nécessaire]. J.-C. Diodore de Sicile, Strabon, tout comme César dans la Guerre des Gaules sont largement tributaires de ces deux auteurs[3]. Cette période voit certainement se mettre en place le bestiaire fantastique, le panthéon et les rites et personnels religieux. Les déesses Rosmerta, Nantosvelta, Sirona, Nemetona et d’autres. J.-C. Polybe est un historien rigoureux, qui se refusait à rapporter les témoignages douteux, et croisait ses informations. Déjà la renommée rapportait que des tremblements de terre faisaient mugir le fond des cavernes, que des ifs courbés se redressaient, que les bois, sans brûler, brillaient de la lueur des incendies, que des dragons, enlaçant les troncs, rampaient çà et là. Si les druides autorisent le sacrifice, les vates sont ceux qui assurent les modalités pratiques de celui-ci, sélection et abattage de la bête, ou exécution du condamné dans le cas — rare — d'un sacrifice humain, décapitation symbolique des amphores de vins, bris rituels des armes offertes à la divinité. l'archéologie aérienne a ainsi permis de repérer des vestiges enfouis, décelables sur les photographies par les modifications de couleur du sol ou de développement des cultures. Les druides sont issus de la noblesse, c'est le cas de Diviciacos, le seul druide gaulois historiquement connu, et forment ensemble l’élite intellectuelle de la Gaule. Pour Taranis, on en brûle plusieurs dans un arbre creux. Toutefois, le peuple n'avait pas les moyens d'offrir de tels sacrifices aux divinités. Les découvertes du sanctuaire de Ribemont-sur-Ancre dans les années 1960 et de Gournay-sur-Aronde en Picardie ont permis de connaître plus précisément des rites sacralisant les espaces naturels autour d'enclos sacrés[10]. 18 déc. Elle est fréquemment représentée montant en amazone et tenant une corne d'abondance. Il pourrait s'agir toutefois d'un surnom recouvrant le nom de la véritable divinité tutélaire[n 1], la périphrase « le Dieu de ma tribu » permettant de ne pas prononcer le vrai nom du Dieu, afin d'éviter que les ennemis ne l'invoquent également[25]. Toutefois le développement de l'archéologie a permis de retrouver des traces épigraphiques de ce dieu, telles que l'inscription gallo-grecque d'Orgon (Bouches-du-Rhône). Les fouilles du Sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde, du peuple des Bellovaques, ont mis en évidence le rite d'exposition puis de « sacrifice » des armes[13],[14]. Il existe différentes façons d'écrire les noms des dieux et des déesses celtes. L'un des temples les plus représentatifs de ce rite est celui de l'oppidum de Corent, où ont pu être localisés les lieux de sacrifice, les cuisines et les cuves libatoires. Des personnages tels que la fée Mélusine ou Gargantua en seraient également issus[8],[9]. ).Attention, ce ne sont pas des cours d'histoire ! Notons quâune des positions spécifiques des Dieux celtes est la position en âtailleurâ. Elle ne fait pas appel à la "Gaule", mais à la tradition celtique brittonique rénovée par la Gorsedd galloise au XVIIIème siècle. C'est surtout par le vaste corpus de la Celtique insulaire, gaélique et brittonique, que nous pouvons atteindre à la tradition narrative, mythologique, religieuse, et épique des anciens Celtes. Il a permis l'émergence d'un culte public, politique et étatique, allant de pair avec l'émergence des civitates celtiques telles qu'on les découvre décrites par les auteurs antiques[23]. Ces derniers se matérialisent par de grands festins prenant place dans l'enceinte du sanctuaire. La moisissure même et la pâleur qui apparaît sur les arbres pourris frappent de stupeur ; ce que l'on craint ainsi, ce ne sont pas les divinités dont une tradition sacrée a vulgarisé les traits ; tant ajoute aux terreurs de ne pas connaître les dieux qu'on doit redouter ! « Celte » est une des appellations données aux Gaulois dâArmorique (lâactuelle Bretagne). Partagez. Mais pour Christian-J. Il est possible que deux formes de religiosité aient été pratiqués à cette période. Des éléments importants de la mythologie celtique ont été repris dans le corpus littéraire appelé Matière de Bretagne, notamment dans le cycle arthurien. Il a été remarqué par ailleurs que la valeur guerrière des Gaulois était diminuée par temps orageux, ce fait étant attribué à des motifs religieux[35]. dieux gaulois et romains.cwk. On ne sait pas quel dieu gaulois recouvre cette assimilation à Dis Pater, divinité romaine relativement obscure, souvent confondue avec Pluton. Elle est assimilé à la Rhiannon irlandaise et la Rigantona d'Alésia[33]. Du reste, les divinités honorées dans ces fana sont souvent issues du panthéon gaulois et recouvertes d'un « habillage » romain[12]. Elle est une des rares divinités gauloises à intégrer le panthéon romain, via la sphère militaire, en devenant la protectrice des cavaliers, des charrons, des voyageurs à cheval[28]. Toutefois, il lui accorde également une capacité que ne possède ni le Mercure romain, pas plus que l'Hermès grec. Tweetez. Curieusement, les auteurs grecs rapportent que les réunions politiques gauloises se font en musique, ceci dans le but d'apaiser les esprits[22]. Il est aujourd'hui bien admis que Taranis est assimilable au Jupiter gallo-romain. Les dieux Gaulois peuvent êtres associés à une rivière ou simplement une source. L'interpretatio romana recouvrit des croyances demeurées bien vivaces, et qui le demeurèrent jusqu'au cœur du Moyen Âge[42]. Les armes, prises à des ennemis vaincus, étaient exposées sur les murs du sanctuaire puis, après un certain temps, probablement à la suite de leur chute au sol, détruites rituellement et rejetées dans le fossé du sanctuaire. Daniel Gricourt et Dominique Hollard le qualifient également de « dieu qui préside à la guerre »[34]. Elle est l'épouse de Belenos. Mais il est rare de trouver cela, et quand on le trouve, on le cueille dans une grande cérémonie religieuse, le sixième jour de la lune, car c'est par la lune qu'ils règlent leurs mois et leurs années, et aussi leurs siècles de trente ans ; et on choisit ce jour, parce que la lune a déjà une force considérable, sans être encore au milieu de sa course. L'état des sources explique les hésitations des interprétations. Ce sont les formes les plus communes qui sont transcrites ici. Il disait ceci: Inscription: Martialis fils de Dannotalos offre à Ucuetis, avec les forgerons qui honorent Ucuetis à Alesia. « Dieux celtes » expliqué aux enfants par Vikidia, lâencyclopédie junior Aller à : navigation , rechercher Dieu guerrier gaulois, I er siècle, trouvé à Saint-Maur ( Oise ) Gaulois Carte de la Gaule du temps de César selon l'historien Gustav Droysen [1] d'après les peuples définis par Jules César : les Belges (en orange), les Aquitains (en rouge), les Celtes (en vert) et la Gaule narbonnaise / Gaule Transalpine appelée ici Provincia Romana (en jaune). Une des particularités du panthéon gaulois est la très grande quantité de théonymes différents que celui-ci comporte. D'autres associations se sont formées comme le Collège bardique des Gaules, à Paris, puis plus tard, en 1987, en Bourgogne, le « Groupe Druidique des Gaules », qui fut membre du congrès européen des religions ethniques[réf. Nom du dieu Attributs; L'un des rôles des druides étant d'autoriser ou non le sacrifice aux dieux, leur présence est donc obligatoire lors de celui-ci, même s'ils n'agissent pas nécessairement. L'ensemble est construit en pierre et maçonné, contrairement aux sanctuaires indigènes auxquels les fanums succèdent. La Goursez (gallois gorsedd) se définit comme une société de pensée et ne se considère nullement comme relevant du néopaganisme. Il n'est point occupé par les Pans, habitants des campagnes, les Sylvains maîtres des forêts ou les Nymphes, mais par des sanctuaires de dieux aux rites barbares ; des autels sont dressés sur des tertres sinistres et tous les arbres sont purifiés par le sang humain. Une autre représentation, datant de l'époque gallo-romaine, est celle dite de "Jupiter à l'anguipède" qui le montre à cheval, ce dernier piétinant un monstre serpentiforme. J.-C. La Seine, la déesse Sequana, avait un sanctuaire qui lui était dédié, logé sur ses sources. Qui sont les gaulois ? 2015 - Polythéistes, les Gaulois vénéraient des divinités protectrices variées mais ne les représentaient pas sous des traits humains. Ils sont, par exemple, tous les deux représentés sur le pilier des Nautes découvert en 1711 à Paris. Le druidisme fut interdit par l'empereur Claude (41-54), au motif d'abolition des sacrifices humains[42], mais probablement aussi en raison de l'implication de la classe sacerdotale dans les révoltes gauloises[43]. Les animaux sont ainsi sacrifiés aux dieux, puis leurs abats sont brûlés, afin que la fumée aille nourrir les dieux célestes. Les dieux gaulois celtes . Il est également souvent assis, parfois en tailleur, et accompagné d'animaux sauvages. Les premiers textes grecs mentionnant les druides les présentent comme des philosophes, et soulignent la proximité de leur pensée avec la pensée pythagoricienne[21]. Abelio. La mythologie comparative indo-européenne et l'étude de la religion celtique dans sa globalité, autant que plus d'attention portée aux langues celtiques, devraient éviter les interprétations aprioriques. Druides et dieux gaulois. Dieux Celtes. modifier La religion gauloise est l'ensemble des croyances et des rites propres aux peuples de la Gaule - du moins ceux qui étaient de culture celtique. Lucain, dans la Pharsale, décrit de manière éloquente un « bois sacré » sis à proximité de Massilia. Jules César, dans la Guerre des Gaules, dresse le catalogue des divinités honorées par les Celtes. La religion celtique pratiquée à cette époque est extrêmement mal connue. nécessaire].) Le nom de Taranis nous a été transmis, comme ceux d'Esus et de Teutates, par la Pharsale de Lucain. Il pourrait s'agir de Sucellos[12]. Recherche - Solution. Questionnaire. Ce genre de représentation ne se rencontre que dans les régions urbaines les plus romanisées. J.-C.[1]. Les dieux gaulois celtes . Certaines associations réputées d'extrême-droite comme Terre et Peuple, se réclament du néopaganisme gaulois[réf. Le druidisme présente de nombreux points communs avec la philosophie pythagoricienne et l'orphisme, ce qui suggère un lien de parenté et une origine commune à ces trois courants de pensée. J.-C., la conquête de la Gaule par les romains se déroule de 57 à 50 av. Ce théonyme est généralement considéré comme désignant un dieu à part entière. Ce rite est particulièrement bien documenté à l'époque gallo-romaine, grâce aux sites de sources, tel celui de Chamalières ou celui des sources de la Seine. Probablement à des fins politiques, il les assimilait aux dieux romains[24] : « Le dieu qu'ils honorent le plus est Mercure. À un niveau plus individuel, de nombreux ex-votos ont été retrouvés lors de fouilles. J.-C., semblent toutefois perdre en importance au fil du temps, au profit des rites de commensalité[19]. Dieux romains équivalents La religion des druides, menacée sous l'empereur Tibère (14-37 de notre ère), fut interdite sous Claude (41-54), et les dieux gaulois furent assimilés à des dieux romains qui leur ressemblaient plus ou moins. Parfois ces objets pouvaient être exposés durant plusieurs siècles comme dans le sanctuaire de Tintignac-Naves où les objets retrouvés enfouis au même moment ont parfois plus de trois siècles d'écart[15]. La religion gauloise est l'ensemble des croyances et des rites propres aux peuples de la Gaule - du moins ceux qui étaient de culture celtique. J.-C.) voit la migration des peuplades celtes principalement vers l'ouest de l'Europe (en vert clair sur la carte ci-dessous). Les Matrones ou « Mères » sont des divinités gallo-romaines omniprésentes sur le territoire gaulois. Les prononciations qui suivent certains des noms ne sont que des approximations, étant donné la difficulté de reproduire et de traduire les langues galloises et celtiques. Ouvrage consacré aux quatre grandes fêtes religieuses : Samain, Imbolc, Beltaine, Lugnasad. La transmission continue n'est absolument pas démontrée historiquement, ni étayé par des travaux scientifiques. Ésus. De nombreux ex-votos de guérison y ont été retrouvés. Le dieu Teutatès porte un nom qui évoque le peuple, la tribu. de l’Harmattan, 2010. À l'image de la mythologie grecque, riche en minotaure, sphinx, gorgones et autres monstres de toute sorte, il est possible d'envisager, pour la mythologie celtique, l'existence d'un bestiaire monstrueux bien fourni. Recherche - Définition. Issus des mythologies des différents peuples celtes, les dieux et déesses des régions de Gaule, d'Irlande, d'Écosse, du pays de Galles. J'ai lu et j'accepté les termes et conditions. communiqué des Gaulois Midget AAA. Le témoignage de Jules César va dans le même sens. Hécatée et Hérodote mentionnent simplement la localisation des Celtes. Pour les Celtes, l'arbre était le symbole des dieux et représentait la force, le savoir et la vie de la nature /des bois. Voir plus d'idées sur le thème gaulois, dieux celtes, celte. Il est impossible de discerner chez les Celtes un ensemble mythologique cohérent qui leur soit commun. La découverte du sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde, le premier connu datant d'avant la conquête romaine, a révolutionné les connaissances sur le sujet[4]. Les Gaulois sont constitués d'une multitude de peuples et de tribus d'origine celtique résidant sur le territoire de la France, de la Belgique, de la Suisse, du Luxembourg, et d'une partie des Pays-Bas et de l'Allemagne. En amont se tiennent les conceptions de l'Europe des Métaux, issues du socle indo-européen. Pour s'en faire une idée, les historiens sont tributaires, outre des textes antiques latins et grecs, de la recherche archéologique et des sources venues du druidisme insulaire, transcrite tardivement par des copistes chrétiens, et donc susceptibles de déformations. Les vates ont été beaucoup moins étudiés que les druides, même s'ils bénéficient, dans la population gauloise, d'une autorité similaire[c 2]. Au VIe siècle, les rituels celtes et les rites païens (celtes ou autres) seront interdits par des textes chrétiens. On retrouve dans les récits de la Légende dorée nombre de mythes de la religion celtique gauloise ; selon l'historien médiéviste Philippe Walter et le folkloriste Claude Gaignebet ce sont non seulement des figures comme la Tarasque ou le Dieu cerf qui sont adaptées en une mythologie chrétienne, mais aussi tout le cycle de Carnaval qui en serait issu[6],[7]. Une eau abondante tombe des noires fontaines ; les mornes statues de dieux sont sans art et se dressent, informes, sur des troncs coupés. Aussi les premiers documents écrits sont ceux d'écrivains grecs et latins, depuis Hécatée de Milet au VIe siècle av. Parallèlement à ce reconstructionnisme celtique, existe un reconstructionnisme scandinave, l'Ásatrú, pratiqué par l'association « Les Enfants d'Yggdrasil »[48],[49].