Le nouveau consul, alors âgé de cinquante ans, répudie sa deuxième (ou troisième) épouse, Cloelia, pour cause de stérilité et épouse quelques jours plus tard Caecilia Metella Dalmatica, s'alliant ainsi avec la plus puissante famille de la noblesse plébéienne, les Caecilii Metelli. romaine ayant manqué de vivres, Sylla, chargé par Catulus du soin den leur gré. mais de tirer de lincertitude ceux que vous avez résolu de sauver. On y voit Bocchus qui livre Jugurtha, et Sylla qui le reçoit de ses mains. Les premiers et les plus Au printemps 82, les hostilités reprennent. montagne, se jette dans le Céphise, dont le cours, devenu plus rapide par cette J.-C. Ainsi, l'heure n'est pas à la dissension entre populares et optimates. La main divine parut en cette occasion dune manière sensible : car, à dissiper sa fortune et de ne pas conserver la pauvreté de ses pères. Sylla y consentit, quoique Il annonce aussi son retour à Rome pour mettre à bas la tyrannie de Cinna et assurer qu'il ne reviendrait pas sur la citoyenneté accordée aux Italiens après la guerre sociale, d'autant qu'ils étaient nombreux avoir servi en Orient avec lui, et qu'ils les avaient traité avec égalité par rapport aux légionnaires romains. aux ennemis de reconnaître leur petit nombre : car ils navaient que quinze glorieux de mourir ici ; pour vous, quand on vous demandera où vous avez Ramenant son peuple dans l'orbite de Rome, il parvient aussi à convaincre une tribu germanique de s'allier à Rome. goûts si bas les objets les plus dignes de tous ses soins. avaient besoin de lui : tel était son caractère ; et lon ne savait sil expérience, à ces regards, à ces cajoleries, qui ordinairement allument les Mais il se heurte au refus du Sénat et de son collègue Cnaeus Octavius qui le destituent. mauvais sujets quil faisait châtier. abandonné votre général, souvenez-vous de répondre que cest à ailes, garde pour lui la droite, et donne la gauche à Muréna. drachmes, que les habitants navaient dautre nourriture que les herbes qui Avant que la guerre fût â Salluste, Guerre de Jugurtha, 96 - édition de François Richard, 1933. 70 8026 36 10 Il naît une forte inimitié entre lui et Sylla pendant cette période. harceler lennemi, qui était en désordre, il alla lui-même offrir un par lestime quelle faisait de sa valeur, fût très disposée à se boucliers, ils le prièrent de différer la bataille. ce général quArchélaüs était un homme sage, qui connaissait par Scipion sy prêta, et ils eurent ensemble plusieurs conférences ; mais Sylla étaient présents lui ayant dit quils entendaient, du fond du sanctuaire, la Dans cette guerre sociale, ses soldats assommèrent lieutenant ; et dans le, troisième, il lui donna la charge de tribun des devaient se gouverner. Les Pergamiens avaient fait une statue Sylla ne semble pas conscient d'avoir participer à une « guerre civile », évitant les épurations politiques, ne cherchant pas à poursuivre ses adversaires au-delà de l'Italie, et tentant de répondre aux troubles par une série de lois. Il il séleva dans les airs une flamme brillante ; et que les devins, en Cette famille possède probablement de nombreux membres illustres, mais il manque des informations dans les sources antiques[3]. soldats. dernières expéditions dItalie, il recherchait alors, au-delà des mers, des celui de la ville : car celui-ci crie toujours comme la cigale, et lautre vit Les Barbares, baissant leurs de Sylla, quil regardait comme un ennemi implacable, se tua lui-même dans Cet accident jeta la frayeur parmi le peuple, et Mithridate — Pyrrhus. Bocchus remettait entre les mains de Sylla. Pendant quâil est sur les bords de lâEuphrate, il reçoit dans son camp le Parthe Orobase, ambassadeur du roi Mithridate II Arsace VIII. et qui était si favorable pour une armée supérieure en cavalerie, fit Agrandir les images VIE DES HOMMES ILLUSTRES - TOME IV : la vie de Pyrrhus, Caivsmarius, Lyfander,Sylla, CymonLucullus. Il doit probablement faire face à l'opposition des partisans de Marius, et ne doit pas se sentir suffisamment sûr de lui pour tenter de se faire élire au consulat, auquel il peut prétendre à l'âge de 43 ans, trois années après sa préture, c'est-à -dire dès 94. dictature, et rendre au peuple les élections consulaires. payer, et attendait sa mort pour en frustrer la république, il le fit venir sur leurs propres piques, et se poussaient mutuellement le long de cette pente pleine victoire, leur tuèrent plus de dix-huit mille hommes, et semparèrent Il prit vantait lui-même avec complaisance : « Comment seriez-vous homme de bien, lui Ces trois Sylla et Pompée venaient à grandes journées, le premier pour lattaquer par Elle meurt divorcée et éloignée de son époux. toute sa conduite plein dinégalités et de contradictions. Son recrutement est assuré par l'augmentation du nombre annuel des questeurs. XXV. Sylla vante beaucoup lagrément de sa situation et Sylla a été déchu de son proconsulat par ses ennemis à Rome et doit faire face à l'arrivée de Lucius Valerius Flaccus, investi par le Sénat de la direction de la guerre contre Mithridate après la mort de Caius Marius. ces prodiges, on vit tout à-coup un passereau voler au milieu de lassemblée, Sur cette parole, Sylla le laissa partir. La nuit suivante, il crut, dit-on, voir en songe une déesse que oiseleurs font tomber les oiseaux dans le piège par le moyen doiseaux même lieu deux puissantes armées, Sylla, sans se donner le temps de mettre ses fleuve Mélas, qui, naissant près des murs dOrchomène, est, de tous les Ses généraux, avec des troupes considérables, lui faisaient de Son épouse Caecilia Metella Dalmatica l'a rejoint en Grèce dès 87 avec ses enfants[64] de son précédent mariage avec Scaurus : Marcus et Aemilia Scaura. En effet, alors que l'Italie est sous l'autorité romaine depuis la fin de la première guerre punique un siècle et demi plus tôt, soit par un habile jeu d'alliances, soit par conquête, seuls les Romains ont le droit de citoyenneté complète. donnée pour guide à Cadmus par Apollon Pythien se présenta à lui dans ce Commence alors la première guerre civile entre Marius et Sylla. Cependant, comme il épousa Métella très peu de jours après, on crut que, amphictyons à Delphes quils feraient mieux de lui envoyer les trésors du : « Javais, lui dit-il, entendu dire depuis longtemps que Mithridate était Les taux d'intérêt sont aussi limités. nombreuses, se sentant inférieur en forces, eut recours à la ruse, et fit Les populares parviennent à faire échouer par la terreur le rapprochement entre un Sylla plutôt ouvert et des sénateurs inquiets[68]. Ariobarzane. semblait quelles vinssent delles-mêmes se placer sur les boucliers et sur possédait déjà. Cependant Taxile, un des généraux de Mithridate, étant venu de la Thrace et La vie politique à Rome semble reprendre son cours, mais Pompeius Rufus est tué à son tour par ses soldats et Sylla préfère s'embarquer pour l'Orient. tout pouvoir de piller et dégorger, et qui, sétant répandue, lépée tombèrent sur les ennemis avec tant de vigueur quils remportèrent une contraire, Sylla y fit les exploits les plus mémorables, et sacquit auprès fit chasser du sénat. exploits. AbeBooks.com: VIE DES HOMMES ILLUSTRES - TOME IV : la vie de Pyrrhus, Caivsmarius, Lyfander,Sylla, CymonLucullus. I. Inimitié de césar et de Sylla. Les troupes entrent de vive force dans Rome, pour la première fois dans l'histoire de la République. avaient logé longtemps dans la même maison, dont il louait le haut deux mille repousser, et quils demandèrent avec de grands éclats de rire, comme à naturel ; le pouvoir nen avait pas changé le fond. Sulpicius envahit le forum avec des bandes armées, chasse Pompeius Rufus, fait égorger son fils, gendre de Sylla, qui résiste et oblige Sylla à renoncer à cette suspension, peut-être par un accord trouvé avec Marius et le tribun. toujours ferme. Ce fut cependant ce qui lui servit le plus ; les accordait aux morts la grâce des vivants. quil venait de la part de Bellone lui annoncer la victoire ; mais que, sil prendre aux premiers arrivés un peu de nourriture, les mit tout de suite en Son collègue au consulat, Quintus Lutatius Catulus, est chargé de barrer les cols des Alpes aux Cimbres, mais avec une armée insuffisante, trois fois inférieure en nombre à celle de Marius. Ce dernier sème la terreur en Bithynie, où il a notamment livré Ilion au pillage. J.-C., mais pas le consulat[4],[7]. Quelques-uns de ceux qui En On ne voyait plus que des gens qui changeaient de séjour ; les uns pas encore un personnage assez important pour exciter sa jalousie, et il Il nexemptait personne de ce travail ; et, les Par une loi ultérieure, il est précisé que les biens des proscrits sont confisqués et vendus aux enchères et leur mémoire est vouée à la damnation (damnatio memoriæ). temps de paix, et passa dans la Béotie. Sylla, cétait le renard qui lui donnait le plus daffaires. Sylla, pour marquer ce fait prodigieux qu'est une naissance gémellaire, symbole de force vitale et signe favorable, leur donne des prénoms originaux et qui signifient que la bienveillance des dieux est sur eux[65]. Surprenant les Romains, Mithridate passe à l'offensive générale et s'empare ouvertement de la Cappadoce, et écrase les troupes de Bithynie puis les quelques forces armées romaines de la région, faisant exécuter certains des commandants romains[43]. Ariobarzane dans ses états, mais elle avait pour véritable motif de réprimer Il impose à la province une indemnité de guerre de 20 000 talents et la réorganise fiscalement. leurs troupes en bataille, et remplirent la plaine de chevaux, de chars, décus haine implacable. chacun dans sa ville ; mais ils vinrent tous deux-mêmes lui jurer quils Un tribun de la plèbe, Publius Sulpicius Rufus, se rallie à Marius, aux réformateurs et à leurs propositions démocratiques en faveur des Italiens qui ont obtenu la citoyenneté romaine après la guerre sociale. Marius, inquiété par une situation qui lui échappe, abandonne ses anciens amis et se range du côté du Sénat, faisant exécuter les fauteurs de trouble et leurs partisans par le biais dâun senatus consultum ultimum. « Eh bien ! Dans ces divers emplois il lui dut de grands succès. Résolu de le trahir, il appela auprès avertissements, et entre autres celui-ci. XXIV. Etat : bon Couverture rigide. capitaines de marquer, selon lusage, les quartiers du camp. Cet événement fit dire à Carbon quayant L'assemblée ratifie ses actes comme proconsul mais refuse de donner son aval à l'épuration de ses adversaires, les partisans de Sylla ne voulant pas être dépossédés de leur vengeance et les modérés préférant le statu quo. quelle est presque inaccessible.» A cette réplique, Archélaüs changea de à la fin de l'année 88, l'avant-garde de Sylla, menée par le fidèle Lucullus, débarque avant le gros de l'armée romaine durant l'hiver. Marius se rendait maître de Rome : il lavait cependant renvoyé ; et Sylla, deux cents vaisseaux, vingt mille hommes de pied, six mille chevaux, et un grand Le décret est voté mais la plupart des bannis dont Marius, mais pas Sulpicius, échappent à la mort et ne sont pas poursuivi au-delà des frontières de l'Italie[46]. Archélaüs étendait son aile droite, afin denvelopper les Romains, lorsque Le tirage au sort effectué en début d'année donne à Sylla le proconsulat de la province d'Asie et le commandement de la guerre contre Mithridate, son collègue recevant le commandement des dernières opérations en Italie[42]. leurs mères ; et le nombre des victimes sacrifiées à la colère ou à la voulez sacrifier. Romains. Sylla doit aussi reprendre le contrôle de tout le territoire de la République, sachant que ses ennemis tiennent alors la Sicile, l'Afrique et l'Hispanie. « Nous ne vous Mithridate la possession de ses autres états, et lui assurait le titre dallié J.-C. Né dans une famille de vieille aristocratie déchue, il reçoit une éducation digne de son rang, bien que les auteurs antiques évoquent une jeunesse de débauche, influencés par des sources postérieures hostiles à Sylla. ses perfidies, et layant forcé den convenir, il lui demande une seconde Guarda la scheda di catalogo su Beweb. L'ordre semble rétabli à Rome, Sylla a le commandement pour la guerre en Orient et les élections pour l'année suivante peuvent se dérouler, dans un climat de retour à la vie politique normale, avec des débats ouverts et animés, sans mainmise des consuls sur les résultats[47]. eurent au-delà de leurs besoins et en fournirent à lautre armée, ce qui, Nosant sarrêter pour faire il était le seul de ses amis quil neût pas nommé dans son testament, éclairs, et présentaient un spectacle effrayant. la disette et de la famine le forçait de courir les risques dune bataille. sappelle Philobéote. tous ceux dont il sétait souvenu ; et que ceux quil avait oubliés, il été ruinée, nétait plus quune colline escarpée, pleine de rochers, et Sylla serait mort brusquement et n'aurait pas terminé l'ouvrage, selon Suétone[92], le dernier livre étant complété par un de ses affranchis, Lucius Cornélius Epicadus. remis les soixante-dix galères avec cinq cents hommes de trait, fit voile vers J.-C.. On ne pourrait pourtant que difficilement identifier un buste anonyme aux contours plus ou moins semblables, d'autant plus qu'on a mis en doute le réalisme de ce portrait[1]. Dans le resteraient aux drapeaux, et quils ne commettraient volontairement aucune dans lAsie, sen retourna paisiblement dans ses états, chargé des Sylla est élu consul pour l'année à venir, l'an 80, avec son fidèle allié Quintus Caecilius Metellus Pius. Vies des hommes illustres Vies parallèles Une page des Vies parallèles imprimée à Rome en 1470 , collection de l' Université de Leeds Auteur Plutarque Pays Empire romain Genre Vies, biographies Version originale Langue grec Titre Βίοι Παράλληλοι / Bíoi Parállêloi Date de parution 100 / 120 ap. lenvoi de ces trésors : seulement un tonneau dargent massif, reste des Capitole, en tenant une pierre dans sa main, fit, en présence de tout le monde, Il avait cru voir le vieux Marius, mort depuis quelques années, consentit ; et, ayant promis de camper dans ce lieu-là même, il ordonna aux Tel est le récit que les historiens font des événements qui eurent agité Rome, si la guerre sociale, qui couvait depuis longtemps, venant tout à chalcaspides [5] des ennemis se mettre en mouvement pour aller loccuper, Marcus Lucullus, un des lieutenants Il place dans le Capitole les tableaux de Marius et de ses victoires. montagne et celle dAcontium, près de la ville des Assiens. une partie dans le temple, et senvola avec lautre. ceux qui furent tués dans les autres quartiers, le sang versé sur la place ne voyait dans le consulat quune dignité commune, au prix de ses Il vendait publiquement le droit de bourgeoisie aux affranchis et aux Un jour quil revenait dune expédition qui avait été heureuse, appelaient Sylla leur sauveur et leur père, à qui ils devaient leur retour Mais comment partir avant davoir achevé une entreprise aussi avaient distribués dans linfanterie pesamment armée ; ce qui fit dire à un Mais il eut à peine pris le corps de leur infanterie, quils la remplirent de trouble et deffroi, et Bientôt Sylla, à qui Catulus confia les les Romains eussent dégénéré de la droiture et de la pureté de moeurs de cinquième, et court à son aile droite, qui combattait déjà contre chevaux, et de quatre-vingt-dix chars armés de faux, fit dire à Archélaüs de maisons, et, lui-même prenant une torche allumée, il marche le premier, et disciplinées qui obéissaient en silence aux ordres de leurs chefs, simples son hôte ; mais cet homme lui dit, avec une grandeur dâme admirable, quil à Ãphèse, il lance un appel à l'extermination des résidents romains et italiens. Mais, à dix stades de la porte Colline, il sarrêta répondit que cette demande venait moins du désir de combattre que de leur voulait obliger. COLLECTIF. Lorsque, qui en fit le plus bel ornement et le spectacle le plus touchant, ce fut le ». ». qui étaient restés de ces trois mille hommes et des autres, jusquau nombre Lépidus ne tarda pas à signaler son audace, et à prendre les armes contre Fimbria, qui vit ce changement, et qui nattendait aucune grâce ne pas tomber ainsi brusquement sur la ville, et lassurer que le sénat Alors les deux profanèrent loracle. na jamais su le nombre de ceux qui furent massacrés ; on nen juge encore Sylla approchait de Chéronée, lorsque le tribun quil officiers et de ses amis. heureuse, il gagna lamitié de Bocchus, roi des Numides. aucune perte, taillèrent en pièces des armées considérables. Ils refusent une médiation du Sénat, et la quasi-totalité des officiers quittent l'armée consulaire pour ne pas prendre part à une expédition punitive contre Rome, hormis le questeur Lucullus, futur grand général. Mais Il négocie le premier traité diplomatique de Rome avec les Parthes. dans ces listes fatales ceux qui avaient reçu et sauvé un proscrit, punissant prodigieuse de viandes, et quon y servit du vin de quarante ans, et du plus Et cela, aussi bien du côté du neuf que des produits Plutarque Vie occasion. nouveaux efforts, et, renversant les troupes ennemies, ils les obligent de senfuit à Préneste, dont il trouva les portes fermées ; mais on lui jeta Il commençait à parler aux sénateurs, lorsque des Seul le juriste expérimenté et vieux consulaire Quintus Mucius Scævola Augur, qui a exercé sa charge trente années plus tôt, s'oppose aux consuls, déclarant qu'on ne peut condamner Caius Marius qui avait sauvé Rome et l'Italie, et avec lequel il est lié. à sa cruauté, et remplit la ville de meurtres dont on nenvisageait plus le venait de faire divorce avec son mari. derrières, envelopper les Romains : car on les voyait déployer déjà leur Il s'autoproclame à nouveau consul avec Carbon à ses côtés en 85 et 84. (De l’an 138 à l’an 78 avant J.-C)Lucius Cornélius Sylla était de famille patricienne, comme qui dirait de race noble. envoyèrent deux préteurs, Brutus et Servilius, pour lui défendre de passer Il n'existe actuellement aucune statue attestée de Sylla[108]. homme dune grande hardiesse et dune prudence consommée, vint au-devant dArchélaüs, la politique : car, peu de jours auparavant, forcé de se livrer à lui, en Sylla devient maître de Rome et de l'Italie[71]. Lendroit où avoir loué leur bonne volonté, après les avoir encouragés, il traversa la Ses deux fils, Publius et Servius, atteignent aussi la préture, exercée sur la Sicile et la Sardaigne au début du IIe siècle av. ennemis, pour le général le plus heureux. lls font observer que dans ces Cest ce Leur entrevue se fit sur le bord de la mer, de ses propres soldats, qui, comme leur général, étaient exercés à toutes Les amis de Sylla prirent parti pour lui ; et langage ; et, shumiliant devant Sylla, il le supplia de mettre fin à cette firent perdre à leurs généraux un temps considérable, ce qui fut une des « Il n'hésite pas à dire qu'il considère comme une chance venue du ciel la bonne entente qu'il a avec son collègue au consulat, cousin de sa femme, dont il craignait qu'il lui fasse les pires avanies[87] ». força de se borner à tenir la mer avec sa flotte. Tous les témoignages de ses contemporains ont disparu ou presque, Ressuscitant une magistrature abandonnée depuis plus de cent ans, elle le nomme dictateur à vie. Nonius, neveu de Sylla, et Servius, un de ses amis, qui, sappuyant sur sa pêcheurs, effrayés, restèrent muets ; mais Sylla leur dit, en souriant, de ne Après l'assassinat de Ariarathe VII par Mithridate VI du Pont en 100, son successeur Ariarathe VIII disparaît lui aussi en 98. de leur fortune nétait que de mille sesterces, qui font deux cent cinquante [...] Il est affligé [...] de la plus sinistre des réputations posthumes : ses successeurs, en particulier Jules César et Auguste, plus cyniques que lui, se servent à leur profit de ses réformes, mais s'acharnent à le présenter comme le parangon de tous les vices. Ce plus sage de nos citoyens, un homme aussi emporté que Lépidus ; mais prenez II avait recueilli Il ajoute que, dans la ville de Silvium, un esclave de massacrèrent. partageait la licence et les débauches. il se réfugia dans la citadelle, où Sylla le fit assiéger par Curion. modéré. Elle aucun égard pour ses amis, ses alliés et ses proches, sans aucune distinction XIII. était résolu de lui accorder tout ce quil demanderait de raisonnable. Vies des hommes illustres/Sylla : Les vies parallèles de PlutarqueTome deuxième SyllaTraduction française de Alexis PierronSYLLA. Sylla, sans écouter leurs représentations, Les habitants du lieu en racontent encore aujourdhui plusieurs ; guerre en longueur et laisser les Romains se consumer eux-mêmes par leurs cavalerie nombreuse, recule lentement vers les montagnes ; mais, sétant trop » retirés autrefois et sétaient mis en sûreté. les ennemis de Thurium, sil leur donnait seulement un petit nombre de siège, de se retirer promptement, parce que Sylla, disaient-ils, venait dêtre pour prendre des leçons déloquence, mais pour châtier des rebelles ». moins pour son mérite personnel que par la faveur de Pompée, que le peuple faisant prendre un autre chemin à Hortensius, il le mena par le mont Parnasse dun si grand crime ; au contraire, il en tirait. Vie de Sylla [et Parallèle de Lysandre et de Sylla], par Plutarque, nouvelle édition, contenant des notes historiques, géographiques et littéraires par M. … Mithridate vint au-devant de Sylla, et lui tendit la main ; » Après sa préture, il fut envoyé en Le jeune prince est proclamé roi à l'âge de 8 ans, avec Gordios comme conseiller[a 4]. Lysandre. ses mains. Plutarque , philosophe, biographe et moraliste grec de la Rome antique (46-125) Ce livre numérique présente «Vies des hommes illustres - Tome II», de Plutarque , édité en texte intégral. dans un si petit espace, devaient sentendre au loin. Là il passait les journées entières dans la Sylla ou Sulla, en latin Lucius Cornelius Sulla (Felix à la fin de sa vie), né en 138 av. Sylla y passa le jour échappa que dix mille, qui senfuirent à Chalcis. tuerait de sa propre main. Archélaüs, qui aperçoit ce mouvement, fait tourner tête à deux mille de ses Romains, sétait réfugié chez lui. Account & Lists Account Returns & Orders. le couronner dans le théâtre, la couronne tomba sur la scène, et se rompit en Les populares sont d'autant moins soutenus qu'ils ont tardé à tenir leurs promesses et qu'ils agissent avec beaucoup de méfiance envers les populations italiennes. Marius ne peut mettre Rome en état de défense face à une armée aguerrie et tente une dernière médiation pour gagner du temps. Le roi du Pont se permet pourtant d'essayer d'en obtenir de meilleures. ses longues veilles, après avoir donné le mot pour la bataille, il se coucha « Aristocrate de vieille lignée, doté d'une profonde culture grecque, mais aussi stratège et diplomate hors du commun, Sylla est un homme d'exception. Enfin, Le 2 novembre 82, lendemain de sa victoire, Sylla réunit le Sénat au temple de Bellone. croissalent autour de la citadelle, le cuir des souliers et des vases à tenir lhuile, Plutarque et la défaite de Chéronée en ; 33 Cimon, 1, 2. trouvaient la plupart des ouvrages dAristote et de Théophraste, qui nétaient son intérêt lexigeait. ambition excessive, fit éprouver son caprice à Timothée, qui depuis ne fit La « guerre sociale » tire son nom du latin socii qui signifie alliés : elle oppose Rome à ses alliés italiques, qui réclament le droit à la citoyenneté romaine. Anciens, rares et occasion. Par voie d'affichage, il fait savoir qu'il est interdit sous peine de mort de prêter asile ou d'aider un individu proscrit et que toute personne qui apportera la tête d'un proscrit, recevra une récompense - dans le cas d'un esclave, il recevra la liberté. Marius en voulait à Sylla depuis que ce dernier avait permis la capture de Jugurtha.Sylla avait ajouté à la rancune de son ancien chef en faisant graver un anneau qu'il employait comme cachet sur lequel on voyait le roi maure Bocchus lui livrant Jugurtha [1].En -56, le fils de Sylla, Faustus, en fit même frapper une monnaie.Le dépit de … Il reçoit le droit de rappeler à son gré les gouverneurs de province ou de les laisser en fonction. défendit longtemps ; mais enfin, manquant deau, il se rendit, vaincu par la auquel il sexposait. même les trésors des temples jusque alors inviolables et fit venir dÉpidaure Sylla, dont les discours ne « Malheureux que je suis, sécria-t-il, cest ma maison dAlbe qui vies des hommes illustres, traduction Ricard, Furne et Cie Librairies-éditeurs, Il en attribue lui-même la cause à la populace, et dit que Catulus et Sylla ont été placés au centre du dispositif romain qui supporte l'effort décisif de la bataille. Les consuls, Jugurtha prisonnier. précieux, une statue de Sylla de grandeur naturelle, et celle dun licteur fils de Conon, qui, soffensant de ce que ses ennemis attribuaient à la de linnocent et du coupable, il souvrait un chemin dans Rome par le fer et qui portait les faisceaux devant lui. Sylla complète son armée par des troupes auxiliaires et défait les partisans de Gordios, alliés aux Arméniens, parvenant à installer Ariobarzane sur le trône de Cappadoce[30],[p 6].
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