Bientôt, des touches « art déco » et « art nouveau » seront ajoutées. Les ingénieurs disposent de « châteaux » aux styles éclectiques. Oui, les garçons de l’autre, je les sépare, filles, garçons. Comme il y a un terrain derrière qui est non utilisé, on pourrait construire un petit jeu pour les enfants pour les grandes vacances. Les premiers « corons » sortent de terre à Nœux et Bruay en 1852 pour absorber l’arrivée massive de la main-d’œuvre. Chaque coron regroupe une dizaine de logements et des équipement collectifs pour trente familles : une pompe à bras et un four à pain. On y trouve l’un des plus célèbre site minier qui resta en activité jusqu’en 1989 ! Chaque compagnie affirme sa puissance par l’architecture de sa cité. Élever sept enfants dans ces conditions n'est pas chose facile. Par souci du confort des mineurs mais aussi par mesure de prévention. Au début du XXe siècle, le géographe Paul Vidal de La Blache, en voyage dans le nord de la France, note : « Autour des puits de mine dont les silhouettes bizarres hérissent la plaine agricole de Lens, les rangées de corons s’alignent uniformément par huit ou dix : tristes petites maisons que rien ne distingue entre elles, nées à dates fixes, pour encadrer les mêmes existences multipliées comme les zéros d’un nombre. Les maisons des porions et des employés, plus grandes et mieux organisées que celles des ouvriers, encadrent l’entrée de la fosse. L’attribution de logements fut un élément de cette stratégie. Les 10 000 mineurs de 1850 seront 218 000 en 1947 (400 000 avec leurs familles), venus d’une trentaine de pays, à la grande période de la Reconstruction, apogée de leur puissance, où tout leur est accordé. Non,non, ça ne m’intéresse pas, ça ne m’a jamais intéressée. Sous l'impulsion du maire de la commune de Drocourt, Monsieur André Pouly (maire de 1965 à 1995), se créée la Société anonyme d'économie mixte de Drocourt (SAEMD) dont ce dernier fut également président. Les enfants jouent dans la cour de la maison : à Drocourt, il n'y a pas de terrains de jeu, et pendant les grandes vacances, les enfants jouent dans la rue. : Conditions de vie dans un coron de Drocourt. En 1900, ils sont déjà 20 000, dix fois plus, rappelle Marlène Virey, à l’office de tourisme. Chaque maison possède sa cour fermée avec dépendances et grand jardin dont la superficie, au fil du temps, augmente considérablement (de 50 à 1 300 mètres carrés). « Vous pourrez avoir « les terrils à défaut de montagnes » comme le chantonnait Pierre Bachelet. Les corons étaient installés à proximité des mines où les mineurs partaient y travailler. Ils passent leur mercredi, leur samedi, leur dimanche dans la rue ? Gâteau de pommes de terre au Cœur d’Arras. Les rues des corons n’étaient pas goudronnées, ni pavées. Les différences entre compagnies en matière de logement sont considérables suivant les périodes et l'habitat minier reste d'une grande variété. On jouait dans la rue avec les copains. Moi ça ne me gène pas, j'pourrais pas de les savoir dans la maison, alors pour un gosse c'est pas une vie. La fin du charbon qui est annoncée depuis près de quinze ans n'a pas incité les Houillères à entretenir, ni à rénover ce patrimoine. « Camus haut » et « Camus bas », selon le nombre d’étages, mal conçus et mal adaptés, se révèlent inconfortables, incommodants. Que l’on songe un instant à cet afflux soudain de population. Maison et jardin leur appartiennent, et le confort, nous l’avons vu, est minimum. Ils marquent le premier âge des cités minières qui ont évolué en cités pavillonnaires, cités-jardins, et cités modernes Camus. Aujourd’hui, ils ont évolués … Certains sont même classés aujourd’hui au Patrimoine Mondiale de l’Unesco ! > À visiter : La cité de la Clochette et Notre-Dame-des-Mineurs. Oui, ajoutez moi à votre liste de diffusion. Cependant quand même, il y a un confort minimum ici, vous n’avez pas de salle de bains. 1965. Symboles des cités modernes, ces maisons préfabriquées en béton gravillonné, au toit plat, obéissent à des principes édictés par Le Corbusier : espacement des logements, air, lumière, organisation. Le sol, truffé de galeries, s’affaisse. Les Houillères, propriétaires des terrains et de l'ensemble des corons dans lesquels elles logent les mineurs depuis plus d'un siècle, sont responsables de cet abandon. Direction Wallers-Arenberg, à 12 km de Valenciennes et 45 km de Lille. C’est ça qui nous manquerait, une salle de bains, pour les enfants, pour tout le monde, c’est ça qui nous faudrait. En 1870, les compagnies délaissent les corons, exigus, insalubres, pour un nouveau type de construction, dessiné par les ingénieurs : les cités pavillonnaires. La configuration architecturale est des plus sommaires. Les Houillères, propriétaires des terrains et de l'ensemble des corons dans lesquels elles logent les mineurs depuis plus d'un siècle, sont responsables de cet abandon. En 1946, les houillères sont nationalisées. Des jardins individuels permettent de cultiver un maigre lopin de terre, d’y installer clapiers, poulaillers, pigeonniers et petits ateliers, afin que « la classe laborieuse » s’adonne à des « loisirs hygiéniques », au lieu d’aller se perdre dans des assommoirs où pourraient fermenter des germes de révolte. Les corons, les briques rouges, la mine … Tout un patrimoine que la ville de Wallers-Arenberg a décidé de rénover totalement en 2001. », Gîte de Wallers 46 rue de Croy 59135 Wallers-Arenberg, Web http://www.gites-de-france-nord.fr/location-vacances-Nord-Gite-a-Wallers-3942.html. Ça Drache encore plus sur les réseaux sociaux : http://www.gites-de-france-nord.fr/location-vacances-Nord-Gite-a-Wallers-3942.html. On n'y trouve qu'une seule chambre dans laquelle la mère tient à séparer les garçons et les filles pour la nuit. Pluie d'actualités et de bons plans en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Cet agrément, indéniable, est aussi un piège, souligne l’historien Yves Le Maner : « Le potager, présenté comme un complément de salaire et un loisir hygiénique, constitue un fil à la patte pour l’ouvrier. Ben ici, pour l'instant ils vont jouer dans la cour. Dans cet univers, le partage des tâches et des jeux entre les garçons et les filles est rigoureux. En 1914, juste avant d’être détruite et rasée par les bombardements, Lens compte 36 000 habitants, soit l’équivalent d’aujourd’hui. » Ainsi, les corons, qui ont tant marqué les esprits, ne sont-ils que les vestiges archéologiques d’une époque révolue. Faites donc l’expérience de vivre … Sans l’effort des Houillères, rien n’est possible à Drocourt pour améliorer la qualité de la vie. C’est l’âge d’or des cités minières. », Début du XXe siècle, l’âge d’or des cités minières. Archiviste au Centre historique minier du Nord-Pas-de-Calais, à Lewarde, Virginie Debrabant tient à préciser : « Les corons ne représentent qu’un court moment, de 1825 à 1890. Pendant ce temps, les enfants jouaient dans les rues étroites pendant que les mères, causaient sur les trottoirs. Le confort de la maison est minimal. Moi je trouve ça normal, parce qu’il n’y a que la rue pour jouer, alors je trouve que pour les enfants, c’est pas un lieu pour les grandes vacances. Attachés à leur indépendance et à la possibilité pour les enfants de jouer dans les cours de derrière sans avoir à descendre de l'appartement, les Agneret ont refusé un HLM à Douai, alors qu'il aurait été beaucoup plus confortable et spacieux. La Compagnie de Lens construit ses premières cités minières. « C’est décidé, ce soir on dort dans un coron ! La transformation de ce cadre de vie, seules les Houillères nationales en sont responsables. », En images, la diversité de l’habitat français, Les chalets du Queyras, un univers sous le même toit, Les bastides provençales, l’art de vivre au soleil, Les chartreuses d’Aquitaine, en communion avec la nature, Des corons aux Camus, les visages de l’habitat minier, Des villas au bord de mer pour « voir et être vus », © 2020 - Bayard Presse - Tous droits réservés - @la-croix.com est un site de la Croix Network, JEAN-CLAUDE RASPIENGEAS, au Pas-de-Calais, Fin de l’enquête sur l’assassinat du père Hamel, Dépenser vite et fort : un budget 2021 de relance et de déficits, Procès des attentats de janvier 2015 : « L’énorme regret » d’un chef du renseignement, Canicule : le rafraîchissement arrive enfin par le nord-ouest, Cynthia Fleury : « Ne pas soutenir le soin, c’est ruiner la solidarité », Courances, un « jardin d’eau » sans cesse réinventé, Transition au Mali, les militaires gardent la main, États-Unis, 20 morts dans une fusillade à caractère vraisemblablement raciste au Texas, L'enquête russe revient empoisonner Donald Trump au Congrès, Pierre Rosenberg fait don de sa collection au futur musée du Grand Siècle, Accusations d’antisémitisme : Stéphane Bern défend l’écrivain Pierre Loti, En Guinée, l’archevêque de Conakry dénonce l’expropriation abusive des domaines de l’Église, Olivier Giroud : « Jésus est avec moi sur le terrain », Instrument de travail pour le Synode 2019 sur l’Amazonie, La cité de la Clochette et Notre-Dame-des-Mineurs. La maison est dépourvue de salle de bain et la toilette se fait dans une cuvette. Exploitant les veines de charbon, le capitalisme industriel cherchait à attirer et retenir une main-d’œuvre corvéable. Elles bénéficiaient d’un ou de plusieurs étages et d’un petit jardinet tout en longueur …. Il tend à combler la perte de mémoire et redonne de la fierté à ce qui demeurait, depuis la fermeture des puits en 1990, la trace et le souvenir d’une vie trop dure. La maison du directeur est couplée avec l’église. » Indication locale d’un mouvement général. La vie dans les corons 1900-1980. Cet expédient ne dure pas. Doit-on conclure que les garçons sont dehors pendant que les filles sont à la maison ? Cette famille est très attachée à sa maison. Les ingénieurs ont cédé la place aux architectes qui imposent le « style pittoresque » : toits en accent circonflexe ou à quatre pans, colombages normands, murs extérieurs en briques blanches et rouges, décors nombreux, fenêtres en plein cintre. Dans l’urgence, des baraquements sont installés, anciens camps de prisonniers de guerre, récupérés dans les cantonnements britanniques, chalets en bois venus d’outre-Rhin au titre des dommages de guerre. Filtrer par Madame Agneret, vous ne préfériez pas vivre dans un HLM plutôt que d’être ici ? La fin du charbon qui est annoncée depuis près de quinze ans n'a pas incité les Houillères à entretenir, ni à rénover ce patrimoine. L'attachement du mineur à sa maison, le désir d'être chez soi, sont encouragés par le statut du mineur du 14 juin 1946 qui reconnaît aux actifs en charge de famille, pensionnés et retraités le droit au logement gratuit ou à une indemnité assurés par les Houillères (article 23). C’est difficile de trouver un logement dans les corons ici ? Les mineurs obtiennent un statut unique qui s’étend, encore aujourd’hui, à leurs ayants droit : sécurité sociale et retraite spécifiques, soins et logement gratuits. En 1870, les compagnies délaissent les corons, exigus, insalubres, pour un nouveau type de construction, dessiné par les ingénieurs : les cités pavillonnaires. Ils émergent autour du chevalement de la fosse dans un paysage de campagne. L'absence d'aire de jeu pour les enfants les contraint à jouer dans la rue ou à l'arrière des maisons, au milieu du linge qui sèche. Faites donc l’expérience de vivre au cœur d’un vrai coron de l’époque. On parle aujourd’hui de les détruire plutôt que de les réhabiliter. Peu à peu, les compagnies commencent à faire des efforts pour améliorer la vie de leurs ouvriers dans le but de retenir la main-d’œuvre, abondamment sollicitée, et de couper court aux revendications sociales. « En 1852, Lens n’est encore qu’un gros bourg rural qui compte deux mille habitants. Les premiers logements miniers datent de 1825, à Denain, construits par la Compagnie d’Anzin. L'épouse qui consacre ses journées à ses enfants et à son foyer insiste sur l'absence d'aire de jeu. », Dans ses corons, les maisons étaient toutes semblables faîtes de briques rouges, les unes accolées aux autres. » Quelques années plus tôt, préparant Germinal, Émile Zola avait multiplié, dans ses Carnets d’enquête, les descriptions lugubres de cet univers de labeur. Excursion au fond des mers avec Nausicaa ! Lui, travaille à la cokerie. Visite d'une famille, les Agneret qui habitent un coron dans le quartier de "La parisienne" à Drocourt. Et les enfants, comment vous faites alors ? Après les destructions de la Seconde Guerre mondiale, pour relancer l’économie, la « bataille du charbon » est engagée. Pourtant selon le mari, cette maison a été difficile à trouver et elle est plus grande que le logement antérieur. Les premiers estaminets seront ouverts par des mineurs licenciés, au bout des cités. C’est bien de ces repaires, lieu de rassemblement et siège des syndicats, que jailliront les mots d’ordre des grèves. Quatre anciennes maisons de mineur sont aujourd’hui réhabilitées en gîte pour le plaisir des touristes du monde entier. Les « carins » (dépendances) sont intégrés au logement comme pièces supplémentaires. Entre 1720, découverte de la première veine de charbon, et l’exploitation intensive qui démarre un siècle plus tard, les ouvriers, issus du monde agricole, prenaient pension dans des familles. On a l’impression que vous aviez été bien content de trouver ce logement finalement. Les différences d'âge entre ces enfants paraissent très réduites. DÉCOUVREZ LES AUTRES FRESQUES INTERACTIVES. Il n'y a pas l'eau courante. L’idée a germé pour la commune lors de la fermeture du site minier afin d’en sauvegarder son patrimoine historique. Cette société a eu pour vocation dès cette période, la rénovation et ensuite la gestion de l'ancien parc immobilier des Houillères, voué à la destruction par les propriétaires de l'époque. Jardiner après la mine, cela détend...vers 1955. Avec leurs sept enfants, les Agneret qui n'ont pas quarante ans ne font pas exception, la fécondité des familles de mineurs est bien plus élevée que la moyenne. Souvenez vous de la chanson interprétée par Pierre Bachelet … « Au Nord, c’était les corons … ». Une pièce est constituée à partir de six panneaux dans lesquels les fenêtres, les carrelages et les installations électriques sont déjà incorporés », résume Virginie Debrabant. Les corons, les briques rouges, la mine … Tout un patrimoine que la ville de Wallers-Arenberg a décidé de rénover totalement en 2001. A travers le témoignage d'un ménage de mineurs, les Agneret, il montre l'inconfort des corons et la frugalité de la vie des mineurs et de leur famille. Chez les Agneret au quartier de la Parisienne, on a hâte d’acquérir un peu plus de confort. La Compagnie organise des concours de plus beaux jardins et sanctionne, par une amende, ceux qui ne l’entretiennent pas bien. Véritable hymne destiné aux régions minières du Nord-Pas-de-Calais sorti en 1982, ce titre reflète à lui seul toute la nostalgie et l’ambiance que l’on vivait à l’époque des mines ! On pouvait en avoir un à Hénin, mais je l’ai refusé avec mes enfants, parce qu’il faut tout le temps qu’ils restent en haut, l'peuvent pas descendre. Troisième problème, les corons de Drocourt, l’amélioration de l’habitant ancien. Alors, moi, ça ne m’intéresse pas, je préfère mieux rester dans ma maison où que j'suis maintenant, je suis bien, je ne me plains pas et voilà c’est tout. 8 octobre 2018 admin Commentaires 10 commentaires. Cette déclinaison s’accompagne d’une hiérarchisation des logements qui reproduit la séparation des classes. La Compagnie de Lens se distingue par son utilisation de la pierre meulière pour les soubassements. Lui, il travaille à la cokerie, elle attend son septième enfant. L'inconfort de l'habitat des mineurs, la vétusté de l'arrière des maisons, le muret est visiblement branlant et fait de bric et de broc, les jardins potagers ne sont pas entretenus, tout donne l'impression d'un abandon dont les enfants sont les premières victimes. Le lave linge du vendredi .. 1950. Il faudra attendre le début des années 1980, pour que ces corons soient rénovés. La vie dans les Corons 1900 – 1980 La vie dans les Corons 1900 – 1980. La Compagnie de Dourges crée la surprise en 1904 avec ses cités-jardins dont l’originalité tient à l’aménagement de l’espace et à une plus grande ouverture sur l’extérieur. Ils sont les héros productivistes d’une nation en manque d’énergie. Pour une nuit, un week-end ou même une semaine … L’occasion de vivre au cœur des mines ! Des arbres sont plantés dans les rues, des aires de jeux installées et les équipements sociaux regroupés sur une place. On y naît, on y vit, on y meurt. » L’écrivain Dominique Sampiero rappelle que « des chefs porions surveillaient l’entretien des jardins, des trottoirs et la bonne conduite des habitants ». Le fonctionnement de la SAEMD est aujourd'hui (2013) encore en activité. Ils vivent dans un espace réduit avec 7 enfants, cependant ils ne souhaiteraient pas être logés dans un HLM malgré le confort restreint. En 1954, un nouveau type de construction en série renoue avec l’uniformité des premiers temps : les Camus, du nom de leur inventeur. Entre un tiers et la moitié des 78 000 logements actuels, représentatifs de tous les âges de cette épopée industrielle, répartis dans 563 cités minières, sont occupés par les mineurs retraités ou leurs ayants droit ; le reste, par des locataires, ouvriers ou chômeurs, aux revenus très modestes. C'est la corvée d'eau. Quatre anciennes maisons de mineur sont aujourd’hui réhabilitées en gîte pour le plaisir des touristes du monde entier. « Des panneaux d’un étage de haut, de 2 à 7 mètres de long, de 20 à 25 centimètres de large, pesant de 2 à 7 tonnes, sont transportés sur une courte distance et assemblés en deux semaines. Depuis le 30 juin 2012, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est classé au patrimoine mondial de l’Unesco, au titre de « Paysage culturel évolutif ». On aperçoit des garçons jouant au football dans la rue et d'autres jouant aux billes à l'arrière des maisons, des jeux de pauvres dans un environnement sombre. Ici, aucune petite fille dans la rue, ni à l'arrière des courées. Les corons pèsent trop lourd. 1948. Le reportage est tourné au cours des dernières années d'activité de la mine, au moment où le choc pétrolier incitait à une reprise ponctuelle de la production. « En 1865, souligne Virginie Debrabant, hors terrain, la maison du directeur général de la Compagnie d’Anzin équivaut en surface à quatre maisons d’ingénieurs, 17 maisons d’employés, 62 maisons d’ouvriers. C’était de la poussière et des cailloux ! ». Le bal du samedi soir. Les habitants souffrent dans ces structures impersonnelles aux matériaux inadaptés (fenêtres en métal, fibrociment). « Après le classement de l’Unesco et l’ouverture du Louvre-Lens, le tourisme minier prend forme, note Marlène Virey. {NATURE} Découvrez le Musée des Abeilles ! Mais moi je dis pour les enfants, quand ils sont en grandes vacances, il n’y a pas de terrain de jeu. Véritable quartier de maisons ouvrières, celles-ci bénéficient de tout le confort élémentaire. Ben oui, heureusement, parce que là où j’habitais, c’était trop petit pour moi. Avec son « Coron des 120 », « modèle de salubrité et de confort pour l’habitat ouvrier », la Compagnie des mines d’Anzin est récompensée à l’Exposition universelle de 1867. « Partez pour une découverte insolite et originale, découvrez le site avec ses possibilités de réservations ! Photo de famille , c’est dimanche ! Vous mettez les filles d’un côté, les garçons de l’autre ? Le football anime la rue, les femmes sont sur le pas de leur porte et semblent attendre, elles sont sans doute intriguées par les caméras, quelques voitures sont garées. Un café avant le départ à la mine. Le style de la Compagnie des mines d’Aniche se caractérise par des corps de bâtiments à double ou triple pignon, des jeux de briques rouges et blanches, parfois vernissées bleues, des toitures alternant pans brisés, lucarnes pignons centrés et des pans surélevés, des fenêtres et des portes reconnaissables à leurs linteaux en arcs simples, brisés ou de plein cintre. Drocourt en tous cas ne parait pas tourné vers l'avenir puisque les enfants y sont sacrifiés.