Par « conflits armés » nous entendons des opérations militaires engageant des combattants organisés, opérant sous une autorité unifiée. Il était donc inévitable qu. LLD LLM (Unisa) LLB (Unikin) REUTERS/Umit Bektas. Rousseau Pierre, Comprendre et gérer les conflits dans les entreprises et les organisations, éditions Chronique Sociale, Lyon, 1990 Lascoux J.L. Malgré les très médiatiques déploiements des forces de maintien de la paix, les interventions des grandes puissances, le.. La tradition s'est plus appesantie sur la prévention que sur la résolution du conflit ouvert, comme. Achat Questions Internationales N° 5 Janvier-Février - Les Conflits En Afrique pas cher. Aussi, plutôt que d'avoir à gérer les conflits, il convient de les prévenir en s'attaquant aux causes ou facteurs susceptibles de les engendrer. Réflexions à partir des cas Malien, Sud-soudanais et Centrafricain. Les foyers de conflits en Afrique. Ceci impose que lâONU les écoute et travaille avec elles. De même, lâONU doit veiller à toujours apporter son expertise politique et son soutien logistique aux missions de lâUnion africaine, ainsi que des ressources adéquates, afin que lâUnion africaine puisse assumer ses responsabilités, notamment par ses missions de paix. Les trois femmes invitées à sâexprimer devant le Conseil ont toutes insisté sur le rôle que doivent jouer leurs congénères en matière de paix et de sécurité. Malgré les plans dâaction et textes existants pour le formaliser, comme la résolution 1325 (2000), les moyens manquent pour les mettre en Åuvre, a regretté Mme Mulamula, qui a aussi présenté le Réseau des femmes africaines pour la prévention des conflits et la médiation, « FemWise-Africa », créé par lâUnion africaine en mars 2017, qui se tient « à la disposition du Conseil », « prêt à se déployer » dans toutes les initiatives de prévention. La résolution (par le financement de la mise en œuvre des solutions arrêtées) des conflits. Les conflits et la violence politique résultant des élections ... reflète le besoin global qui existe pour lâélaboration de solutions novatrices aux défis auxquels est confrontée lâAfrique. « Ces mots nâont pas été écrits récemment. Ils nâont pas été écrits cette année, ni même cette décennie. Ils proviennent dâun rapport de 1994 de lâInstitut de la paix des Ãtats-Unis sur la prévention des conflits en Afrique. Vingt-cinq ans plus tard, on en parle toujours? Pour une diplomatie préventive efficace, il est indispensable de garantir lâappui et les ressources nécessaires aux médiations déployées et de renforcer la coopération entre lâONU et lâUnion africaine. De même, il faut sâassurer que le développement de lâAfrique puisse compter sur les ressources humaines et économiques nécessaires: de ce développement, dépendent la paix et la stabilité mondiales, ce qui est dans lâintérêt de la communauté internationale de le garantir. Enfin, des fonds prévisibles et durables doivent être alloués aux opérations de paix conduites par lâUnion africaine, après évaluation au cas par cas des besoins par lâONU. La prévention durable des conflits nécessite de s'investir dans les cultures de la paix et de disposer d'institutions formelles et informelles dédiées à la résolution non violente des conflits. La représentante a cité les résultats obtenus en Gambie et en Guinée-Bissau comme des exemples de lâefficacité de lâimplication des acteurs sous-régionaux. Concernant la République centrafricaine, elle a estimé que les visites conjointes de haut niveau UA - Nations Unies constituaient « un outil efficace de suivi de la situation ». Au Burkina Faso, au Niger et au Nigéria, elle a salué le travail de renforcement de capacités mené par le Bureau des Nations Unies en Afrique de lâOuest et au Sahel afin de prévenir « les conflits entre éleveurs et agriculteurs et les conflits de nature communautaire », une tâche qui mérite selon elle une approche régionale.Â, La complémentarité entre acteurs sous-régionaux, régionaux et les Nations Unies est tout aussi importante pour les missions de médiation a estimé la représentante, saluant au passage des « progrès accomplis dans lâopérationnalisation de lâUnité de soutien à la médiation de lâUnion africaine et le dépècement du réseau de femmes médiatrices FemWise-Africa. », M. LUIS UGARELLI (Pérou) a plaidé pour une meilleure intégration des organisations régionales et sous-régionales en matière de prévention et de résolution pacifique des conflits. De son point de vue, il faudrait analyser et tirer profit de lâexpérience acquise avec lâArchitecture de paix de lâUnion africaine et les mécanismes dâalerte précoce mis en place sur le continent. Pour aller plus loin, il faudrait selon la délégation également créer des mécanismes innovants destinés à surmonter les éventuelles réticences de certains Ãtats à agir de façon préventive en situation de crise. De tels mécanismes seraient pertinents dans des cas où les processus électoraux de pays en transition ou en consolidation de la paix peuvent éviter le retour à lâinstabilité. Il serait également avantageux de compléter ces mécanismes par des systèmes nationaux, a ajouté le représentant.Â, Quand lâONU, lâUA et les autres organisations sous-régionales coordonnent leurs efforts, « câest là que nous réussissons le mieux », a estimé M. JONATHAN GUY ALLEN (Royaume-Uni). Il faut créer suffisamment dâespace pour permettre aux organisations régionales de jouer leur rôle et celles-ci doivent faire des progrès, notamment au Burundi pour sortir de la crise avant les élections de 2020. Cependant, il nây a pas de solution adaptée à tous les conflits: en Libye par exemple, la communauté internationale doit suivre une feuille de route unique en appuyant le rôle de lâEnvoyé spécial du Secrétaire général pour ce pays, mais ça ne signifie pas quâil faille minimiser les voix des acteurs régionaux, a fait remarquer le représentant: il faut en fait mobiliser tous les acteurs; la prévention des conflits nécessitant des capacités dâanalyses et des ressources considérables. La semaine dernière, le Conseil a discuté de la mobilisation de la jeunesse, dont la contribution, comme celle des femmes, est indispensable, a-t-il ajouté, avant de saluer le réseau FemWise-Africa.Â. Gestion des conflits dans le cadre de l'Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) Résultats d'une analyse des interventions menées par l'Union africaine et les Communautés économiques régionales en vue de résoudre et de prévenir des conflits violents en Afrique au cours de la période 2013-2015 Sophie Desmidt Volker Hauc. Conçue pour être inclusive, ouverte à tous et à toutes, horizontale et non-partisane, la plateforme AfWID est un « festival » dâidées, dont le seul ordre du jour consiste à mettre en relation les Africaines entre elles, pour quâelles partagent leurs pratiques optimales dans le cadre des activités quâelles mènent au sein de leurs villages, de leurs villes et de leurs communautés. « Le dialogue a la capacité de nous aider à surmonter nos différences et à distinguer ce qui nous relie les unes aux autres », a expliqué la représentante, en demandant aux Ãtats Membres de consentir un effort, sur les plans administratif et financier, pour faciliter la venue de ces femmes qui, pour nombre dâentre elles, nâont jamais quitté leur village natal. « Nous ne sommes pas naïves et savons que la poursuite dâune Afrique pacifique nâest pas un idéal auquel tout le monde aspire et quâil y aura des résistances contre le changement de statu quo », a déclaré Mme Vilazaki. Mais elle a considéré que soutenir des dialogues inclusifs comme celui porté par AfWID est le meilleur moyen de donner effet à lâArticle 33 de la Charte des Nations Unies, qui stipule que « les parties à tout différend [â¦] doivent en rechercher la solution, avant tout, par voie de négociation, dâenquête, de médiation ». Au-delà de l'analyse des causes des conflits africains, l'auteur privilégie une étude critique des instruments africains de règlement de conflits mis en place par l'OUA et met en lumière leurs limites. Afrique Les conflits identitaires fragilisent des Etats en Afrique . À la fin de 2001, le taux de prévalence du VIH-1 chez les adultes de la région était estimé à 8,4 pour cent contre 2,2 pour cent seulement pour les Caraïbes et moins de 1 pour cent pour toutes les autres régions du monde. De nos jours, en société, les autres formes d'ajustement ne présentent tout au plus que des solutions à court terme. et maintien de la paix en Afrique. La question de la sécurité représente un défit de plus en plus majeur pour tous les États du globe. Conflits en Afrique : M. Chergui appelle à trouver les meilleures solutions possibles. Elle apparaît en effet comme une opportunité pour certains acteurs pour. INSTITUT UNIVERSITAIRE PANAFRICAIN - IUP. La complexité des questions traitées et la violence cyclique que connaissait la région, prouvent que toute tentative sérieuse en faveur de la paix et de la sécurité dans la région doit sâappuyer sur une approche et un cadre régionaux, parce que les pays voisins ayant une meilleure compréhension que des acteurs extérieurs, ils en tirent davantage de légitimité et sont susceptibles dâapporter une réponse plus rapidement que lâONU; dâautant quâils ont un intérêt direct à la stabilité régionale. Son rôle en tant que Secrétaire exécutive, a-t-elle expliqué, était de faciliter le dialogue et dâessayer dâidentifier les causes déclenchant les hostilités entre communautés et pays de la région: ce nâétait pas facile mais comme le dit un vieux dicton, « si vous voulez faire quelque chose, demandez à une femme, si vous voulez juste en parler, demandez à un homme ». Nous avons également débattu du rôle important de la Banque africaine de développement et de ses partenaires dans le cadre du New Deal pour l'engagement dans les États fragiles. Résumé. Tweet: La commission de l'Union africaine a organisé, les 29 et 30 mai 2019 à Ouagadougou, la première réunion consultative des forums régionaux sur les femmes, la paix et la sécurité en Afrique. ‹‹ la récurrence des conflits armés ›› dans cette partie du monde métrite particulièrement qu’on s’y penche et qu’on l’aborde … Voir également : DEGNI-SEGUI René : de mettre fin aux conflits en Afrique. Les conflits au Liberia (1989), en ... a versé près de 2,7 milliards d'euros depuis la création de la Facilité pour la paix en Afrique en 2004. Malgré les très médiatiques déploiements des forces de maintien de la paix, les interventions. Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a consacré sa 706ème réunion tenue le 26 juillet 2017 à une séance publique sur le thème: les enfants soldats/enfants non scolarisés dans les conflits armés en Afrique. Philippe Hugon rédige « Les conflits armés en Afrique : mythes et limites de l'analyse économique » afin de répondre de manière critique aux analyses économiques des conflits, notamment celle de Collier et Hoeffler. M DIAN TRAINSAYAH DJANI (Indonésie) a déploré que le Conseil et la communauté internationale soient souvent trop occupés à réagir aux conflits pour avoir le temps de les prévenir car cette approche nâest pas soutenable et trop coûteuse. Se tourner vers une culture de la prévention est donc une nécessité et une approche doit être adoptée en ce sens. Le Conseil peut ainsi renforcer sa coopération avec les autres branches du système des Nations Unies pour adopter approche globale. En effet lâONU ne manque pas dâoutils de prévention, a fait observer le représentant, en citant les exemples du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ou de lâOffice des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), qui Åuvrent à la promotion de la bonne gouvernance.Â, Cependant, lâONU ne peut agir seule pour prévenir et résoudre les conflits en Afrique, a poursuivi le représentant. Alors que les peuples aspirent à un continent à lâabri des conflits, les organisations régionales et sous régionales jouent un rôle croissant et il faut garantir et consolider avec elles un partenariat robuste. Pour lâIndonésie, il convient dâévaluer les avantages comparatifs de chacune de ces organisations, qui ont une connaissance sans pareil des conflits et des parties prenantes sur le continent. Elles ont pour elles la proximité géographique et aussi un intérêt à résoudre les crises dès que les premiers signes de tension sont identifiés.Â. Appel à la résolution des conflits en Afrique pour mettre un terme aux défis sécuritaires qui en découlent Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a appelé mardi à Abidjan, à la résolution des conflits en Afrique, à travers des solutions politiques émanant des acteurs concernés, en vue de mettre un terme aux défis sécuritaires … D'après Dr. Ali Abdramane Haggar, "les causes des conflits intercommunautaires au Tchad sont d'ordre : naturelles, humaines, politiques et ⦠La République Centrafricaine couvre une superficie de 622 000 km2, caractérisée par lusage de la langue sango et ayant pour voisins, le Cameroun à louest, la République du Congo et la République Démocratique du Congo au sud, le Soudan à lEst et le Tchad au nord. Or, le président Frederik W. de Klerk. Notre rapport propose des solutions prospectives qui pourraient contribuer à atténuer les causes de conflit, même si nous reconnaissons qu'une. Par ailleurs, pour la représentante, la question de la participation des femmes aux processus de paix et de résolution des conflits est également prise à cÅur par lâUnion africaine, comme le montrent les initiatives FemWise-Africa et Youth for Peace, tout comme la désignation par le Président de la commission de lâUnion africaine dâune Envoyée spéciale pour la jeunesse. Dans une autre mesure, des démarches de diplomatie préventive, visant à éviter les conflits, ont été lancées au Cameroun, au Soudan, en Libye ou encore dans la Corne de lâAfrique et la région des Grands Lacs, a indiqué en conclusion la représentante, pour sâen féliciter. Aux maux simples, des remèdes simples. FemWise-Africa était ainsi au Burundi en juin dernier pour prendre contact avec les parties prenantes à la veille des élections générales. La délégation a été frappée par le fait que les Burundais eux-mêmes étaient très réceptifs à cette initiative; « câest un bon exemple de diplomatie préventive qui doit être répliqué », a-t-elle estimé. Le réseau a également organisé une réunion en Algérie sur lâinitiative de lâUA « Faire taire les armes dâici à 2020 »: la vraie question est, « y arriverons-nous »? Comment renforcer le rôle et le leadership de femmes? En ouverture des débats, le Secrétaire général, M. António Guterres, a cité comme exemples de coopération fructueuse le récent accord conclu au Soudan après avoir été négocié par lâUnion européenne et lâÃthiopie ainsi que les efforts communs entre son Représentant spécial pour lâAfrique de lâOuest et le Sahel, la Communauté économique des Ãtats de lâAfrique de lâOuest et lâUnion africaine pour soutenir des processus électoraux en Sierra Leone, au Nigéria et au Sénégal.Â, Lâidée dâimpliquer davantage les organisations régionales fait consensus de longue date. « On en parle depuis longtemps, mais il faudrait agir maintenant », ont relevé les Ãtats-Unis, appelant le Conseil à sâinterroger sur ce quâil doit « faire avant un conflit ».Â. Assistant et écrivant sur la guerre qui s'intensifiait en Indochine, les attachés militaires britanniques, les diplomates. Mais il y eut d'autres aspects, plus négatifs, à cette observation mutuelle. Le sommet annuel de l'Union africaine s'est ouvert dimanche à Addis Abeba, en Ethiopie, sur le constat amer de la multiplication des conflits en Afrique, ainsi que l'ambition affichée de. Le problème principal reste l'investissement humain6. Sommes-nous satisfaits de cela? », sâest interrogée Mme Kraft. Ce Conseil se réunit pratiquement toutes les semaines pour débattre des régions du monde touchées par les conflits et lâinstabilité. Mais trop souvent, nous publions des déclarations, imposons des sanctions, créons des commissions et établissons des missions de maintien de la paix pour régler les conflits après leur éclatement. Sâil y a un message que je souhaite communiquer, câest ce que le Conseil peut âet devraitâ faire pour régler les conflits avant quâils nâéclatent. ques solutions susceptibles dâaméliorer la gestion des conflits. Les dirigeants africains consacreront en effet l'essentiel de leur. Malgré ses richesses, l’Afrique est condamnée à végéter du fait que sur le marché international, ce sont les acheteurs de ses produits qui en fixent les prix et pas elle. M. JUERGEN SCHULZ (Allemagne) a rappelé que le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies offrait un panel dâoutils pertinent en matière de prévention et de résolution des conflits. Câest pourquoi lâAllemagne encourage les Ãtats Membres à se saisir de tous ces outils existants et à leur disposition. Parmi ces outils, il y a le Fonds pour la consolidation de la paix, qui est un exemple du succès des efforts visant à avoir un impact rapide sur les conflits en Afrique. LâAllemagne offre une seconde contribution de 15 millions de dollars pour 2019, portant le total de son appui financier à ce fonds à 30 millions de dollars pour cette année.Â, Comme autre outil à disposition de la prévention et de résolution des conflits, le représentant a également cité la médiation qui, selon lui, peut aider à combler les divisions idéologiques entre les sociétés. à ce titre, lâAllemagne estime que lâUnité de soutien à la médiation du Secrétariat des Nations Uniesâ qui bénéficie de son soutien financier- devrait rester un acteur fort de la médiation, avec le groupe des amis de la médiation.Â, En plus de ces outils, le Conseil de sécurité lui-même, par son mandat, a une responsabilité en matière de paix et de sécurité en Afrique, a ajouté le délégué. Pour le représentant, le Conseil doit agir plus rapidement pour éviter des escalades et sauver des vies; identifier les graves violations des droits de lâhomme qui mènent aux conflits; contrer les effets des changements climatiques en tant quâoutil de stabilisation et de prévention des conflits; mieux cibler les personnes visées par ses sanctions; entendre davantage les membres de la société civile; renforcer sa coopération avec lâUnion africaine et les organisations régionales, ou encore se réformer pour entendre la voix des pays africains.Â, « Investir en amont les conflits est beaucoup moins coûteux en vies humaines, mais aussi financièrement », a plaidé M. NICOLAS DE RIVIÃRE (France). Il a salué « les réformes engagées pour rendre le système des Nations Unies plus efficace en vue de prévenir les crises », prenant lâexemple de lâamélioration de la situation à Madagascar. Cependant, le représentant a regretté que le Conseil de sécurité ne se saisisse pas assez souvent « des situations qui présentent des risques de conflit susceptibles de porter atteinte à la paix et à la sécurité internationales ». Il a aussi estimé que la Commission de la consolidation de la paix pourrait inscrire davantage de situations à risque et faire davantage de recommandations au Conseil.Â. En revanche, il est aisé de démontrer que l'ethnie n'est pas une cause unique de conflit. Ils servent aussi bien dans les différends entres communautés que dans ceux opposant des particuliers . C'est du moins ce que laissent entendre de nombreuses analyses des guerres sur le continent africain. La collaboration de tous les acteurs régionaux est indispensable pour lutter contre la prolifération des armes légères et pour lutter contre ces défis, a poursuivi Mme Byaje. La prévention des conflits doit aussi évoluer et devenir plus complexe et sophistiquée. Câest pourquoi les organisations régionales essaient de creuser dâautres pistes endogènes. Des progrès ont ainsi pu être réalisés grâce à des missions de bons offices qui ont permis de réduire les hostilités, parfois de résoudre les crises politiques. Lâengagement des Nations Unies et de lâUnion européenne a été essentiel aux côtés des organisations régionales en République centrafricaine, en République démocratique du Congo ou au Cameroun. en Afrique subsaharienne. Poursuivant, M. Guterres a rappelé que le récent accord conclu au Soudan, négocié par lâUE et lâÃthiopie, offre à la communauté internationale lâoccasion dâappuyer la paix « dans un pays en proie à de terribles conflits et de nombreuses souffrances ». Et son Représentant spécial pour lâAfrique de lâOuest et le Sahel, a encore fait valoir le haut fonctionnaire, a mené des efforts communs avec la CEDEAO et lâUA pour soutenir des processus électoraux pacifiques et inclusifs en Sierra Leone, au Nigéria et au Sénégal. Il a ensuite identifié le terrorisme comme une menace croissante pour tout le continent. « Au Sahel, des groupes terroristes attaquent régulièrement les forces de sécurité locales et internationales, y compris nos Casques bleus de la MINUSMA. La violence se propage vers les Ãtats côtiers du golfe de Guinée. Au Nigéria, Boko Haram et ses factions dissidentes terrorisent les communautés locales et attaquent les forces de sécurité, malgré les efforts de la Force multinationale mixte. Nous voyons des réseaux terroristes se propager dans toute la Libye et lâAfrique du Nord, sâétendre à travers le Sahel jusquâà la région du lac Tchad et apparaître en République démocratique du Congo et au Mozambique. Câest une bataille que nous ne sommes pas en train de gagner », a mis en garde le Secrétaire général. Selon lui, il ne sâagit pas seulement dâune question régionale, « mais dâun danger évident » et immédiat pour la paix et la sécurité dans le monde.Â. L’insécurité persiste en RDC, en Somalie, au Soudan du Sud, au Nigéria, en République centrafricaine et en Libye. Cette attitude est la plus néfaste parce qu'elle laisse la situation se détériorer au point où de véritables solutions sont pratiquement impossibles. L'Afrique reste le continent le plus pauvre du monde. L'Afrique est un continent jeune, près de 65% de sa population se trouve en dessous de 35 ans. Du Bois de Gaudusson J, Gaud M. ), Les solutions constitutionnelles des conflits politiques, in L'Afrique face aux conflits, numéro spécial de la revue Afrique contemporaine, n°180 - octobre-décembre 1996; Foucher M. - Fronts et frontières, un tour du monde géopolitique - Fayard, 1988, réédition 199 Le conflit racial menaçait ainsi de faire exploser l'Afrique du Sud, les Noirs ayant déclenché de violentes manifestations contre le régime d'apartheid. L'Afrique intertropicale est la région du monde où, sous des formes diverses (guerres civiles ou « interethniques », guerres internationales), se rencontre depuis trente ans le plus grand nombre de conflits armés. Depuis 1970, il y a eu en Afrique. En Afrique de l'Ouest, cependant, les élections sont souvent controversées et provoquent la violence. Pourtant, chaque jour, des gardiens de la paix de différents horizons font tout leur possible au. Et ce sont les conflits en Afrique qui n'ont pas pu être résolus dans le cadre institutionnel des Nations Unies. Sâil sâest félicité du Sommet de la CEDEAO qui sâest tenu le mois dernier à Ouagadougou et de lâengagement renouvelé des Ãtats membres à participer financièrement et militairement à la lutte contre le terrorisme, il a assuré quâil faut prendre conscience que les répercussions de la crise en Libye sâintensifient et se propagent dans toute la région, « avec des armes et des combattants qui traversent sans cesse les frontières ». Alors que son Représentant spécial pour la Libye sâemploie à prévenir une nouvelle escalade de la violence et à encourager un retour au processus politique, M. Guterres a rappelé quâil avait déjà transmis au Président du Conseil de sécurité la proposition du Conseil de paix et de sécurité de lâUA, qui augure de la perspective dâun renforcement de la coopération avec cette organisation régionale en Libye. LâAfrique connaît une baisse de la conflictualité depuis le début du XXIe siècle, mais elle demeure le continent où le nombre de victimes, du fait des conflits armés, est le plus élevé. 13. Il concède qu'il y a bien eu propagation des zones de conflits depuis la chute du mur de Berlin mais pose la question de savoir s'il est justifié de les analyser en. En outre, les partenariats stratégiques gagnent également en importance, notamment avec le Cadre de coopération entre lâUA et lâONU signé en avril 2017, en plus des réunions consultatives entre lâUnion africaine et le Conseil de sécurité qui renforcent la capacité collective à évaluer les défis et les moyens de les aborder. Lâadoption de la résolution 2457 (2019) sur la coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales dans le maintien de la paix et de la sécurité (Faire taire les armes en Afrique dâici à 2020) est encore un exemple du renforcement de ces partenariats stratégiques, a-t-elle plaidé.Â. Dans le cas de la région MENA, nous avons identifié un facteur de risque sécuritaire. Pratique de la médiation, une méthode alternative à la résolution des conflits, éditions ESF, 2007 (4° éd.) Pour le Secrétaire général, aucun doute: le développement durable et inclusif, sâil est un but en soi, est aussi le moyen le plus efficace de traiter les causes profondes des conflits, de lâextrémisme et du terrorisme. « Pour prévenir les conflits et bâtir des communautés et des sociétés résilientes, il est essentiel de lutter contre la pauvreté et les inégalités, de renforcer les institutions publiques et la société civile et de promouvoir les droits humains, des objectifs qui sont au cÅur du Programme de développement durable à lâhorizon 2030 comme de lâAgenda 2063 de lâUA ». La lutte contre la crise climatique est une autre mesure préventive indispensable, a-t-il exhorté. Les risques liés aux phénomènes climatiques, notamment les sécheresses, les inondations et lâévolution des régimes pluviométriques, se conjuguent souvent aux facteurs politiques, sociaux et économiques. « Nous devons de toute urgence réduire les émissions afin dâéviter des conséquences catastrophiques », a plaidé le Chef de lâOrganisation. En outre, près de la moitié des 1,3 milliard de personnes vivant en Afrique est âgée de moins de 15 ans. Offrir à cette génération des opportunités en matière dâéducation, de formation et dâemploi doit être au cÅur de toute stratégie de développement, sachant aussi que les femmes et les jeunes sont des « acteurs clefs de lâédification de sociétés pacifiques ».Â. Hicham El Moussaoui - Le 9 septembre 2009. La Fédération internationale des droits de l'homme a publié un rapport vendredi sur les procédures judiciaires dans les affaires de violences sexuelles en Afrique. 14. Notre rapport propose des solutions prospectives qui pourraient contribuer à atténuer les ⦠S'adressant à tous ceux qui oeuvrent pour la gestion des crises en Afrique,le présent ouvrage donne un aperçu sur les conflits,les actions menées, avant d'exposer un nouveau. En quête des solutions - Paris : La découverte, 1995 - p. 4. Si la résolution se traduit par la Gestion des conflits fonciers dans le nord ivoirien Droits, autorités et procédures de règlement des conflits COULIBALY Amara, Université de Bouaké Résumé La politique ivoirienne de réforme foncière amorcée en 1990 pose avec acuité le problème de la légitimité des chefferies de terre dans la région Nord. En conclusion, elle a émis quelques recommandations au Conseil: privilégier lâapproche régionale pour résoudre les conflits en Afrique, les mécanismes régionaux, notamment juridiques, existent déjà , comme la résolution 1325 sur le rôle des femmes qui nâest « pas mise en Åuvre faute de ressources »; elle a par exemple estimé que le coût annuel de plus dâun milliard de dollars consacré à la MONUSCO permettrait de mettre en Åuvre beaucoup de plans régionaux. Le Conseil doit donc renforcer les capacités des organisations de femmes impliquées dans la prévention et la médiation; les différentes initiatives régionales et internationales resteront sans effet si elles ne tiennent pas compte des initiatives locales et de leur appropriation locale, a-t-elle encore souligné. « Rien ne doit se faire pour nous sans nous », a-t-elle argué, en affirmant que le réseau FemWise-Africa est à la disposition du Conseil, quâil est prêt à se déployer dans toutes les organisations de maintien et de prévention de la paix. Elle a cité en conclusion les mots de la chanteuse sud-africaine, Yvonne Chaka-Chaka, pour qui les femmes sont « des hommes bien organisés »Â, Mme NALEDI MAITE, représentante de South African Women in Dialogue (SAWID), a déclaré que « ce sont les femmes et les enfants qui sont les plus touchés en temps de guerre ». Elle a rappelé que son association avait été créée après la tenue dâune session du dialogue de paix intercongolais en Afrique du Sud en 2002. SAWID a soutenu lâorganisation de forums pour la paix avec les femmes du Burundi en 2004 et du Soudan du Sud en 2007 et a participé à plusieurs missions dâobservation électorales en Afrique, a-t-elle expliqué.Â, Mme Maite a dit retirer trois enseignements majeurs de son expérience: dâabord les femmes doivent exprimer leur propre point de vue et non celui des organisations auxquelles elles appartiennent, ensuite les déléguées ne doivent pas être choisies seulement parmi les femmes éduquées de la classe moyenne, enfin les rencontres doivent se dérouler dans un espace protégé, loin des caméras, permettant un échange intime et lâémergence dâun sentiment de communauté.Â, « Le plus souvent, les initiatives comme SAWID sont regardées comme faisant partie des âapproches doucesâ pour prévenir les conflits », alors que dans les situations de post-conflit, ce type dâapproche est souvent négligé au profit de grands projets dâinfrastructure, a-t-elle regretté. Pour elle, « les gouvernements doivent reconnaître que rebâtir les liens sociaux, entendre la souffrance des citoyens et investir activement dans la guérison des nations ne constituent en aucun cas une âapproche douceâ ».Â.
Recette Sauce Pâtes Oeufs,
Qui Aneantit En 5 Lettres,
Busy Board Montessori Monteboardy,
Metro Pneu Tampon,
Que Faire Autour De Valence,
Cbi Health Group,
Horaire Train Oujda Marrakech,