagion donné, le rapport L'organisation actuelle pour la réalisation des tests PCR est basée sur des plateaux techniques disposants des installations et des machines d'analyse ; ces plateaux techniques existent dans des laboratoires publics associés aux CHU ou dans des laboratoires privés qui fédèrent quelques dizaines ou quelques centaines de laboratoires de ville. Le gouvernement de Québec a déjà commandé 200 000 de ces tests[135]. Le traçage des contacts est en effet difficile à mettre en ouvre en phase 3 de l'épidémie, quand la prévalence a dépassé un certain seuil. Le test de RT-PCR en temps réel peut être effectué sur des échantillons respiratoires obtenus par diverses méthodes, y compris un écouvillonnage nasopharyngé ou un échantillon d'expectoration[137],[138]. Une approche basée sur la métagénomique permettrait de tester 19200 prélèvements simultanément C'est en effet davantage la dynamique de la contamination que son niveau qu'il est intéressant de surveiller. t LIRE AUSSI >> Covid-19 : bientôt un test rapide, portable et français ? Les TROD sont des tests d’orientation diagnostique, et non des tests permettant de poser formellement le diagnostic de COVID-19. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les enfants de moins de 10 ans seraient des porteurs asymptomatiques aussi susceptibles d'être contaminés que les adultes[85], et pas significativement moins que ceux dont l'âge est compris entre 10 et 19 ans[86],[87],[88],[89],[90]. R Le taux de patients infectés mais asymptomatiques serait compris entre 1 et 50 %, selon les sources[149],[150],[151]. Une recherche a révélé que la sensibilité de la méthode pour la détection de la Covid-19 était de 98 %, à comparer à une sensibilité de 71 % pour la RT-PCR[44]. Ces tests donnent un résultat en 15 minutes La sensibilité de ce type de test est évaluée entre 50 et 60 % et la spécificité est assez mauvaise à 75 % , contre 99 % et 98 % pour les tests PCR multiplex[5], qui ne sont pas encore utilisés au début du mois de mai 2020.