Il appliquait ensuite une feuille de papier humidifiée sur la planche en la calant de façon précise dans les marques des kento (marques de calage), et la frottait au verso d'un mouvement régulier à l'aide d'un tampon appelé baren. It is likely that the original woodblocks printed around 5,000 copies. Les estampes apparaissent au Japon d'abord sur des sujets religieux, au XIIIe siècle[4], puis à partir du milieu du XVIIe siècle sur des sujets profanes : cette technique de gravure sur bois permet en effet, par le nombre de reproductions qu'elle autorise, une diffusion beaucoup plus large des œuvres qu'avec une peinture, dont il n'existe forcément qu'un exemplaire original. The One Hundred Views of Mount Fuji (Fugaku-hyakkei) is a series of prints by Hokusai, then 74 years old, whose publishing dates extend between 1834 and 1841. In some cases the blocks were sold or transferred to other publishers, in which case they became known as kyūhan.[22]. Dès les années 1831-1832, à peine deux ans après La Grande Vague, Hokusai fera d'ailleurs appel aux thèmes chimériques de manière beaucoup plus explicite, avec sa série Hyaku monogotari (Cent contes de fantômes)[17]. Il est probable qu'il ait été influencé par ces estampes notamment dans le choix de certains motifs, la composition et la lumière de ses tableaux. At the same time he began to produce his own illustrations. Venaient ensuite les zones bleu clair, puis d'un bleu plus dense. Les estampes japonaises sont imprimées en quelques centaines d'exemplaires, à partir des planches de bois originales, gravées à partir du dessin de l'artiste. C'est en 1856 qu'il aurait découvert chez l'imprimeur Delâtre, un volume de la Manga d'Hokusai et qu'il en aurait recopié les dessins sur ses céramiques[39],[40],[41]. La silhouette de la vague évoque un dragon géant, dragon que Hokusai dessine souvent, notamment celui du Fuji. La scène représente trois barges prises dans une forte tempête. Quelques années plus tard, en 1835, Hokusai reprend l'image de La Vague qu'il aime tant et réalise Kaijo no fuji, pour le second volume des Cent vues du mont Fuji. The mountain with a snow-capped peak is Mount Fuji, which in Japan is considered sacred and a symbol of national identity,[11] as well as a symbol of beauty. The series is considered his masterpiece. Dans le cas de La Grande Vague de Hokusai, l'un des indices à examiner est l'état du double trait entourant le cartouche de gauche, sur le côté gauche. Edmond de Goncourt described the wave in this way: The drawing of the wave is a deification of the sea made by a painter who lived with the religious terror of the overwhelming ocean completely surrounding his country; He is impressed by the sudden fury of the ocean's leap toward the sky, by the deep blue of the inner side of the curve, by the splash of its claw-like crest as it sprays forth droplets. La Grande Vague de Kanagawa - 1831 ( Metropolitan Museum of Art, New York ) Artiste Katsushika Hokusai (1760 – 1849) Type Gravure sur bois Technique Estampe japonaise Dimension (H x … L'une de ces estampes, Vague frappant le rocher et retombant en arceau, de la série La Mer, études de vagues, décrit la crête écumante de la vague sous forme de gouttelettes blanches proches de la composition de Hokusai[48]. « […] des Occidentaux, mis pour la première fois en présence d'œuvres japonaises, seront tentés de choisir ces deux derniers artistes (Hokusai et Hiroshige) comme représentant l'apogée de l'art du Japon, sans se rendre compte que ce qu'ils admirent le plus est justement cette parenté cachée avec la tradition occidentale qu'ils sentent confusément[32]. La version du 31 janvier 2009 de cet article a été reconnue comme «, Le Centre culturel du Marais avait précédemment daté cette publication de 1831 au plus tôt (, Hokusai édita tout d'abord les dix premières estampes, qui commencent donc par. The second inscription, to the left, is the artist's signature: 北斎改爲一筆 Hokusai aratame Iitsu hitsu, ("From the brush of Hokusai, changing his name to Iitsu").[15]. It made use of the recently introduced Prussian blue pigment; at first, the images were largely printed in blue tones (aizuri-e), including the key-blocks for the outlines. The image inspired Claude Debussy's orchestral work, La mer, and appeared on the cover of the score's first edition published by A. Durand & Fils in 1905. La Grande Vague de Kanagawa porte deux inscriptions. The waves form a frame through which we see the mountain. Il avait 18 ans quand il est rentré dans son premier atelier.Cet atelier était très connu, c’ét… Au loin, bien centré, le mont Fuji, enneigé, forme un petit triangle se détachant sur un ciel de plomb. At age twelve, his father sent him to work at a bookseller's. Le regard est attiré par une énorme vague en arc de cercle. D'un tirage à l'autre, on observe des différences de hauteur et de densité du ciel noir autour du Fuji. ». La Grande Vague de Kanagawa est une estampe (gravure sur bois) faite par Hokusai en 1831. [21], The highest price paid for a Great Wave print in a public sale is $1,110,000 in September 2020. The water is rendered with three shades of blue;[b] the boats are yellow;[c] a dark grey for the sky behind Fuji and on the boat immediately below; a pale grey in the sky above Fuji and on the foreground boat; pink clouds at the top of the image. On peut donc y voir une allusion au taoïsme, mais également au bouddhisme — les choses fabriquées par l'homme sont éphémères à l'image des barques emportées par la vague gigantesque — et au shintoïsme — la nature est toute-puissante[18],[19]. Ici, un fantôme menaçant un être humain de ses griffes, telle la vague menaçant les marins. Estampe. In the scene there are three oshiokuri-bune, fast boats that are used to transport live fish[13] from the Izu and Bōsō peninsulas to the markets of the bay of Edo. Cette nouveauté rencontra immédiatement un grand succès. « La grande vague au large de Kanagawa » est une estampe de l’artiste Hokusai (1760 -1849), le plus célèbre des peintres et dessinateurs de sa génération, connu du peuple, des marchands, des artisans, des maisons de thé d’Edo (actuelle Tokyo). Paxal - La grande vague de kanagawa -remix - achetez en ligne des oeuvres d’art originales à prix abordables en direct des ateliers d’artistes, sélectionnés par KAZoART et des experts du monde de l’art Strangely, despite a storm, the sun shines high. Cependant, cette série est en même temps très novatrice dans l'évolution esthétique de l'ukiyo-e, car elle est en pratique la première grande série de meisho-e, c'est-à-dire de « vues célèbres » de paysage, cadrées ici en format « panoramique » horizontal. Sans doute le succès de La Grande Vague en Occident n'aurait-il pas été aussi fort, si le public occidental n'avait pas éprouvé un sentiment de familiarité avec l'œuvre : dans une certaine mesure en effet, c'est une peinture occidentale vue au travers d'yeux japonais[31]. La Grande Vague de Kanagawa a été de nombreuses fois parodiée ou reprise sous différentes formes[38] ; elle est aujourd'hui une image que l'on rencontre dans toutes sortes de contextes différents[Note 15] : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. », « Toutes les formes ont leurs propres dimensions que nous devons respecter […] Il ne faut pas oublier que ces choses appartiennent à un univers dont nous ne devons pas briser l'harmonie[26]. Il manifeste très tôt un intérêt et des aptitudes pour le dessin, et entre ainsi en apprentissage à 13 ans dans un atelier de xylographie. Le Fuji représenté comme une pointe bleue et blanche ressemble à une vague, faisant écho à la vague du premier plan. There are eight rowers per boat, clinging to their oars. Cette façon de faire induit, pour toutes les estampes japonaises, qu'il n'y a pas d'« œuvre originale unique », mais une édition originale correspondant aux tirages effectués avant que l'usure du bois des diverses planches utilisées donne des traits moins nets et des repères de couleurs moins fiables, ce qui pouvait représenter de l'ordre de trois cents estampes. [23] Because many original impressions have been lost, in wars, earthquakes, fires and other natural disasters, few early impressions survive in which the lines of the woodblocks were still sharp at the time of printing. En revanche, s'ils éclaircissent trop le ton sombre, ils ruineraient la force du contraste. [31] The image is featured on a limited mintage 2017 legal tender coin for the Republic of Fiji, as created by Scottsdale Mint[32] and is to appear on Japan's 1,000 yen banknote from 2024. À l’origine du mouvement japoniste, il a inspiré quelques grands noms de la peinture européenne à l’instar de Van Gogh, Monet, Klimt ou encore Gauguin. [35] A work named Uprisings by Japanese/American Artist Kozyndan is based on the print, with the foam of the wave being replaced by bunnies. Sur la seconde, qui représente la signature[Note 10], située en haut à gauche de l'estampe, sur la gauche du cartouche, est écrit : « 北斎改為一筆 », signifiant « Hokusai aratame Iitsu hitsu »[5], « (peint) de la brosse de Hokusai changeant son nom en Iitsu »[8]. Il faut plusieurs planches de bois (pour les différentes couleurs) pour une même feuille de papier (pour une seule œuvre). L'une de ces estampes aizuri-e nous est connue sous le nom de Kajikazawa dans la province de Kai (Kôshu Kajikazawa). La grande vague de Kanagawa est une estampe ukiyo-e, c'est-à-dire techniquement une estampe, imprimée sur papier, à l'aide de gravures sur bois réalisées … Questions sur la résolution de problèmes techniques; ... La Grande Vague de Kanagawa / Hokusai. Using the boats as reference, one can approximate the size of the wave: the oshiokuri-bune were generally between 12 and 15 meters (39–49 ft) long, and noting that Hokusai stretched the vertical scale by 30%, the wave must be between 10 and 12 meters (33–39 ft) tall.[2]. The boats, oriented to the southeast, are returning to the capital. Un chef-d'oeuvre à redécouvrir en puzzle Autres informations produit. The image depicts an enormous wave threatening three boats off the coast in the Sagami Bay (Kanagawa Prefecture) while Mount Fuji rises in the background. Faisant appel à de multiples planches de couleurs différentes, elle appartient à la catégorie des « estampes de brocart » (nishiki-e[5] (錦絵?)) Aujourd'hui je te retrouves pour ma première explication d'oeuvre ! Hokusai avait 18 ans, quand il est entré dans l’atelier de Katsukawa Shunsho, qui était un des maîtres les plus réputés de son époque. Reischauer, Pour l'impression des estampes japonaises, on utilisait toujours un papier (, Voir le chapitre « Fabrication d'une estampe » de l'article, Voire nettement plus dans le cas de certaines éditions luxueuses, impliquant un fond micacé, un gaufrage, une impression sans encre (. Dans ses carnets de croquis, les Hokusai Manga, l'artiste travailla souvent sur des thèmes fantastiques. Lors de chaque opération, la crête des vagues, l'écume, les visages des marins, et les neiges du Fuji, restaient en réserve, ce qui leur confère le blanc éclatant du papier d'origine. His Thirty-six Views of Mount Fuji, from which The Great Wave comes, was produced from c. 1830 when Hokusai was around seventy years old. In turn, much Japanese art came to Europe and America and quickly gained popularity. Ce sentiment est encore renforcé par la ligne d'horizon : les deux premières estampes laissent apparaître un paysage à l'horizon, paysage à peine masqué par la vague principale ; la présence de cet arrière-plan relativise la menace constituée par la vague. [24], Later originals typically have a darker grey sky, and can be identified by a break in the line of the wave behind the boat on the right. Félix Bracquemond, l'un des précurseurs du japonisme, serait le premier artiste européen à avoir copié des œuvres japonaises. C’est le défi que m’a lancé un de mes proches qui revenait enchanté de l’exposition Hokusaï à Paris. A "rough sea screen" features in one of Hokusai's earliest works. Par la description des activités quotidiennes de l'humble population des campagnes japonaises (charpentiers, tonneliers, bateliers, pêcheurs…), la série d'estampes à laquelle appartient La Vague s'inscrit bien dans l'esprit des « estampes japonaises » ou estampes ukiyo-e (littéralement « images du monde flottant »), ayant pour thème les images du monde quotidien. Hokusai n'a pas imaginé et créé La Vague en un jour et l'étude de ses œuvres antérieures laisse penser que de nombreuses années de travail ont été nécessaires afin d'aboutir au degré de maitrise qu'il démontre dans La Grande Vague de Kanagawa. La notion de ligne de fuite n'existait pas, et le point de vue retenu était en général celui d'une « vue cavalière ». Dans la peinture traditionnelle du Japon, et de l'Extrême-Orient de manière plus générale, la représentation de la perspective telle que nous l'entendons n'existait pas. L'examen des bateaux, et en particulier de celui du haut, qui barre le Fuji, montre bien que c'est la proue, haute et effilée, qui est orientée vers la gauche, et que la lecture « japonaise » de l'image est donc la « bonne ». In 1804 he became famous as an artist when, during a festival in Edo (later named Tokyo), he completed a 240m² painting[3] of a Buddhist monk named Daruma. C'est dans le sens de lecture japonais, de droite à gauche, que l'image est la plus forte, rendant la menace de la vague plus apparente[22]. De l'originalité à petits prix pour vos murs tout nus. Mais ce nombre somme toute réduit permit d'assurer à l'œuvre une notoriété sans aucun rapport avec celle à laquelle pouvait prétendre même la plus célèbre des peintures, à une époque où la reproduction photographique à grande échelle n'était pas de mise. Plusieurs musées en conservent des exemplaires, tels que le musée Guimet, le Metropolitan Museum of Art, le British Museum, ou encore la Bibliothèque nationale de France ; ils proviennent généralement des grandes collections privées d'estampes japonaises constituées au XIXe siècle. ». [18] In the process, the drawing is lost. Katsushika Hokusai (1760-1849) Sous la vague au large de Kanagawa - Paris, musée Guimet - Musée national des Arts asiatiques Cette œuvre exceptionnelle, ouvre la série des 46 estampes consacrées au Fuji réalisées par Katsushika Hokusai (1760-1849), peintre, dessinateur, graveur et auteur de traités techniques et esthétiques. L'imprimeur répétait l'opération autant de fois qu'il voulait produire d'estampes, puis il passait aux différents bois de teinte, des plus claires aux plus sombres, l'impression des couleurs d'une estampe se faisant toujours dans un ordre précis, pouvant impliquer jusqu'à une dizaine d'impressions successives[Note 7], en commençant par le noir[9]. Peintre, graveur, dessinateur et écrivain japonais né en 1760, Katsushika Hokusai est incontestablement l’artiste japonais le plus reconnu aujourd’hui. [14], The Great Wave off Kanagawa has two inscriptions. The little wave is larger than the mountain. The violent Yang of nature is overcome by the yin of the confidence of these experienced fishermen. Si ces tableaux ressemblent à La Vague, ils en diffèrent sur certains points[20] et l'étude de ces différences permet de décrire l'évolution technique et artistique de Hokusai : « Ce livre consiste à montrer la technique du dessin en utilisant uniquement une règle et un compas […] Lorsqu'on commence par cette méthode, la ligne et la proportion s'obtiennent plus naturellement[26]. On ignore le tirage réel de la série, sans doute de l'ordre de quelques centaines dans sa première édition, auxquelles il faut adjoindre sans doute des tirages tardifs des planches originales, et de nombreuses regravures de l'œuvre jusqu'à aujourd'hui. Dans un second temps , nous peindrons une Vague libre issue de notre imagination ou d’une photographie personnelle . Find La grande brand deals, sales, and offers - Bargain Bro France. Cette montagne exerce depuis toujours une certaine fascination, elle est un lieu de pèlerinage de sectes shintoïstes et un site de méditation bouddhiste, et reste l'un des symboles du Japon moderne[8]. In the moment captured in this image, the wave forms a circle around the center of the design, framing Mount Fuji in the background. Hokusai began painting when he was six years old. [14], ... a seascape with Fuji. Deux bateaux de transport de poisson frais en route pour Edo sont ballottés par une mer démontée dont le bleu profond contraste avec le blanc de l’écume [ détail b ]. Ces dix planches supplémentaires, à la différence des autres, n'ont pas les traits de contours en bleu de Prusse, mais en noir sumi (encre de Chine), comme il était habituel ; ces dix dernières estampes sont connues sous le nom de ura Fuji, « le Fuji vu de l'autre côté »[36]. Grâce à l'œuvre de Toyoharu, l'estampe japonaise de paysage, telle que l'ont fait évoluer Hiroshige (élève indirect de Toyoharu, au travers de Toyohiro) et Hokusai, a été profondément influencée, bouleversée même par rapport à l'approche traditionnelle. It is not entirely successful, however, with the wave rising like a cliff and having the appearance of a solid mass. In the foreground, a small wave forming a miniature Fuji is reflected by the distant mountain, itself shrunk in perspective. Aussi signa-t-il les quarante-six estampes composant les Vues du mont Fuji, non en fonction de l'œuvre dans sa globalité, mais en fonction des différentes périodes de travail que cette œuvre représenta pour lui. Livraison GRATUITE ! [19] There could be a great number of impressions produced, sometimes thousands, before the blocks wore out. The influence of Japanese art on Western culture became known as Japonism. Source: le nouvel Observateur octobre 2004 - N° 233, Hokusai, Les Trente-six vues du mont Fuji, « Sous la vague au large de Kanagawa », Caractère monstrueux et fantomatique de la vague d'Hokusai, La « Grande Vague » du Japonais Hokusai, symbole de la violence des tsunamis, Le bleu de Prusse (et la perspective occidentale) dans l'œuvre de Hokusai, Exposition 2008 sur Hokusai au musée Guimet : influence sur la peinture occidentale, Présentation de l'exposition Hokusai au musée Guimet (21 mai au 4 août 2008), The Metropolitan Museum of Art's (New York) entry on "The Great Wave at Kanagawa", Rilke's "Der Berg" (The Mountain) poem inspired by "The Great Wave", Vues des sites célèbres des soixante et quelques provinces du Japon, Ichikawa Omezō en pèlerin et Ichikawa Yaozō en samouraï, Portrait en buste de l'acteur Kataoka Ichizō I, Fondation de l’art chinois Percival David, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Grande_Vague_de_Kanagawa&oldid=177032409, Gravure conservée au Metropolitan Museum of Art, Gravure conservée au département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France, Article contenant un appel à traduction en japonais, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Article utilisant le modèle Dictionnaires inactif, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Pour un Occidental, au tout premier coup d'œil, les pêcheurs japonais de, Pour un Japonais, les pêcheurs viennent de la droite de l'image et se dirigent vers la gauche, ils suivent le cheminement oriental traditionnel, auquel s'oppose la vague, Dans ces premières estampes, les vagues sont assimilées à une matière dense et uniforme, presque minérale, Le point de vue des estampes de 1803 et 1805 est toujours légèrement marqué par la perspective japonaise traditionnelle : le spectateur est placé plus haut, dans une vue cavalière qui ne permet pas d'être au cœur de l'action. [7], Closer compositionally to the Great Wave are two previous prints by Hokusai: View of Honmuku off Hanagawa (Kanagawa-oki Honmoku no zu) (c. 1803) and Cargo Boat Passing through Waves (Oshiokuri Hato Tsusen no Zu), (c. 1805)[8] Both works have subjects identical to the Great Wave with boats in the midst of a storm, beneath a great wave that threatens to devour them. At sixteen, he was apprenticed as an engraver and spent three years learning the trade. Mais cet exemplaire a apparemment été coupé sur les bords (le bord de gauche est ici au ras de la signature). Ces nouvelles estampes présentaient une singularité : certaines d'entre elles étaient en effet imprimées selon la technique des aizuri-e, des « images imprimées (entièrement) en bleu ». Hokusai qui avait été graveur pendant son adolescence, suivait attentivement l'impression de ses estampes : « Des gris trop appuyés rendraient l'estampe moins plaisante, dites je vous prie aux imprimeurs que le ton pâle doit ressembler à une soupe de coquillage. Il y installera par la suite son atelier et y passera une grande partie de sa vie. De fait, l'examen de l'écume de la vague à gauche évoque beaucoup plus des mains griffues prêtes à s'emparer des pêcheurs que la frange blanche d'une vague ordinaire, telle qu'on peut la voir à droite de l'estampe. Plusieurs formats disponibles. La composition de La Vague, synthèse de l'estampe japonaise traditionnelle et de la « perspective » occidentale, lui valut un succès immédiat au Japon, puis en Europe, où elle fut une des sources d'inspiration des impressionnistes. La « mort fantôme » aux doigts crochus, rappelant les griffes de la vague perchée au-dessus des marins condamnés. Les esquifs sont des oshiokuri-bune (ja)[11], bateaux rapides qui servaient à transporter par mer du poisson des villages de pêcheurs des péninsules d'Izu et de Bōsō vers les marchés aux poissons de la baie d'Edo[5]. Cette estampe est l'œuvre la plus connue de Hokusai et la première de sa fameuse série Trente-six vues du mont Fuji[Note 2], dans laquelle l'utilisation du bleu de Prusse renouvelait le langage de l'estampe japonaise. Les marins sont pris dans une forte tempête, peut-être un typhon, ils ont peu de chances d'en réchapper[8]. At eighteen he was accepted as an apprentice to Katsukawa Shunshō, one of the foremost ukiyo-e artists of the time. Over his career, Hokusai used more than 30 different names, always beginning a new cycle of works by changing it, and letting his students use the previous name. [23] The remaining prints and subsequent reproductions vary considerably in quality and condition. La Grande Vague de Kanagawa (神奈川沖浪裏, Kanagawa-oki nami-ura?, littéralement Sous la vague au large de Kanagawa), plus connue sous le nom de La Vague[2], est une célèbre estampe japonaise du peintre japonais spécialiste de l'ukiyo-e, Hokusai, publiée en 1830[3] ou en 1831[Note 1] pendant l'époque d'Edo. [5][a] Les estampes apparaissent au Japon d'abord sur des sujets religieux, au XIII siècle , puis à partir du milieu du XVII siècle sur des sujets profanes : cette technique de gravure sur bois permet en effet, par le nombre de reproductions qu'elle autorise, une diffusion beaucoup plus large des œuvres qu'avec une peinture, dont il n'existe forcément qu'un exemplaire original. [9], This print is a yoko-e, that is, a landscape format produced to the ōban size, about 25 cm (10 in) high by 37 cm (15 in) wide.[10]. Dans l'ukiyo-e de manière générale, l'artiste étant avant tout responsable de l'aspect artistique, dessin et choix des couleurs, pour un dessin de base (le shita-e, « l'image de dessous ») qui n'est que la première étape d'un processus mobilisant plusieurs intervenants (artiste, éditeur, graveur[s], imprimeur[s]). The Kaijô no fuji print appears in the second volume of the Hundred Views and depicts a mirrored version of the great wave, but the boats are missing and the wave crests blend with a flock of birds. Given that the series was very popular when it was produced, printing continued until the woodblocks started to show significant wear. Dans une approche purement subjective de l'œuvre, cette vague est parfois présentée comme un tsunami ou une vague scélérate ; mais on la décrit aussi comme une vague monstrueuse et fantomatique, au squelette blanchâtre[15], menaçant les pêcheurs de ses « griffes » d'écume[16] ; cette vision fantastique de l'œuvre rappelle que Hokusai est un des maîtres du fantastique japonais[Note 11], comme le montrent les fantômes qui hantent les carnets des Hokusai Manga. [28] French sculptor Camille Claudel's La Vague (1897) replaces the boats in Hokusai's Great Wave with sea-nymphs. Hokusai drew many waves throughout his career; the genesis of the Great Wave can be traced back over thirty years. Sa première utilisation dans les arts graphiques ne remonte cependant qu'à 1829, avec le peintre Ooka, diffusé par l'éditeur Yotsuya. La symétrie de l'image est donc quasi parfaite, tant au niveau des formes que des couleurs. Le succès de cette édition pouvait comme dans le cas de celle-ci susciter des regravures ultérieures ; mais effectuées sans la supervision de l'artiste, ces exemplaires ne sont donc pas des « originaux ».