bureaux à l'étranger. Une banque proche de vous . Le 27 mai 1942, l'aviso Chevreuil, de la France Libre, franchit la passe Honikulu (au sud) et entre dans le lagon de Wallis. D'après Christophe Sand, cette société polynésienne ancestrale a connu une première séparation en deux groupes : Ces différences sont avant tout observables au niveau linguistique : le proto-polynésien s'est séparé en deux dialectes[2]. L'île reçoit les noms de code Strawboard[53], Atom et Lameduck[57]. Les îles deviennent en 1961 un territoire d'outre-mer (TOM) après référendum. Wallis and Futuna, self-governing overseas collectivity of France consisting of two island groups in the west-central Pacific Ocean. Bernard Vienne et Daniel Frimigacci divisent l'histoire d'Uvea en quatre périodes[Note 2] distinctes[VF 2],[V 2] : La période dite Uteleve correspond à l'installation des premières populations Lapita vers 1300 av. D'une certaine manière (...), c'est refuser le temps de la lumière, celui de l'évangélisation. A Wallis-et-Futuna, la valeur de ce coefficient est de 2,05. Les premiers Européens découvrent Futuna en 1616. Chaque vendredi découvrez les petites histoires de Wallis et Futuna, comme les surnoms des îles ou encore l'origine des fameuses " Futuna ne compte qu'une douzaine d'étrangers, parmi eux uniquement quatre français. Le premier contact de Futuna avec des Européens a lieu en 1616 : les Hollandais Willem Schouten et Jacob Le Maire, sur l'Eendracht (350 tonneaux) et le Hoorn (100 tonneaux), jettent l'ancre le 21 mai 1616 et abordent Futuna en chaloupe le 22 mai 1616. Les recherches dans ce domaine sont assez récentes (années 1980 à aujourd'hui). La présence européenne à Wallis-et-Futuna n'est cependant significative qu'au XIXe siècle avec l'arrivée de missionnaires catholiques. Là encore, la perception est assez différente : la mission se plaint d'un relâchement des mœurs et des actes mole katoliko (« pas catholiques »), tandis que les Américains trouvent les Wallisiennes très farouches[AngB 3]. La conversion de Wallis et de Futuna ne s'est pas faite uniquement pour des motifs religieux, mais obéit également à des facteurs politiques. Sous l'influence des pères maristes, le souverain wallisien fait une première demande de protectorat à la France en février 1842, puis en octobre de la même année : le Lavelua transmet (par l'intermédiaire des missionnaires) ces demandes aux différents capitaines de navires qui accostent à Wallis. Le commandement américain décide d'installer une base à Wallis. Un documentaire français réalisé par Matthieu Maillet en 2019. Cependant, bien que Wallis et Futuna soient proches (entre un et sept jours de voyage en pirogue)[AngA 2], elles ont connu une histoire séparée et distincte : ce n'est qu'avec l'arrivée des occidentaux que Futuna et Wallis commencent à être associées spécifiquement ensemble, jusqu'à former une entité politique commune (protectorat puis territoire d'outre-mer). Les différends politiques provoquent parfois de véritables « batailles rangées »[AngB 8] entre les villages d'Alo. Pour comprendre l’histoire de Wallis-et-Futuna, autrefois sous la domination du royaume des Tongas, il ne faut pas manquer la visite du site de Talietumu et ses vestiges de pierre basaltique d’un ancien fort du XVe siècle, ou bien celui de Tonga Toto dont l’ancienne forteresse surplombe la mer. Statistiques des îles Wallis et Futuna. Les habitants continuent à vivre de leurs cultures vivrières : taro, bananier, igname, kapé. Un corps expéditionnaire conduit par le capitaine Molina (de son vrai nom Jean José España[54]) débarque sur l'île. En réponse au vol des vêtements de marins par les wallisiens, les hommes d'équipage pillent le village de Fagatoto et s'en prennent violemment aux habitants[AngA 7]. Des tongiens arrivent durant la période d'Atuvalu et commencent à marquer l'île de leur influence. Après une semaine, la goélette repart vers Futuna. L’ensemble de cette organisation, très largement dominée par le droit local, en raison du petit nombre de français et d’étrangers présents à Wallis et Futuna, devait subsister jusqu’à la loi du 29 juillet 1961. L'élevage porcin est destiné à l'accomplissement de cérémonies coutumières. 2014 - Guide touristique de la Martinique avec les photos et le descriptif des plages et des communes »[VF 3]. A Uvéa (Wallis), la présence tongienne s’impose dès le XVème siècle. Le fort le plus important est celui de Kolonui, au sud d'Uvea, encore visible aujourd'hui après restauration dans les années 1970 ; d'autres forts existent autour du lac Lanutavake et à Utuleve. D'après Sophie Chave-Doarten, ce code « [impose] définitivement des règles de vie d’inspiration chrétienne à la population wallisienne »[41]. L'enseignement dispensé par les missionnaires se fait en wallisien et en futunien. La population doit se remettre au travail. Accueillis par la population futunienne, ils se métissèrent parmi les habitants et, selon les versions, leur apprirent de nouvelles techniques d'agriculture et de construction, mais finirent par être tous massacrés par les Futuniens. Pour autant, on ne peut pas encore parler de contrôle direct de Tonga sur Wallis. Cette période est dite des Forts et dure de 60 à 100 ans. Les vexations subies par les wallisiens avec George Marina expliquent en partie pourquoi, après avoir été pillés par les marins anglais, les uvéens se sont vengés aussi violemment[33]. Vers 1110 av. Les historiens ont recours à l'archéologie, la linguistique, ainsi qu'à la tradition orale : Bernard Vienne et Daniel Frimigacci se livrent à une ethnohistoire[VF 1]. L'histoire de Wallis sous le protectorat est marquée par les luttes d'influence entre la mission catholique et l'administration française (réduite à un résident de France et son chancelier). Cette situation est caractéristique de la relation inégale entre Wallis et Futuna, cette dernière étant toujours subordonnée à son « île sœur ». Le chef Takala est nommé Lavelua, mais la population wallisienne n'accepte pas son autorité et Vaimua Takumasiva redevient le roi de Wallis. Plusieurs wallisiens lui demandent en effet de soutenir une pétition auprès du gouvernement français pour mettre fin aux travaux forcés (le fatogia), et certains souhaitent même l'élire en tant que roi[48]. histoire de Wallis et Futuna (France) - l'Europe de la Poste vers 1860 - philatelie et marcophilie - l'histoire postale par la lettre ancienne et le timbre poste. Le roi tongien George Tupou 1er, baptisé par des missionnaires wesleysiens, voit dans la religion protestante un moyen pour reprendre le contrôle des îles anciennement conquises par l'empire du Tu'i Tonga au XVe siècle : Rotuma, Niue, Lau (aux Fidji) et 'Uvea. Cet épisode est resté dans la tradition orale futunienne comme le débarquement des « Chinois » (Tsiaina). La capitale est Mata Utu. Plus aucun navire n'aborde l'île pendant 17 mois[52]. La tradition orale rapporte de riches liens avec Samoa : les souverains du royaume d'Alo, par exemple, sont originaires de Samoa (lignée de Fakavelikele). Pour Frédéric Angleviel, cette période sans écriture correspond à la protohistoire de l'Océanie[1]. Louis-Antoine de Bougainville atteint Futuna le 11 mai 1768 et, frappé par son isolement, la nomme « l'enfant perdu du Pacifique »[24]. Ils baptisent les deux îles Futuna et Alofi îles de Hoorn en référence à leur port d'embarquement. Il faut attendre les années 1820 pour que des Européens ou assimilés (Américains, Australiens) foulent le sol d'Uvéa. Life Dates: No 1 (mars 2001)- Frequency: Annual : Subjects: Wallis and Futuna Islands -- Periodicals. La confusion vient sans doute du mot futunien Tsiaina, qui fit croire à un Occidental anglophone présent sur l'île qu'il s'agissait de la traduction de China (Chine) en anglais. Cependant, Gerbault devient la source de troubles politiques dans l'île. 117 Futuniens sont baptisés[39]. Les tongiens aménagent un grand réseau de routes pour relier toutes ces places défensives, signe d'une volonté de contrôler étroitement le territoire dans le district de Mu'a et de se protéger des chefferies indépendantes du nord (Hihifo). Les missionnaires interdisent également les voyages en haute mer (tāvaka) afin d'isoler les îles des influences extérieures[2], notamment les protestants[34]. À l'époque, Wallis-et-Futuna font partie de l'évêché du Pacifique Central. C'est également la fin des beachcombers : la mission catholique s'évertue à éloigner ces « corrupteurs de mœurs » et met en place un très fort contrôle des mœurs. Pour ce qui est de l'île de Wallis, elle fut visitée 150 ans après Futuna par un Anglais, le capitaine Samuel Wallis, les Européens donnèrent son nom à cette île. En 1922, l'annexion est jugée trop coûteuse par la France et est abandonnée[RX 8]. Une véritable folie de consommation s’abat sur l’île malgré les efforts de réglementation de la résidence »[AngB 2]. La période post-1945 est marquée par la multiplication des crises politiques entre la mission, l'administration et la chefferie et les nombreuses révolutions de palais. Comptant vingt membres, elle est secondée par le conseil territorial, composé de chefs coutumiers. Un contrôle social très fort est ainsi imposé à l'ensemble de la population wallisienne. », « les sources les plus fiables et surtout les plus accessibles [sur l'histoire de la Polynésie] sont (...) souvent d'origine exogène », « Aujourd'hui, parler ouvertement des esprits des ancêtres, (...) c'est retomber dans l'obscurité de ce temps qui devrait être considéré par tous aujourd'hui comme révolu : le temps du paganisme. Wallis ne sera visitée qu'en 1766 par le Britannique Samuel Wallis qui lui donnera d'ailleurs son nom. Néanmoins, Vienne et Frimigacci écrivent : « Les relations entre Uvea et Tonga ne cesseront, semble-t-il, qu'à l'arrivée en Océanie des missions chrétiennes rivales, voire ennemies, rassemblées chacune sous les bannières catholique ou protestante. Déposer une annonce. Les pères maristes tentent de contrôler les mœurs de la population uvéenne, mais des relations amoureuses et sexuelles se développent entre GI's et wallisiennes[62]. Le droit coutumier est une expression très récente dans l’histoire des îles Wallis et Futuna, mais elle existe depuis 1946 en Nouvelle Calédonie. », « ’Uvea n’a pas évolué en vase clos. Ils proviennent essentiellement du 8e bataillon de défense de marine (en). Les ministres coutumiers élisent alors Emmanuel Brial, commerçant français d'ascendance wallisienne par sa mère, mais face à l'opposition du résident et de la mission, Kapeliele Tufele devient Lavelua. Lethnohistoire et larchéologie laissent supposer que les îles étaient autrefois des dépendances tongiennes. […] Le 23 juin 1946, un sous-marin américain de passage à Futuna donna à la mission, sans ravitaillement depuis 2 ans, un peu de farine. Il quitte l'île le 10 décembre 1926, au grand soulagement des autorités locales. En cette période où Wallis et Futuna entrent progressivement dans la modernité, l'Église catholique agit comme un filtre : « la religion (lotu) limite les effets négatifs de l'irruption occidentale [et] propose de nouveaux modèles de vie à ses fidèles »[AngB 1]. À compléter; Histoire. « Ministère des Outre-Mers, Wallis-et-Futuna - Économie, 30 novembre 2016 ». Désormais, les Wallisiens et Futuniens sont citoyens français à part entière, même s'ils disposent d'un statut spécial qui ne s'applique que sur le territoire. Durant cette phase, les différentes entités politiques indépendantes et rivales de Futuna vont progressivement s'unifier. France. Parallèlement, les missionnaires explorent systématiquement le pays, inventorient ses ressources physiques, sociales et culturelles. Ce nouveau traité de 1910 est censé préparer à l'annexion, demandée officiellement par le roi en 1913 (sous l'influence du résident Victor Brochard), mais elle n'aboutit pas. Des chrétiens sont tués, leurs plantations razziées. En recoupant les différentes sources, Harms conclut que cette tradition orale a été inventée de toutes pièces par les Européens[26]. Le 8 décembre 1941, à la suite de l'attaque de Pearl Harbor par le Japon, s'ouvre la guerre du Pacifique. Loin des routes empruntées par les navires européens, 'Uvea et Futuna restent longtemps en marge des contacts qui deviennent à cette époque de plus en plus nombreux entre océaniens et occidentaux dans le reste de la Polynésie, ce qui explique notamment qu'elles aient pu maintenir de nombreux traits culturels jusqu'à aujourd'hui et qu'elles n'aient pas subi de véritable colonisation. Les habitants se sédentarisent, en même temps qu'on observe une forte hausse de la population. Soixante-dix lépreux sont mis en quarantaine sur l'îlot de Nukuatea et les médecins américains examienent toute la population wallisienne[61]. L'économie est largement soutenue par la dépense publique à travers les salaires distribués, « Wallis et Futuna sont parmi les rares îles polynésiennes à avoir conservé vivantes des coutumes qui ailleurs ont progressivement disparu lors des contacts répétés avec les Occidentaux (...) Il ne s'agit pas d'un folklore à l'usage des touristes, ni de la reconquête d'un patrimoine culturel pour retrouver une identité perdue. Comme toujours, les trois pouvoirs (coutumier, administratif et religieux) se trouvent dans un fragile équilibre. D'ailleurs, un message radio envoyé d'Indochine française le 16 avril 1941 félicite « les Français de Wallis d'avoir accepté la famine plutôt que la farine qu'ils auraient pu facilement obtenir de Nouméa s'ils s'étaient ralliés à la dissidence »[R 6]. Plusieurs enfants métis naissent de ces unions[62]. À l'époque, Futuna est donc morcelée en de multiples groupes rivaux qui s'affrontent régulièrement, même si certains ont noué des alliances en cas de danger commun (les envahisseurs tongiens, par exemple)[VF 8]. De même, plusieurs conflits ont opposé les futuniens aux Tongiens. En 1830, le commerçant George Marina, métis espagnol, débarque à Wallis. « Aujourd'hui, parler ouvertement des esprits des ancêtres, (...) c'est retomber dans l'obscurité de ce temps qui devrait être considéré par tous aujourd'hui comme révolu : le temps du paganisme. On doit à deux enseignants du collège de Sisia (circonscription d’Alo, île Futuna), Oddon Abbal, docteur en histoire de l’université de En conséquence de ces troubles, cinq meneurs dont Soane Toke sont jugés le 10 mars 1927 et déportés à Nouméa le lendemain par le navire de guerre français Cassiopée[49]. En 2011, le bilan dressé à l'occasion de la publication du livre La déportation pour motif d’homosexualité en France. Il inaugure une période de stabilité d'une longévité inégalée dans l'histoire récente de Wallis, puisqu'il reste roi jusqu'à sa mort en 2007. The collectivity is geographically part of western Polynesia. En effet, les femmes essentiellement, regroupées en associations locales, ramassent les coquillages sur le récif à marée basse et fabriquent avec ce matériau des colliers, des serre-tête et autres objets décoratifs. Son chef-lieu est Mata-Utu. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ils acheminent une quantité importante d'armements, DCA, avions, tanks, etc. Dans l'esprit des missionnaires, « il était inutile d'avoir une formation moderne, de parler le français ou l'anglais (...). »[66]. Si les habitants des îles manquent de produits importés, ils retourneront cultiver la terre et pêcher »[R 6]. En 1926, le navigateur Alain Gerbault séjourne à Wallis pendant quatre mois. Les deux assassins ont les dents arrachées puis on leur fait mâcher une racine de, Certains forts avaient été construits avant l'arrivée des tongiens et pourraient remonter à l'influence samoane sur 'Uvea (, Le terme de syncrétisme est critiqué par Françoise Douaire Marsaudon (, « Beyond the shadow of a doubt, the Ancestral Polynesian homeland consisted of.