Ces catastrophes arrivant en même temps que la crise économique durant laquelle le commerce avec les pays occidentaux diminue fortement, Raúl Castro annonce le début d'une période d'austérité[160]. En mai 2003, la défense fait donc appel de la condamnation. Au même moment, la culture du café est introduite par les immigrants français fuyant la révolution de Saint-Domingue. Les troupes américaines quitteront l'île le 28 janvier 1909, mais les Américains garderont le contrôle de Guantanamo (toujours occupée par les États-Unis en 2003). « A Cuba, les livres en monnaie nationale sont chers et les meilleurs ne peuvent être achetés qu'en dollars. Neto envoie alors ses troupes envahir le Katanga, province du Zaïre. En 1908 est lancée la revue Bohemia à La Havane, encore en activité, et qui reste à ce jour le plus ancien périodique du pays. ». Histoire pré-coloniale. Le 17 décembre 2014, Cuba et les États-Unis annoncent conjointement la reprise de leurs relations diplomatiques, impliquant un assouplissement de l'embargo américain sur Cuba[126]. L'offre est repoussée. En 1934, il fait abroger l'amendement Platt qui permettait à Washington d'intervenir dans les affaires intérieures de la République de Cuba[20], et le remplace par le Traité américano-cubain des relations (1934) (en). Peu après son arrivée au pouvoir, en 2007, il engage un débat national afin de discuter sur les problèmes du pays. Il engage, avec son bras droit Antonio Guiteras (en), d'importantes réformes : L'idéologie du régime est un nationalisme selon le slogan « Cuba aux Cubains ». Il a recruté 1 200 jeunes, venus principalement de la jeunesse du parti Orthodoxe, et leur a donné une formation militaire très élémentaire. », Janette Habel, « L’obsession de la politique extérieure », dans. [Ramón de la Sagra] Home. En juillet 1994, plus de 30 000 Cubains (les balseros) émigrent sur des radeaux vers Miami, pour des raisons politiques ou à cause de la crise économique que traverse Cuba[138]. De 1933 à 1940, Fulgencio Batista fait et défait une demi-douzaine de présidents cubains. Les colonisateurs déplacent tous ceux qu'ils trouvent à acheter : des Indiens mayas du Yucatan que l'armée mexicaine avait fait prisonniers, des « Turcs » — en fait Égyptiens et Syriens — vers 1860 ; puis, en masse, des Chinois, 150 000 entre 1847 et 1874, venus de Macao et de Canton, sous contrat de salariat forcé, des coolies chinois, déportés par les anciens négriers après la guerre de l’Opium, et qui sont envoyés trimer dans les champs de cannes, aux côtés des esclaves. (août 2002), réfugiés français de Saint-Domingue à Cuba, convention commerciale tripartite de 1799, piraterie des années 1800 dans la Caraïbe, réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique, croissance économique mondiale des années 1830, Traité américano-cubain des relations (1934), Union des républiques socialistes soviétiques, Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola, Mouvement populaire de libération de l'Angola, Alternative bolivarienne pour les Amériques, Commission des droits de l'homme de l'ONU, Citations du compañero Fidel : L'Histoire m'acquittera, Corpus constitutionnel : recueil universel des constitutions en vigueur, Cuba et la Constitution de 1976, Cuba a rejeté les demandes de visas de dignitaires étrangers, L'élection de M. Obama ravive le débat racial à La Havane, A Bombers Tale: Taking Aim at Castro; Key Cuba Foe Claims Exiles' Backing, Allocution prononcée par Fidel Castro en recevant James Carter le 12 mai 2002, Interview de Mariela Castro par le journal, « Pour une histoire désorientée de l'énergie », Rapport de Cuba sur la résolution 58/7 de L’Assemblée générale des Nations unies, Ministerio de Relaciones Exteriores de Cuba, Les États-Unis et Cuba annoncent un rapprochement historique, Les balseros, entre « pieds secs et pieds mouillés », Fidel Castro dénonce la loi américaine incitant les Cubains à émigrer au péril de leur vie, La Constitution de la République de Cuba, article 88, Conférence de presse donnée par Felipe Pérez Roque, ministre cubain des Relations extérieures, Polémique autour de la Foire du Livre de La Havane, Raul Castro annonce une période d'austérité pour Cuba, Événements cubains attribués aux États-Unis par le gouvernement cubain, « Cuba in the Cross-Hairs: A Near Half-Century of Terror », Géorgie du Sud-et-les Îles Sandwich du Sud, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_de_Cuba&oldid=178406289, Article contenant un appel à traduction en espagnol, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Millions de livres de café produites à Cuba, limitation du travail hebdomadaire à 48 heures, Garantie des libertés publiques (avec possibilité de suspension en cas de menace contre la sécurité de l'État), Établissement d'un système d'assurances maladie et d'allocations chômage, Le commerce extérieur est dominé par les États-Unis, en 1959 75 % des importations viennent de ce pays et 66 % des exportations sont destinées à son marché. Pour la première fois dans un pays d'Amérique Latine, une armée professionnelle fut totalement remplacée par une armée insurgente, ce qui permit de garantir la souveraineté nationale nouvellement gagnée (Cuba considère la période qui va de 1899 à 1902 comme une occupation militaire, et celle de 1902 à 1958 comme une période néo-coloniale[48].)[49]. The Oficina del Historiador de la Ciudad de La Habana was set up in the 1930's by the first City Historian, Emilio Roig de Leuchsenring. Entre 1959 et 2015, le déficit migratoire cumulé dépasse le million, soit 12 % de la population moyenne durant cette période. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La guerre se poursuit jusqu'à la bataille de Cuito Cuanavale en janvier 1988, qui oppose les combattants cubains et angolais du MPLA aux forces de l'Unita et de l'Afrique du Sud. Pour en savoir plus, voir l'article crise de Cuba. Au lendemain de l'élection de George Walker Bush à la présidence des États-Unis, l'administration américaine exerce une pression accrue sur l'île afin d'y hâter la fin du régime de F. Castro. Après avoir ainsi préparé la succession officielle, R. Castro est élu à l'unanimité par les députés de l'ANPP à la présidence du Conseil de l'État le 24 février 2008. Dans les années 1830, l'inventeur et pharmacien français Jean-François Derosne a développé un système pour convertir le jus de canne en sucre cristallisé: les évaporateurs à vide basés sur la machine à vapeur[15], adoptés par les plus grands planteurs cubains[6], prêt pour l'exportation vers les marchés américains et européens. Les États-Unis obtiennent l'exclusion de Cuba de l'Organisation des États américains (OEA) en janvier 1962, et complètent ensuite leur arsenal répressif en imposant à l'île révolutionnaire un blocus économique et commercial. Malgré les pressions américaines, qui, à partir de 1987, pointent les manquements aux droits de l'homme, malgré l'activité des dissidents et les appels au pluralisme politique dans l'île, Cuba ne s'éloigne pas de la voie communiste tracée par Fidel Castro. nécessaire]. Au cours du XIXe siècle, 55 % des esclaves déportés vers les deux Amériques sont allés au Brésil et 30 % à Cuba[6]. En 1511, les Espagnols commencent à occuper Cuba. La production sucrière cubaine, qui n'était encore que de 14 000 tonnes en 1790, atteint 148 000 tonnes par an sur la période 1841 à 1846 puis 266 000 sur la période 1855 à 1860. Sur le plan intérieur, le régime castriste n'annonce cependant aucune inflexion de sa ligne politique traditionnelle. Outre ces 75 dissidents du « printemps de Cuba », plus de 200 prisonniers politiques seraient toujours détenus dans les geôles cubaines. Le 10 octobre 1868, Carlos Manuel de Cespedes (1819-1874), riche propriétaire terrien, libère ses esclaves et fonde une armée, déclenchant la guerre des Dix Ans. WorldCat Home About WorldCat Help. Peu après son arrivée au pouvoir, le nouveau gouvernement dissout la plupart des organisations et partis politiques du régime précédent, ainsi que les organes de presse. Selon un témoignage recueilli par Ernesto Cardenal, ce serait Fidel Castro lui-même qui aurait décidé de la fermeture des camps, après s'être rendu compte des crimes qui y étaient commis[100]. Il est candidat à la Chambre des Représentants pour le Partido Ortodoxo lors des élections qui aurait dû avoir lieu en mai 1952. Le 28 septembre 1960 voit l'arrivée des Comités de défense de la révolution, éléments centraux de la révolution cubaine. Les États-Unis abandonnent le protectorat sur Cuba issu de la guerre contre l’Espagne. Initier et renforcer la reprise économique. La première cathédrale est installée en 1518 à Baracoa ; elle est transférée à Santiago quatre ans plus tard. Les biens du clergé sont nationalisés. Ainsi est lancée l'opération de « rationalisation de l'économie », se traduisant essentiellement par la reprise de contrôle par l'État d'activités (microcommerce, services) qui lui avaient échappé. L'Union soviétique profite alors de la confrontation entre Cuba et les États-Unis pour s'introduire dans la région des Caraïbes, longtemps domaine réservé de l'influence américaine : une aide massive en armes, matériel, conseillers et techniciens est fournie à Cuba, ce qui ne fait que conforter les Américains dans leur politique agressive. En décembre, l'armée de Batista est définitivement battue. Dès les années 1960, Cuba soutient de façon plus ou moins directe divers mouvements de guerilla communiste en Amérique latine (Venezuela, Guatemala, Bolivie), mais aussi en Afrique, par exemple au Congo en 1965. Il y a peu de livres dans les librairies hormis des traités de philosophes ou de militants proches du régime. Recueilli par des membres de sa famille installés à Miami, celui-ci est réclamé par son père soutenu par le régime castriste, qui en fait un symbole national. Ces mandats seront placées sous le signe d'une économie florissante mais aussi d'accusations de corruption, du développement de l'insécurité à cause de bandes rivales d'étudiants armés liées aux deux puissants partis Authentique et Orthodoxe, profitant du statut d'autonomie de l'Université et de l'indulgence apparente du pouvoir politique. Les États-Unis proposent de racheter Cuba à l'Espagne pour 130 millions de dollars. Les avocats lancent alors une nouvelle phase d'appel. Très vite, une importante communauté cubaine s'établit en Floride. Il commence à préparer un soulèvement armé. La conflagration mondiale est évitée par Nikita Khrouchtchev, qui, démonstration faite de la puissance soviétique, accepte de démanteler les rampes de missiles. Mais le Congrès américain impose l'amendement Platt, aux termes duquel Cuba doit soumettre tout accord diplomatique et militaire à l'autorisation de Washington. Déjà, dans les années 1960, des mesures d'encadrement social et politique avaient accompagné le durcissement du régime (en 1968, nationalisation du commerce privé ; en 1969, livret de travail obligatoire ; en 1971, lois antiparesse, centres de rééducation pour les absentéistes et les « éléments antisociaux », entraînement militaire obligatoire dans les écoles, etc.). Notamment, la FMC, Fédération des femmes cubaines, jouerait un rôle très important dans la mise en place de l'égalité entre hommes et femmes[59],[60]. Un chômage massif fait son apparition. Selon le général Fabian Escalante, ex-responsable de la sécurité de Fidel Castro, 638 attentats contre le président cubain ont été organisés par la CIA depuis 1959[82]. En février 2009, un rapport présenté par le républicain Richard G. Lugar de la Commission des Affaires étrangères du Sénat, constate d'emblée « l'inefficacité » de la politique américaine en vigueur depuis 47 ans alors que « Cuba a cessé d'être une menace pour les États-Unis ». Un gouvernement militaire d'occupation est alors mis en place par les États-Unis le 1er janvier 1899 jusqu'en 1902[18]. En réponse au panneau lumineux, Cuba a placé devant le siège de la SINA 138 mâts, où flottent des drapeau noirs avec une étoile blanche, symbolisant « 138 années de lutte contre l'impérialisme depuis 1868 » et « la mémoire des 3 478 victimes du terrorisme étasunien »[125]. Créé le 16 octobre 1959, le ministère des Forces armées révolutionnaires (MINFAR) – l'organisation d'avant-garde la plus sûre du régime – est placé sous le commandement de Raúl Castro Ruz, frère cadet de Fidel. Dans les années suivantes, la Bolivie, le Nicaragua, l'Équateur, la Dominique et le Honduras ont rejoint l'organisation. La visite de Mikhaïl Gorbatchev, en avril 1989, marque un tournant dans les relations soviéto-cubaines – Fidel Castro condamnant la politique d'ouverture et de transparence prônée par ce dernier. Dès 1963, trois cents d'entre eux sont envoyés en Algérie, tout juste indépendante[56]. Bénéficiant d'un soutien populaire très favorable, le nouveau régime entreprend immédiatement des changements radicaux. Title Variants: Uniform: Historia fisica, politica y natural de la Isla de Cuba. Les réformes mises en place à la suite de la guerre des Dix Ans ne sont pas réalisées, ce qui occasionne un nouveau soulèvement du peuple. Il fallait les « transformer », ça c’était l’idée de l’époque, et elle était ancrée dans le monde entier. Une fois Batista mis en fuite, Manuel Urrutia Lleó devient président de la République de Cuba, et Fidel Castro, ministre de la Défense, puis Premier ministre à partir du 16 février[47]. Une coopération s'installe alors entre les deux pays, matérialisée en 2001 par la création de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA). C’est une oligarchie de grands propriétaires qui se forme, très tôt, accaparant les richesses foncières et minières, mais aussi le pouvoir politique local. Fidel Castro est alors élu président de la République par l'Assemblée nationale. Cette conférence marque l'entrée de pays latino-américains dans le mouvement des non-alignés. Christine Chanet, représentante spéciale pour Cuba du Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a pour sa part dénoncé des « conditions de détention physiques et morales alarmantes », et la Commission a plusieurs fois réclamé la libération des prisonniers[147]. Mais, devant la persistance du sentiment anti-américain, les États-Unis renoncent à leur droit d'intervention à Cuba dès 1934. Les objectifs de Cuba à partir de 1989 ont été : Malgré la globalisation néolibérale, dans le cas de Cuba le consensus des citoyens autour des valeurs, des objectifs et des stratégies de développement économique et social a été présent dès les premiers jours de la révolution et sa continuité a été maintenue malgré les changements introduits en politique et même dans les structures économiques et sociales[113]. Cuba fut mis sous embargo (économique, financier et commercial) par les Etats-Unis jusqu’en 2016, ce fut le plus long blocus commercial de l’histoire moderne. Les premiers esclaves africains arrivent à Cuba en 1513, deux ans après les Espagnols. »[75]. Translation of: Historia fisica, politica y natural de la Isla de Cuba, printed in Paris, in 12 volumes, 1838-1856 Description of contents of volumes printed before name of translator on title page La croissance sucrière du Brésil n'est distancée par celle de Cuba que dans les années 1850[17]. Les négociations durent plusieurs jours au cours desquels une guerre nucléaire semble imminente. Si des protestations s'élèvent en Europe et aux États-Unis, et si l'Église catholique cubaine appelle le gouvernement à créer des « conditions de dialogue », les réactions sont plus rares en Amérique latine – à l'instar de celle, embarrassée, du président brésilien Lula en visite officielle dans l'île au même moment. Batista choisit la fuite. Une nouvelle étape est franchie à la suite d'une attaque de dissidents contre le régime castriste, soutenue par les États-Unis. Selon les partisans du régime, elles ont au contraire pour but de transformer le peuple cubain en acteur de la révolution, en proposant à toutes les catégories sociales une éducation politique et des plates-formes d'expression.