Tout au long de son œuvre, Baudelaire établit de mystérieuses correspondances, passerelles jetées entre le réel (le monde d'ici-bas, lieu de contingences matérielles) et l'irréel (l'univers spirituel et, bien souvent, l'au-delà). Le sang répandu résume la cruauté humaine (« La fête qu'assaisonne et parfume le sang » - Le Voyage), voire divine (« [...] malgré le sang que leur volupté coûte, / Les cieux ne s'en sont point encore rassasiés ! • La cloche fêlée Ses 168 pièces rompent avec le style convenu, en usage jusqu'alors. Voir ma vidéo sur la section Tableaux parisiens. Cette transformation transparaît d’ailleurs dès le titre Les Fleurs du Mal qui suggère une transformation du mal en fleur. 14 vidéos « La chevelure », Les Fleurs du mal « Le serpent qui danse », Les Fleurs du mal « Un hémisphère dans une chevelure », Le Spleen de Paris - Rédaction de l'introduction et d'un axe du commentaire du « Serpent qui danse »: l'éloge de la femme. Sa supplique sera entendue puisque, sur ordre du garde des Sceaux, son amende sera réduite à 50 francs. Explication lineaire le soleil Baudelaire (239.74 Ko) Le voyage partie 6 (218.56 Ko). Charles Baudelaire sur poetes.com Le … Spleen et Idéal ouvre les Fleurs du Mal. Enfin, un doute plane sur la nature du sommeil ultime qu'est le repos éternel (Remords posthume ; Le Squelette laboureur). Le temps mange la vie / Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le cœur / Du sang que nous perdons croît et se fortifie ». Le 4 février 1857, Baudelaire remet à l'éditeur Auguste Poulet-Malassis[3], installé à Alençon, un manuscrit contenant 100 poèmes. « Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large » (Le Beau Navire) ; Le sang, Baudelaire le voit même dans le soleil couchant (« Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige » - Harmonie du soir), « à l'heure où le soleil tombant / Ensanglante le ciel de blessures vermeilles » (Les Petites Vieilles), et jusque dans la lueur d'un foyer qui inonde « de sang cette peau couleur d'ambre » (Les Bijoux) ou d'une lampe allumée à contre-jour, tel un « œil sanglant qui palpite et qui bouge » (Le Crépuscule du matin). A quand une vidéo sur « Les Figures Féminines Dans Les Fleurs Du Mal » ? La nuit n'est pas en reste : elle suscite neuf poèmes. Dossier sur le recueil Les Fleurs Du Mal de Baudelaire. Mais il peut se borner à entonner « le cantique muet que chante le plaisir » (Femmes damnées - Delphine et Hippolyte). Un poignant et dernier poème, dédié à Maxime Du Camp, s'intitule Le Voyage. On note aussi un goût du contraste qui s’exprime dans l’alliance de termes contradictoires. Dès 1845, un recueil de quelque 26 poèmes est annoncé sous l'intitulé « Les Lesbiennes ». Il faut sans doute entendre le Mal dans toutes ses acceptions : l'une des plus anciennes pièces du recueil, écrite vers 1841 - Baudelaire, les Fleurs du mal, Le Livre de poche, page 362. probablement la plus ancienne pièce du recueil. Vous pouvez aussi consulter . Elle ne reprend pas les poèmes condamnés par la censure. - Apprécier les propriétés sémantiques, sonores, prosodiques et visuelles, en lien avec le sens. Loin ! Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal / « Alchimie poétique : la boue et l’or » Charles Baudelaire et Les Fleurs du Mal. Dès lors, ce titre s'impose définitivement. Dans le mystique Harmonie du soir, il assouplit la formule du pantoum, basée sur une stricte répétition. Le sommeil occupe une place centrale. Merci beaucoup pour ces vidéos qui me sont très utiles pour mon oral de français !! Deux autres procurent un relatif apaisement (La Lune offensée) ou un endormissement temporaire (La Fin de la journée). Je n’ai pas encore eu le temps de faire cette vidéo, mais je m’y attelle en décembre ! La poésie contemporaine reste imprégnée d'un romantisme où, dans la foulée de Jean-Jacques Rousseau, la Nature consolatrice, miroir des états d'âme, joue un rôle essentiel. • Hymne à la Beauté Peintre d'idées, il invente des images suggestives qui s'impriment durablement dans l'esprit du lecteur. Le jugement le condamne à une forte amende, réduite sur intervention de l'Impératrice ; il entraîne la censure de six pièces jugées immorales. « À la très-belle, à la très-bonne, à la très-chère » (Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire) ; Mais l'inverse n'est pas systématiquement vrai : une construction non régulière peut accompagner l'enchantement (Correspondances). Bonjour Amélie je viens de tomber sur ce site très enrichissant, on n’étudie maintenant les poètes maudits et les poètes romantiques et voilà maintenant que grâce à vous je peut bien découvrir le mal des fleurs et tout ce qui tourne autour. Mais Baudelaire préfère nettement les saisons froides. Son hypersensibilité et sa lucidité l'inclinent à la misanthropie. mérçi également amélie ca ma fait plaisir. Certes, le sommeil procure un bien-être physique (« Les morts, les pauvres morts [...] doivent trouver les vivants bien ingrats, / À dormir chaudement, comme ils font, dans leurs draps » - La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse). Les 163 poèmes des Fleurs du Mal en comportent : Seuls 15 utilisent une combinaison métrique : Baudelaire reste obstinément fidèle à l'alexandrin, qu'il utilise dans près de sept poèmes sur dix. Mais cette faculté de réminiscence s'avère équivoque : elle peut se figer dans l'attente (Le Balcon), raviver une plaie mal cicatrisée (La Vie antérieure) ou - plus rarement - susciter l'extase (Harmonie du soir). Le Voyage résume ses convictions. Seulement voila, j’ai une petit soucis: je vois dans l’introduction de votre vidéos que vous dites que vous en avez fait 5 autres pour plus développer les différents thèmes du livre, mais je ne sais malheureusement pas où trouver ces vidéos, j’ai cherché, mais en vain! » (L'Imprévu). Il s'insinue dans quinze poèmes. L'une des dernières pièces affirme : « Que la douleur, ô Père, soit bénie ! le vers initial est répété en fin de strophe : la strophe initiale est répétée en fin de poème, avec une variante (, une strophe-refrain est intercalée entre des strophes (, plusieurs strophes sont répétées selon un schéma complexe (. lâcheté, l'ennui et le mal. Comme Victor Hugo, il pratique l'alexandrin trimètre, à trois coupes égales : – Madame Sabatier, qui tenait un salon littéraire et qui inspira à Charles Baudelaire une passion spirituelle. que le monde est grand à la clarté des lampes !Aux yeux du souvenir que le monde est petit ! Le titre Les Fleurs du Mal suggère un processus de transformation du mal en fleur, de la boue en or. L'intitulé de certaines pièces en témoignage : Spleen I - Pluviôse, irrité contre la ville entière contient l'oxymore « sales parfums », en écho au titre du recueil. Paru trois siècles auparavant, le livre eût été condamné et son auteur aussi. » - Obsession ; « Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute ? Tant dans Les Fleurs du mal que dans ces Poèmes en prose qui, pourtant, dans leur titre originaire Le Spleen de Paris et tant de passages évoquent la ville, on chercherait vainement le moindre pendant de descriptions de Paris comme elles foisonnent dans Victor Hugo. Elle s'explique certes par son éducation chrétienne qui lui a enseigné le devoir de charité, mais sans doute aussi par un tempérament bien meilleur que ce qu'il laisse croire (ainsi, c'est en la défendant contre des ivrognes qui la tourmentaient qu'il aurait rencontré Jeanne Duval un soir de 1842)[46]. Évoquant la grandeur et la misère humaines incarnées par la Femme (« Faites votre destin, âmes désordonnées, / Et fuyez l'infini que vous portez en vous ! similitudes; la mort demeure inconnu dans les 2 poèmes, Bonjour, Le serpent rampe tout au long du recueil. Pas moins de quatre éditions, à chaque fois différentes, se succèdent en l'espace de onze ans, de 1857 à 1868 - année suivant la mort de l'auteur. Le recueil des Fleurs du Mal sera ainsi poursuivi pour outrage aux bonnes moeurs et à la morale publique et certains de ses poèmes seront retranchés de la première édition. Elle utilise des images suggestives en procédant à des associations souvent inédites, tel l' « Ange cruel qui fouette des soleils » (Le Voyage). 1-la mort des pauvres Tu peux télécharger et imprimer les pages de mon site en cliquant sur le lien vert « Clique ici pour imprimer cet article » à la fin de chaque article. Certes, il se souvient de son périple maritime de 1841 mentionné au chapitre précédent. Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes de Charles Baudelaire, englobant la quasi-totalité de sa production en vers, de 1840 jusqu'à sa mort survenue fin août 1867. Baudelaire s'avère très sensible aux sons, qui résonnent dans une soixantaine de poèmes - soit plus du tiers. Pour préciser sa pensée, il l'utilise volontiers accouplé, uni par la conjonction et. Comme précisé au chapitre suivant, son voyage en mer de 1841 lui laisse des souvenirs intenses où divers sons résonnent durablement. Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». Une est même hyper-régulière car construite sur deux rimes uniquement, ce qui constitue un tour de force (Sonnet d'automne). Son dandysme lui impose le détachement. De façon novatrice, au sang peuvent s'associer plusieurs sens physiques différents de la vue : L'inexorable fuite du temps - « injurieux vieillard » (Le Portrait), « joueur avide » (L’Horloge), « ennemi vigilant et funeste » et « rétiaire infâme » (Le Voyage) - obsède Baudelaire. Elle traduit la phobie proprement physique qui minait Baudelaire et semble avoir préludé au mal qui l'emportera[36] (« - Hélas ! Nées d'une volonté de transcendance (Élévation), les tentatives de dépasser cet accablement s'avèrent presque toujours décevantes. Les fleurs du mal par Charles Baudelaire Oeuvre d'un poète partagé entre ses propres contradicitons, qui s'inspira autant de la réalité que de l'idéal abstrait en célébrant des faits immondes et a priori sans valeur. Les deux premiers s'adressent à sa mère, qu'il aime profondément mais dont le remariage avec un officier autoritaire l'a durablement blessé. 8/4 « Comme un homme monté trop haut, pris de panique » (Châtiment de l'orgueil) ; le vice (« maint pauvre homme [...] soûl de son sang » -, la culpabilité (« Je sens fondre sur moi / [...] de noirs bataillons de fantômes épars, / Qui veulent me conduire en des routes mouvantes / Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts » -, la douleur (« Rien ne rafraîchira la soif de l'Euménide / Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang » -, l'odorat (« Je croyais respirer le parfum de ton sang » -, l'ouïe (« Comme un sanglot coupé par un sang écumeux / Le chant du coq au loin déchirait l'air brumeux » -, le toucher (« Je t'aime quand ton grand œil verse / Une eau chaude comme le sang » -, le « printemps adorable » et « son odeur » (, l'automne au beau « ciel clair et rose » (, « les noirs ennuis des neigeuses soirées » (, l'immensité d'une nature hostile (« Le navire glissant sur les gouffres amers » -, l'avidité du temps qui passe (« Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide » -, l'étendue de l'illusion (« [...] au plus noir de l'abîme / Je vois distinctement des mondes singuliers » -, la profondeur de l'ennui (« Et plonge tout entière au gouffre de l'Ennui » -, le lancinant désir de fuir la souffrance dans la volupté (, le mystère insondable d'un au-delà annonciateur de terreurs (, funeste - qui concerne ou cause la mort (, fatal - qui annonce ou accompagne la mort (, « la boîte où l'on met tous ces corps » (, ombre attendrissante d'une « Ève octogénaire » (, victime de la concupiscence et du mépris masculins (, dépourvue d'amour-propre et d'intelligence, « esclave vile, orgueilleuse et stupide », l'homme n'étant, quant à lui, qu'un « tyran goulu, paillard, dur et cupide, / Esclave de l'esclave et ruisseau dans l'égout » (, magicienne redoutable, telle « la Circé tyrannique aux dangereux parfums » (, créature perverse et cruelle à « la griffe et la dent féroce » (, le chat-pard et l'once (variétés de serval et de panthère -, la docilité (« Et des jongleurs savants que le serpent caresse » -, soit horizontalement, quand les cinq sens physiques fusionnent dans une, soit verticalement, entre les sens physiques et un. Il est rapatrié dans des circonstances imprécises. Spleen et idéal dresse un constat sans concession du monde réel : c'est une source d'affliction et de blessures (le spleen), qui suscite chez Baudelaire un repli sur soi mais aussi le désir de reconstruire mentalement un univers qui lui semble viable. » -, suscité par Dieu pour chanter la souffrance, rédemptrice selon la théologie chrétienne (, zélé au point de « buter du front sur son travail » (, ouvert au mystère de l'au-delà « car le tombeau toujours comprendra le poète » (, captif d'un monde auquel il ne peut s'adapter (, solitaire, « sinistre, ennemi des familles » (, orphelins, naufragés, captifs, vaincus... et bien d'autres ! À quatre reprises (Bénédiction ; Les Phares ; Un voyage à Cythère ; L'Imprévu), Baudelaire s'adresse à lui. Le recueil est divisé en six sections: spleen et idéal, tableaux parisiens, Fleurs du Mal… Les Fleurs du mal sont alors une sorte de voyage qui comporte six étapes. Dans l'un de ses projets de préface, Baudelaire précise, non sans ingénuité feinte ni malicieuse provocation : « Il m'a paru plaisant, et d'autant plus agréable que la tâche était plus difficile, d'extraire la beauté du Mal. À partir de 1848, Baudelaire y substitue le titre « Les Limbes ». Il associe des éléments de manière inédite. Merci Baudelaire résume leur désillusion en reprenant deux fois, mot pour mot, l'image suggestive des « cocotiers absents ». Pour aller plus vite, tu peux essayer de regarder ma vidéo en changeant de navigateur internet (mozilla, google chrome…) ou bien fais une recherche sur internet pour trouver le plugin qui fait défaut à ton navigateur pour visionner les vidéos. - Spleen et Idéal (85 poèmes) : déchirure du poète entre une aspiration vers un " Idéal " et le " Spleen ", c'est-à-dire l'ennui (angoisse). Comment trouver un plan de dissertation ? merci, Bonjour Amélie il me semble que vous avez oublier une section « Piéces condamnées ». » - Femmes damnées - Delphine et Hippolyte), il cherche à débusquer la beauté jusque dans la laideur physique (Les Métamorphoses du Vampire) ou morale (Les deux bonnes sœurs). », savez-vous m’aider par rapport à cela? Merci d’avance et encore merci pour les 2 premières vidéos qui m’ont bien aidées. 2-Une seconde édition augmentée de 35 poèmes nouveaux (et d'une section inédite : Tableaux parisiens) est publiée en 1861 . Ces vidéos m’ont aidé à rafraichir ma mémoire et ainsi à mieux comprendre le recueil. Baudelaire rompt avec les conventions de l'alexandrin. La femme aimée est une inspiratrice pour Baudelaire, une muse aux multiples visages : mère, amante, déesse, diablesse. (, femmes victimes de la débauche, active ou subie (, immigrées qu'accablent la nostalgie, les rigueurs climatiques et le racisme, comme évoqué. Le sadisme s'accompagne de masochisme quand Baudelaire affirme : « Je suis de mon cœur le vampire » (L'Héautontimorouménos). "L'exaltation des sens" Préface Le monde actuel accorde peu d'importance à la poésie. / Dans un sommeil aussi doux que la mort » - Le Léthé), de désespoir (« Résigne-toi, mon cœur ; dors ton sommeil de brute » - Le Goût du Néant), de culpabilité (Le Vin des chiffonniers) ou de honte (La Fin de la journée). 3 – Dans « Le Vin », il se tourne vers les « paradis artificiels » : l’alcool et les drogues. C’est le sens de l’idéal que le poète parvient à atteindre dans un poème comme « Harmonie du soir » où le chaos du temps est transcendé par une harmonieuse éternité. » - Mœsta et errabunda) expliquent toute l'œuvre de Baudelaire. Cet Idéal prend de multiples visages : l’enfance, l’ailleurs exotique, le voyage, les femmes, l’ivresse. Les termes évoquant la mort reviennent avec une insistance - et même une complaisance - telles que dresser une liste exhaustive des poèmes qui les emploient peut, a priori, paraître aussi fastidieux qu'inutile. Il se libère du carcan que constituent : En outre, il explore deux variantes rarement pratiquées : Baudelaire manie un langage recherché et même savant : les souvenirs de ses humanités abondent, à travers de constantes références à l'antiquité gréco-romaine. Elle apporte une douzaine de pièces inédites (on peut en exclure 2 autres, d'un intérêt plus que mineur : À Théodore de Banville et Le Calumet de paix). Ce memento mori inspire à Baudelaire des pensées noires tournant à l'obsession sépulcrale (« Mon âme est un tombeau » - Le Mauvais Moine). Baudelaire est aussi un alchimiste de la société dont il sublime la laideur. La femme incarne souvent l’Idéal, la douceur, la sensualité, l’exotisme mais aussi la souffrance et la trahison, prenant même parfois les traits d’un bourreau, comme dans « Le Vampire ». Ses « fleurs maladives » sont dédiées au poète Théophile Gautier[4], qualifié par Baudelaire, dans sa dédicace, de « parfait magicien des lettres françaises » et « poète impeccable ». La « fourmillante cité (...) pleine de rêves » (Les Sept Vieillards) où il a toujours vécu, les ambitieux travaux d'Eugène Haussmann l'ont transformée en un chantier permanent (« Le vieux Paris n'est plus (la forme d'une ville / Change plus vite, hélas ! Le résultat s'avère mitigé : au moins huit poèmes débouchent sur le spleen quand sept provoquent une correspondance qui conduit à l'idéal. Oui je pense ainsi ça serait plutôt 1857 et la réhabilitation les  » Fleurs du Mal  » 1949 ……. Le second chef d'accusation n'est pas retenu. Baudelaire célèbre ainsi une charogne en décomposition dans « Une charogne » ou transforme la beauté en laideur dans « Les métamorphoses du vampire ». Dans « l’Ennemi », Baudelaire définit ainsi le temps : « Ô douleur ! Positivement, la mer « rauque chanteuse » symbolise : La mer résume donc toute l'ambivalence des sentiments de Baudelaire, qui peuvent l'embarquer pour l'enchantement comme le noyer dans le désespoir. Cette opposition Spleen/Idéal qui compose la première partie des Fleurs du Mal est d’autant plus frappante que les deux thèmes se côtoient tout au long de la section. Les Paradis artificiels est un essai de Charles Baudelaire paru en 1860, où le poète traite de la relation entre les drogues et la création poétique. 5/4/3 « Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris » (Au Lecteur) ; • Élévation Bien que peu mise en évidence par la critique, l'empathie de Baudelaire envers ceux qui souffrent apparaît en filigrane tout au long de son œuvre. Fils d'un habile dessinateur amateur, Baudelaire nourrit une passion pour la peinture. Bonjour Amélie, le reflet dans un miroir, qui ouvre les portes d'un monde imaginaire enchanté ; diverses sensations physiologiques (notamment l'olfaction et l'ouïe) qui se combinent et composent un univers idéal. - dans quel vin ? Il ne comporte que cinq poèmes, tous dédiés au vin, ce « grain précieux jeté par l'éternel Semeur, / Pour que de notre amour naisse la poésie / Qui jaillira vers Dieu comme une rare fleur ! Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes de Charles Baudelaire, englobant la quasi-totalité de sa production en vers, de 1840 jusqu'à sa mort survenue fin août 1867.. Publié le 21 juin 1857, le livre scandalise aussitôt la société conformiste et soucieuse de respectabilité. merci beaucoup vos vidéo me sont d’une grande aide étant donné que je passe le bac de français cette année grâce à vous je me suis beaucoup améliorée et mes résultats sont en constante progression Lucide jusqu'à la cruauté, sa vision déploie au grand complet tout l'appareil des pompes funèbres. « Du souvenir », il « cueille la fleur exquise » (Le Parfum). Près d'une moitié n'échappe pas au spleen (Une nuit que j'étais près d'une affreuse Juive ; Confession ; La Cloche fêlée ; L'Examen de minuit). Je n’ai pas encore eu le temps de réaliser cette vidéo, mais je compte le faire courant décembre. En observateur sensible mais avec une grande économie de moyens, il cerne les traits distinctifs de chaque saison : Deux allégories retiennent l'attention. Elle plane régulièrement, bienveillante et tutélaire (Bénédiction ; Avec ses vêtements ondoyants et nacrés ; Je te donne ces vers afin que si mon nom ; Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire ; Le Flambeau vivant ; Réversibilité ; L'Aube spirituelle ; L'Irrémédiable ; Chanson d'après-midi ; Le Vin des amants ; Les Métamorphoses du Vampire ; Le Reniement de Saint-Pierre ; La Mort des amants ; La Mort des pauvres ; Hymne ; L'Imprévu ; La Rançon ; Le Rebelle) mais parfois perverse ou hostile (Les Bijoux ; Le Flacon ; Le Revenant ; Une Martyre ; Le Voyage). Bonjour, est-ce que la vidéo sur le scandale qu’à fait les fleurs du mal est déjà disponible ? Je voulais savoir quelle était la signification du titre. le reflet dans un miroir suscite la tristesse, voire le dégoût mêlé de remords lorsqu'il s'agit de sa propre image ; le souvenir éveille un regret nostalgique ou ravive des blessures souvent anciennes et mal cicatrisées ; la beauté physique provoque un désir érotique jamais assouvi, trouble et empreint de culpabilité ; les sensations physiologiques deviennent insupportables (les parfums s'affadissent, virent à l'aigre ou au rance et écœurent ; les couleurs se délavent ou aveuglent ; stridents, les sons agressent). Ce n’est qu’en 1949 que la Cour de cassation réhabilite Baudelaire et autorise la publication des six pièces condamnées en 1857. Baudelaire s'avère précurseur d'André Gide, qui affirmera près d'un siècle plus tard qu' « on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments ». Pour commencer je voulais vous remercier pour ce site juste MA-GNI-FIQUE qui m’a été d’une très grande aide pour l’écrit de français !! Dans son refus de fermer les yeux sur la putréfaction charnelle (Une charogne), et par une hallucinante anticipation, Baudelaire va jusqu'à se considérer lui-même comme un vivant squelette (Le Mort joyeux). Dès le début du recueil, la douleur est saluée comme « noblesse unique » (Bénédiction). Dans cet ensemble qu'est Les Fleurs du Mal, la femme tient une place centrale. Il peut s'agir : Provoquant une obsédante dualité, le miroir montre une apparence dont Baudelaire n'est pas dupe. Il s'affranchit du mécanisme accablant de la métrique par : « Nous nous embarquerons sur la mer des TénèbresAvec le cœur joyeux d'un jeune passager.Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,Qui chantent :"Par ici !